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[QUOTE="David39, post: 17649780, member: 315454"] C’est ce qu’indique très nettement la forme de la lettre arabe nûn : cette lettre est constituée par la moitié inférieure d’une circonférence, et par un point qui est le centre de cette même circonférence. [B]Or, la demi-circonférence inférieure est aussi la figure de l’arche flottant sur les eaux, et le point qui se trouve à son intérieur représente le germe qui y est contenu ou enveloppé ; la position centrale de ce point montre d’ailleurs qu’il s’agit en réalité du « germe d’immortalité », du « noyau » indestructible qui échappe à toutes les dissolutions extérieures.[/B] On peut remarquer aussi que la demi-circonférence, avec sa convexité tournée vers le bas, est [B]un des équivalents schématiques de la coupe[/B] ; comme celle-ci, elle a donc, en quelque sorte, le sens d’une « [B]matrice[/B] » dans laquelle est enfermé ce germe non encore développé, et qui, ainsi que nous le verrons par la suite, s’identifie à la moitie inférieure ou « terrestre » de l’« [B]Œuf du Monde[/B] (3) ». [B]Sous cet aspect d’élément « passif » de la transmutation spirituelle, El-Hût est aussi, d’une certaine façon, la figure de toute individualité, en tant que celle-ci porte le « germe d’immortalité » en son centre, qui est représenté symboliquement comme le cœur [/B]; et nous pouvons rappeler à ce propos les rapports étroits, que nous avons déjà exposés en d’autres occasions du symbolisme du cœur avec celui de la coupe et avec celui de l’« Œuf du Monde ». Le développement du germe spirituel implique que l’être sort de son état individuel, et du milieu cosmique qui en est le domaine propre, de même que c’est en sortant du corps de la baleine que Jonas est « ressuscité » ; et si l’on se souvient de ce que nous avons écrit précédemment on comprendra sans peine que cette sortie est encore la même chose que celle de la caverne initiatique, dont la concavité même est aussi représentée par celle de la demi-circonférence du nûn. La « nouvelle naissance » suppose nécessairement la mort à l’ancien état, qu’il s’agisse d’un individu ou d’un monde ; mort et naissance ou résurrection, ce sont là deux aspects inséparables l’un de l’autre, car ce ne sont en réalité que les deux faces opposées d’un même changement d’état. [B]Le nûn, dans l’alphabet, suit immédiatement le mîm, qui a parmi ses principales significations celle de la mort (el-mawt), et dont la forme représente l’être complètement replié sur lui-même, réduit en quelque sorte à une pure virtualité,[/B] à quoi correspond rituellement l’attitude de la prosternation ; mais cette virtualité, qui peut sembler un anéantissement transitoire, devient aussitôt, par la concentration de toutes les possibilités essentielles de l’être en [B]un point unique et indestructible[/B], le germe même d’où sortiront tous ses développements dans les états supérieurs. 3 — Par un curieux rapprochement, ce sens de « matrice » (la yoni sanscrite) se trouve aussi impliqué dans le mot grec delphus, qui est en même temps le nom du dauphin. Il convient de dire que le symbolisme de la baleine n’a pas seulement un aspect « bénéfique », mais aussi un aspect « maléfique », ce qui, outre les considérations d’ordre général sur le double sens des symboles, se justifie encore plus spécialement par sa connexion avec les deux formes de la mort et de la résurrection sous lesquelles apparaît tout changement d’état suivant qu’on l’envisage d’un côté ou de l’autre, c’est-à-dire par rapport à l’état antécédent ou à l’état conséquent.[B] La caverne est à la fois un lieu de sépulture et un lieu de « renaissance », et, dans l’histoire de Jonas, la baleine joue précisément ce double rôle[/B] ; du reste, ne pourrait-on pas dire que le Matsya-avatâra lui-même se présente d’abord sous l’apparence néfaste d’annonciateur d’un cataclysme, avant de devenir le « sauveur » dans ce cataclysme même ? D’autre part, l’aspect « maléfique » de la baleine s’apparente manifestement au Léviathan hébraïque (4) ; mais il est surtout représenté, dans la tradition arabe, par les « filles de la baleine » (benât el-Hût), qui au point de vue astrologique, équivalent à Râhn et Kêtu dans la tradition hindoue, notamment en ce qui concerne les éclipses, et qui, dit-on, « boiront la mer » au dernier jour du cycle, en ce jour où « les astres se lèveront à l’Occident et se coucheront à l’Orient ». Nous ne pouvons insister davantage sur ce point sans sortir entièrement de notre sujet ; mais nous devons tout au moins appeler l’attention sur le fait qu’on retrouve encore ici un rapport immédiat avec la fin du cycle et le changement d’état qui s’ensuit, car cela est très significatif et apporte une nouvelle confirmation aux considérations précédentes. [URL unfurl="true"]https://www.themathesontrust.org/library/les-mysteres-de-la-lettre-nun[/URL] [/QUOTE]
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