Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Islam
La plume
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="David39, post: 17649779, member: 315454"] Salam aleykoum wa rahmatoullah 🙏 Je vais reprendre un peu ce fil en apportant quelques précieuses informations, à mon sens tout du moins. Pour se faire je reprends à partir d'une note du grand René Guénon qui recoupe bon nombre de données, anathèmes, dans les traditions que le monde connaît. Je vais me permettre de mettre en "[B]gras[/B]" quelques mentions me semblant pertinente en guise de piste à suivre ou de rappel: [HEADING=2]Les mystères de la lettre Nûn[/HEADING] par René Guénon [Publié dans les Études Traditionnelles, août-septembre 1938. Repris dans les [I]Symboles fondamentaux de la Science sacrée[/I], chap. XXIII.] [B]La lettre nûn, dans l’alphabet arabe comme dans l’alphabet hébraïque, a pour rang 14 et pour valeur numérique 50[/B] ; mais en outre, dans l’alphabet arabe, elle occupe une place plus particulièrement remarquable, car [B]elle termine la première moitié de cet alphabet,[/B] le nombre total des lettres de celui-ci étant de 28, au lieu de 22 dans l’alphabet hébraïque. Quant à ses correspondances symboliques, cette lettre est considérée surtout, dans la tradition islamique, comme représentant El-Hût, la [B]baleine[/B], ce qui est d’ailleurs en accord avec le sens originel du mot nûn lui-même qui la désigne, et qui signifie aussi « [B]poisson[/B] » ; et c’est en raison de cette signification que [B]Seyidnâ Yûnus (le prophète Jonas) est appelé Dhûn-Nûn[/B]. Ceci est naturellement en rapport avec le symbolisme général du poisson et plus spécialement avec certains des aspects que nous avons envisagés ici dans l’étude précédente, notamment, comme nous allons le voir, celui du « poisson-sauveur », que ce soit le Matsya avatâra de la tradition hindoue ou l’Ichthus des premiers chrétiens. La baleine, à cet égard, joue aussi le même rôle qui est joué ailleurs par le dauphin, et, comme celui-ci, elle correspond au signe zodiacal du Capricorne, en tant que porte solsticiale donnant accès à la « voie ascendante » ; mais c’est peut-être avec le Matsya-avatâra que la similitude est la plus frappante comme le montrent les considérations tirées de la forme de la lettre nûn, surtout si on les rapproche de l’histoire biblique du prophète Jonas. Pour bien comprendre ce dont il s’agit, il faut tout d’abord se souvenir que Vishnu, se manifestant sous la forme du poisson (Matsya), ordonne à Satyavrata, le futur Manu Vaivaswata, de construire l’arche dans laquelle devront être enfermés les germes du monde futur, et que, sous cette même forme, il guide ensuite l’arche sur les eaux pendant le cataclysme qui marque la séparation des deux Manvantaras successifs. Le rôle de Satyavrata est ici semblable à celui de Seyidnâ Nûh (Noé), dont l’arche contient également tous les éléments qui serviront à la restauration du monde après le déluge ; peu importe d’ailleurs que l’application qui en est faite soit différente, en ce sens que le déluge biblique, dans sa signification la plus immédiate, parait marquer le début d’un cycle plus restreint que le Manvantara ; si ce n’est pas le même événement, ce sont du moins deux événements analogues, où l’état antérieur du monde est détruit pour faire place à un état nouveau (2). Si maintenant nous comparons l’histoire de Jonas à ce que nous venons de rappeler, nous voyons que la baleine, [B]au lieu de jouer seulement le rôle du poisson conducteur de l’arche, s’identifie en réalité à l’arche elle même[/B] ; en effet, Jonas demeure enfermé dans le corps de la baleine, comme Satyavrata et Noé dans l’arche, pendant une période qui est aussi pour lui, sinon pour le monde extérieur, une période d’« obscuration », correspondant à l’intervalle entre deux états ou deux modalités d’existence ; ici encore, la différence n’est que secondaire, les mêmes figures symboliques étant toujours, en fait, susceptibles [B]d’une double application macrocosmique et microcosmique.[/B] On sait d’ailleurs que la sortie de Jonas du sein de la baleine a toujours été regardée comme un [B]symbole de résurrection,[/B] donc de passage à un nouvel état ; et ceci doit être rapproché, d’autre part, du sens de « [B]naissance[/B] » qui, dans la Kabbale hébraïque surtout, s’attache à la lettre nûn, et qu’il faut entendre spirituellement comme une « nouvelle naissance », c’est-à-dire une régénération de l’être individuel ou cosmique. 1 — [Publié dans É. T., août-sept. 1938.] 2 — Cf. Le Roi du Monde, ch. XI. [URL unfurl="true"]https://www.themathesontrust.org/library/les-mysteres-de-la-lettre-nun[/URL] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Islam
La plume
Haut