Kadhafi est la représentation grotesque et voyante, d'une catégorie de marginaux qui ont squatté l'histoire de la région par la truanderie, et l'esbroufe, arrogants, perfides, sans scrupules en temps de force acquise, ignares et sans aucune vision dans la gestion de quoi que ce soit, ils sont lâches et veules en position de force jusqu'à lâcher leurs enfants,en pâture à leur survie personnelle.
Saddam que certains prennent pour un chahid ne vaut pas mieux que Kadhafi, et leur grand exemple Nasser est létalon même de l'esbroufe et de léchec structurel.
Chez nous Boukharouba était léchantillon même du dictateur tiers mondiste, sans projet ni scrupules et à défaut d'enfants génétiques il semble avoir été prolifique en rejetons spirituels qui lui doivent pratiquement tout en dehors des penchants naturels pour les mêmes défauts, qui paraissent génétiques plus que politiques.
Personne à moins dêtre de la même engeance ou masochiste ne regrettera la disparition de préférence physique d'une monstruosité comme Kadhafi, le seul regret ici est dans cette absence de capacité de ses congénères à tirer les leçons de leurs équivalents ailleurs avant de passer à leur tour à la moulinette de l'histoire.
Enfin, je trouve quand même curieux, qu'un ministre de la propagande puisse pondre un texte restrictif pour la presse avec des peines de prison à la clé, malgré les déclarations fallacieuses de son président il y a six mois, sans que le gouvernement entier et le président en tête ne soit au courant de ce retournement, une fois que Kadhafi soutenu activement par eux, leur ait permis de croire en un retour au bon vieux temps, et ensuite lélimination des peines de prison du même texte, en rappelant les promesses de Bouteflika, juste après la chute de Tripoli.
Ce qui prouve que leurs promesses ne sont que le fruit de la conjoncture, et que sans foi ni loi, il peuvent tout promettre et faire l'inverse, ensuite re promettre ou tenir en fonction des événements, les convictions et principes étant tout à fait étrangers à leurs motivations et certainement même à leur nature profonde;
Et me confirme que la seule réforme de ce système est son départ, et pas dans la bonne entente, ce qui est impossible, aucune solution ne fera léconomie de passer par la case sacrifices pour les uns et châtiment pour les autres, sans être un faux pas fatal comme chez nous après 1988, ou il fallait solder les comptes sérieusement avec les résidus du putsch de 1962, et avec les seuls moyens qu'ils connaissent eux.