Le Maure
Taza avant Gaza
Une comparaison des constitutions espagnole et marocaine sur les prérogatives royales...
Ici
Résumé et commentaires :
En tout, il est évident qu'il y a une grande similarité entre les prérogatives du Roi dans la constitution espagnole et le projet de la constitution Marocaine.
Le Roi espagnol nomme quasiment tout le monde, mais cela est cadré à travers des conditions strictes. Ce qui est le cas aussi pour le projet Marocain.
La nomination du chef du gouvernement en Espagne prend le même processus qu'au Maroc, avec une condition en plus dans le projet Marocain, c'est que le chef du gouvernement soit issu du parti politique gagnant des élections parlementaires.
Les membres du gouvernement sont nommés par le Roi en Espagne et au Maroc après proposition du chef du gouvernement. Et dans tous les cas, le gouvernement n'est effectif qu'après vote de confiance du parlement.
La seule réelle grande différence entre le texte Marocain et Espagnol, c'est la présidence du conseil des ministres. Au Maroc, le Roi est le président, en Espagne, le Roi est convoqué par le chef du gouvernement.
En ce qui concerne la promulgation de la loi, il y a une similarité exacte entre la constitution espagnole et la constitution Marocaine. Dans les deux cas, toutes les décisions du Roi (sous forme de Dahir au Maroc) sont contresignées par le chef du gouvernement. Il y a aussi quelques exceptions ou les Rois peuvent signer une décision sans la faire signer par le chef du gouvernement, et là aussi, c'est cadré dans le texte constitutionnel.
En tout, à une très grande majorité, les prérogatives du Roi en Espagne sont similaires aux prérogatives du Roi dans le projet constitutionnel.
En comparant les textes (et non les pratiques qui en émanent) on est dans du similaire. Alors comment font ces commentateurs pour décrire que le texte entérine la Monarchie absolue alors que l'Espagne est une monarchie parlementaire ?
Certains commentateurs ont pris du projet que les premières phrases en disant que "le Roi nomme" quasiment tout, en justifiant ainsi que le Maroc restera encore dans l'étape de la monarchie absolue.
Réduire tout un ensemble de conditions imposées aux actes du Roi et les éliminer dans une analyse, est une manière réductrice, limite malhonnête. Comme si on disait : ويل للمصلين
Si on réduisait les pouvoirs du Roi au Maroc plus que ce qu'ils sont dans la constitution espagnole (et le projet Marocain), on serait devant un Monarque Marionnette, qui sert pour la forme, qu'on filme pour dire qu'on a un Roi. Une sorte de république maquillée.
Est-ce que c'est cela que vous désirez ?
Ici
Résumé et commentaires :
En tout, il est évident qu'il y a une grande similarité entre les prérogatives du Roi dans la constitution espagnole et le projet de la constitution Marocaine.
Le Roi espagnol nomme quasiment tout le monde, mais cela est cadré à travers des conditions strictes. Ce qui est le cas aussi pour le projet Marocain.
La nomination du chef du gouvernement en Espagne prend le même processus qu'au Maroc, avec une condition en plus dans le projet Marocain, c'est que le chef du gouvernement soit issu du parti politique gagnant des élections parlementaires.
Les membres du gouvernement sont nommés par le Roi en Espagne et au Maroc après proposition du chef du gouvernement. Et dans tous les cas, le gouvernement n'est effectif qu'après vote de confiance du parlement.
La seule réelle grande différence entre le texte Marocain et Espagnol, c'est la présidence du conseil des ministres. Au Maroc, le Roi est le président, en Espagne, le Roi est convoqué par le chef du gouvernement.
En ce qui concerne la promulgation de la loi, il y a une similarité exacte entre la constitution espagnole et la constitution Marocaine. Dans les deux cas, toutes les décisions du Roi (sous forme de Dahir au Maroc) sont contresignées par le chef du gouvernement. Il y a aussi quelques exceptions ou les Rois peuvent signer une décision sans la faire signer par le chef du gouvernement, et là aussi, c'est cadré dans le texte constitutionnel.
En tout, à une très grande majorité, les prérogatives du Roi en Espagne sont similaires aux prérogatives du Roi dans le projet constitutionnel.
En comparant les textes (et non les pratiques qui en émanent) on est dans du similaire. Alors comment font ces commentateurs pour décrire que le texte entérine la Monarchie absolue alors que l'Espagne est une monarchie parlementaire ?
Certains commentateurs ont pris du projet que les premières phrases en disant que "le Roi nomme" quasiment tout, en justifiant ainsi que le Maroc restera encore dans l'étape de la monarchie absolue.
Réduire tout un ensemble de conditions imposées aux actes du Roi et les éliminer dans une analyse, est une manière réductrice, limite malhonnête. Comme si on disait : ويل للمصلين
Si on réduisait les pouvoirs du Roi au Maroc plus que ce qu'ils sont dans la constitution espagnole (et le projet Marocain), on serait devant un Monarque Marionnette, qui sert pour la forme, qu'on filme pour dire qu'on a un Roi. Une sorte de république maquillée.
Est-ce que c'est cela que vous désirez ?