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[QUOTE="compteblad, post: 13736718, member: 167672"] suite article Dans l'intérêt de tous ceux qui désirent organiser un jour une manifestation Revenons-en à ce fameux mardi. Quand la manifestation est arrivée à la Groenplaats (Place-Verte), plusieurs syndicalistes ont pris la parole. Je ne sais pas si leurs noms avaient tous été renseignés à l'avance, et je ne sais pas si le contenu de leur message avait été porté préalablement à la connaissance de De Wever, mais Chris Reniers, présidente du syndicat socialiste des services publics, la CGSP, a déclaré ce qui suit : "Manifester, organiser une concentration, faire grève et défiler, ce sont des droits de l'Homme fondamentaux, dans ce pays aussi et à Anvers aussi." Un message sans équivoque adressé au bourgmestre d'Anvers. "Nous voulons bien accepter de devoir faire des efforts pour qu'une manifestation se déroule sans incidents, mais nous ne pouvons jamais garantir la chose à 100 %. C'est d'ailleurs une responsabilité incombant aussi à la Ville et aux services de police. S'ils peuvent le faire lors de matches de football à risque, ils doivent également pouvoir le faire pour l'exercice démocratique du droit de manifester", a expliqué Chris Reniers par la suite au journal Solidaire. "C'est important pour tous ceux qui, à l'avenir, voudront encore organiser une manifestation. Car les conditions imposées par Bart De Wever à cette manifestation sont inacceptables. Manifester est un droit démocratique et il est rendu presque impossible, alors que nous usons de ce droit d'une façon parfaitement pacifique. Je prends cela très au sérieux." "Une tolérance raisonnable face aux manifestations spontanées" Le lendemain, De Wever remet ça. Le bourgmestre est un homme qui polarise. Pourtant, il est à la tête de la ville la plus diversifiée de Flandre. Quand il stigmatise des personnes d'origine amazighe en les traitant de "Berbères obtus", il insulte une grande partie des habitants d'Anvers. Au lieu de rassembler, il sème la zizanie. Le mercredi 25 mars au soir, en réaction à ses discours, 200 activistes se réunissaient pour un sit-in pacifique sur la Grand-Place. Au contraire de la manifestation des services publics, ce sit-in n'avait pas été précédé d'une demande d'autorisation et il avait été lancé d'urgence via les médias sociaux. Qu'une manifestation n'ait pas demandé une autorisation ne signifie pas automatiquement, toutefois, que la manifestation est interdite. Dans son ouvrage fondamental sur la liberté d'expression, le professeur Jan Velaerts dit à juste titre qu'"il doit y avoir de l'espace pour une manifestation spontanée non annoncée, en guise de réaction immédiate à un événement soudain". Dans le même esprit, on peut trouver un prononcé de la Cour européenne des droits de l'Homme qui dit qu'à l'égard de manifestations spontanées, il doit exister également une tolérance raisonnable. À Anvers, il n'est nullement question de cette tolérance. Les services d'ordre ne communiquent pas avec les organisateurs et la manifestation est entourée par une impressionnante force de police. Les participants au "sit-in pour la diversité" ont dû se conformer à un contrôle d'identité, à des arrestations administratives et, une fois encore, aux fameuses amendes SAC. La police invite très amicalement les journalistes à aller se faire voir ailleurs et, à propos de cette recommandation aussi, on peut se poser des questions sur l'étendue réelle de la liberté de la presse. Les amendes SAC comme instrument contre la liberté d'expression Depuis longtemps, à Anvers, il ne s'agit plus de cas isolés. Tout au début de sa législature déjà, la N-VA a eu une relation problématique avec les manifestations publiques. Le samedi 25 mai 2013, partout dans le monde, il y a eu des manifestations en faveur de la sécurité alimentaire, contre la politique de Monsanto. À Anvers aussi, où tout s'était déroulé de façon paisible et où la manifestation avait été accompagnée "avec le sourire" par la police. Jusqu'au moment où, à la fin de la manifestation, les manifestants s'étaient brusquement retrouvés encerclés, arrêtés puis emmenés. Parce que la manifestation n'avait pas été autorisée, 80 participants s'étaient vus infliger un procès-verbal agrémenté d'une amende SAC. Après bien des protestations, ces amendes n'avaient pas été perçues, mais les nouvelles autorités communales stipulaient toutefois dans leur code de police que non seulement les organisateurs, mais aussi les participants à une manifestation non autorisée pourraient être sanctionnés d'une amende SAC. Le système de ce qu'on appelle les "sanctions administratives communales" a été introduit contre les nuisances. À Anvers, les autorités communales ont fait en sorte que ces amendes contre les nuisances puissent également être utilisées en guise d'instrument contre la liberté d'expression. Politique de l'"ordre", négation d'importants droits et libertés fondamentaux Un mois plus tard, en juin 2013, ça recommence. Quand les autorités communales annoncent qu'elles vont réaliser de fortes coupes dans le secteur de la jeunesse et dans le secteur social, la plate-forme anversoise des organisations du monde associatif planifie une manifestation sur la Groenplaats. "Cette action est la meilleure façon de solliciter des coupes", explique l'échevine compétente pour les Affaires sociales, Liesbeth Homans (N-VA). C'est un message non équivoque aux organisations : ceux qui participeront à l'action se verront infliger des coupes budgétaires supplémentaires. Manifestement, c'est une chose très profondément enracinée dans la N-VA, cette remise en cause du droit de manifester. Et encore, je ne parle pas des marchands forains de la Sinksenfoor (foire de la Pentecôte) à qui l'on a imposé la menace d'intervention de l'armée ou le rappel de tous les chiens policiers de la nation lors de la journée provinciale de grève, le 24 novembre, ou encore le jeu de pouvoir contre les grévistes tout au long du chaud automne dernier. La N-VA accroît la pression sur toutes les voix critiques. Les Roms, le Théâtre royal de la Monnaie, le KVS, les syndicats, Hart boven Hard et bien d'autres encore doivent encaisser de plus en plus de condamnations publiques. Une chose est claire : la N-VA et son chef sont de grands partisans des droits et libertés démocratiques, sauf quand ils s'exercent afin de remettre l'actuelle politique en question. Ce qui se passe aujourd'hui à Anvers doit être pris très au sérieux. Il s'agit de l'approche américaine pure et dure de "la loi et l'ordre", mais sans "la loi". De la sorte, on assiste à une érosion de la dynamique démocratique, que l'on ramène au seul "ordre", dans le même temps que sont niés les principaux droits et libertés fondamentaux. Liberté de la presse, liberté d'expression et de rassemblement, droit de grève et droit de manifestation sont des droits fondamentaux. Ils ne peuvent être remis en cause quand la chose arrange les pouvoirs publics. C'est précisément pour cette raison qu'après la barbarie de la Seconde Guerre mondiale, les droits fondamentaux ont été établis en 1950 dans le Traité européen des droits de l'Homme. Et ils valent également pour le bourgmestre d'Anvers. [/QUOTE]
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