Siwar Ashour, une petite fille âgée de six mois, a été évacuée mercredi avec sa famille de la bande de Gaza vers la Jordanie.
L’enfant, qui souffre de malnutrition sévère, était devenue bien malgré elle le symbole de la famine à Gaza après avoir été filmée en avril par la BBC à l’hôpital Nasser, dans le sud de l’enclave palestinienne.
La famille faisait partie d’un convoi médical qui l’a emmenée de la zone assiégée à Amman, la capitale jordanienne, où la petite Siwar a été prise en charge.
On a l’impression que tout est calme ici, qu’il y a un cessez-le-feu”, a déclaré Najwa, la mère de Siwar, à la BBC. “Nous dormirons cette nuit sans roquettes ni bombardements, si Dieu le veut”, a-t-elle ajouté.
Née dans le centre de Gaza le 20 novembre 2024, Siwar, qui pèse à peine trois kilos, souffre d’une maladie congénitale de l’œsophage et supporte à peine l’allaitement. Il lui faut un lait spécial, mais à cause du blocus imposé par Israël, ce produit est très difficile à trouver.
Sa mère ne pouvait de toute façon pas l’allaiter car elle était elle-même trop affaiblie.
Saleh, le père de Siwar, qui est par ailleurs aveugle, craint toujours pour la vie de sa fille. “Elle est mon enfant, ma chair et mon sang. Et j’ai tellement peur de la perdre. Nous voulons l’emmener dans un endroit sûr. Nous voulons qu’elle guérisse”, a-t-il confié à la chaîne publique britannique.
“Risque critique de famine”
La bande de Gaza est confrontée à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, selon le rapport du Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié le 12 mai dernier.
Ainsi, selon ce rapport, 470.000 personnes à Gaza sont confrontées à une faim catastrophique (IPC phase 5) et l’ensemble de la population est en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Le rapport prévoit également que 71 000 enfants et plus de 17 000 mères auront besoin d’un traitement urgent contre la malnutrition aiguë.
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L’enfant, qui souffre de malnutrition sévère, était devenue bien malgré elle le symbole de la famine à Gaza après avoir été filmée en avril par la BBC à l’hôpital Nasser, dans le sud de l’enclave palestinienne.
La famille faisait partie d’un convoi médical qui l’a emmenée de la zone assiégée à Amman, la capitale jordanienne, où la petite Siwar a été prise en charge.
On a l’impression que tout est calme ici, qu’il y a un cessez-le-feu”, a déclaré Najwa, la mère de Siwar, à la BBC. “Nous dormirons cette nuit sans roquettes ni bombardements, si Dieu le veut”, a-t-elle ajouté.
Née dans le centre de Gaza le 20 novembre 2024, Siwar, qui pèse à peine trois kilos, souffre d’une maladie congénitale de l’œsophage et supporte à peine l’allaitement. Il lui faut un lait spécial, mais à cause du blocus imposé par Israël, ce produit est très difficile à trouver.
Sa mère ne pouvait de toute façon pas l’allaiter car elle était elle-même trop affaiblie.
Saleh, le père de Siwar, qui est par ailleurs aveugle, craint toujours pour la vie de sa fille. “Elle est mon enfant, ma chair et mon sang. Et j’ai tellement peur de la perdre. Nous voulons l’emmener dans un endroit sûr. Nous voulons qu’elle guérisse”, a-t-il confié à la chaîne publique britannique.
“Risque critique de famine”
La bande de Gaza est confrontée à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, selon le rapport du Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié le 12 mai dernier.
Ainsi, selon ce rapport, 470.000 personnes à Gaza sont confrontées à une faim catastrophique (IPC phase 5) et l’ensemble de la population est en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Le rapport prévoit également que 71 000 enfants et plus de 17 000 mères auront besoin d’un traitement urgent contre la malnutrition aiguë.
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