L’actuelle capitale de l’Égypte, le Caire, peine à supporter sa population qui augmente de plus de deux millions d’habitants par an. Remanier cette mégapole n’est pas envisageable.
Depuis longtemps est venue l’idée de construire une nouvelle capitale, en partant de zéro. Les présidents se sont succédé sans faire débuter les travaux. L’actuel président Abdel Fattah al-Sissi, dit Sissi tout‑court, a voulu marquer sa présidence en débutant ces travaux qui sont déjà bien entamés.
La future capitale s’étalera sur 700 km² d’une surface actuellement désertique. Elle n’a pas encore de nom. Il n’est pas prévu que toute la population du Caire s’y déplace, la capitale actuelle restera toujours une mégapole. Les premiers arrivants seront des membres des plus importantes administrations, qui siégeront alors dans la nouvelle capitale.
Il y a des critiques : le style architectural est jugé pas assez Égyptien, trop Occidental ; une partie de la population redoute que les loyers ou les prix à la vente, seront au dessus de ses moyens ; des économistes s’inquiètent du coût de ce chantier qui est le plus grand de toute l’Afrique au moins, alors que l’Égypte a déjà une importante dette extérieure ; la population n’a pas été consultée à propos de ce gigantesque chantier.
À écouter et à voir dans cette vidéo :
Depuis longtemps est venue l’idée de construire une nouvelle capitale, en partant de zéro. Les présidents se sont succédé sans faire débuter les travaux. L’actuel président Abdel Fattah al-Sissi, dit Sissi tout‑court, a voulu marquer sa présidence en débutant ces travaux qui sont déjà bien entamés.
La future capitale s’étalera sur 700 km² d’une surface actuellement désertique. Elle n’a pas encore de nom. Il n’est pas prévu que toute la population du Caire s’y déplace, la capitale actuelle restera toujours une mégapole. Les premiers arrivants seront des membres des plus importantes administrations, qui siégeront alors dans la nouvelle capitale.
Il y a des critiques : le style architectural est jugé pas assez Égyptien, trop Occidental ; une partie de la population redoute que les loyers ou les prix à la vente, seront au dessus de ses moyens ; des économistes s’inquiètent du coût de ce chantier qui est le plus grand de toute l’Afrique au moins, alors que l’Égypte a déjà une importante dette extérieure ; la population n’a pas été consultée à propos de ce gigantesque chantier.
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