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[QUOTE="David39, post: 17649781, member: 315454"] Revenons maintenant à la forme de la lettre nûn, qui donne lieu à une remarque importante au point de vue des [B]relations qui existent entre les alphabets des différentes langues traditionnelles[/B] : dans l’alphabet sanscrit, la lettre correspondante na, ramenée à ses éléments géométriques fondamentaux, se compose également d’une demi-circonférence et d’un point ; mais ici, la convexité étant tournée vers le haut, c’est la moitié supérieure de la circonférence, et non plus sa moitié inférieure comme dans le nûn arabe. [B]C’est donc la même figure placée en sens inverse, ou, pour parler plus exactement, ce sont deux figures rigoureusement complémentaires l’une de l’autre ; en effet, si on les réunit, les deux points centraux se confondant naturellement, on a le cercle avec le point au centre, figure du cycle complet, qui est en même temps le symbole du Soleil dans l’ordre astrologique et celui de l’or dans l’ordre alchimique (5). De même que la demi-circonférence inférieure est la figure de l’arche, la demi-circonférence supérieure est celle de l’arc-en-ciel, qui en est l’analogue dans l’acception la plus stricte du mot, c’est-à-dire avec l’application du « sens inverse » ; ce sont aussi les deux moitiés de l’« Œuf du Monde », l’une « terrestre », dans les « eaux inférieures », et l’autre « céleste » dans les « eaux supérieures »[/B] ; et la figure circulaire, qui était complète au début du cycle, avant la séparation de ces deux moitiés, doit se reconstituer à la fin du même cycle (6). On pourrait donc dire que la réunion des deux figures dont il s’agit représente l’accomplissement du cycle, par la jonction de son commencement et de sa fin, d’autant plus que, si on les rapportent plus particulièrement au symbolisme « solaire », la figure du na sanscrit correspond au Soleil levant et celle du nûn arabe au Soleil couchant. D’autre part, [B]la figure circulaire complète est encore habituellement le symbole du nombre 10, le centre étant 1 et la circonférence 9 ; mais ici, étant obtenue par l’union de deux nûn, elle vaut 2 x 50 = 100 = 10², ce qui indique que c’est dans le « monde intermédiaire » que doit s’opérer la jonction[/B] ; celle-ci est en effet impossible dans le monde inférieur qui est le domaine de la division et de la « séparativité », et par contre, elle est toujours existante dans le monde supérieur où elle est réalisée principiellement en mode permanent et immuable dans l’« éternel présent ». 4 — Le Makara hindou, qui est aussi un monstre marin, bien qu’ayant avant tout la signification « bénéfique » attachée au signe du Capricorne dont il occupe la place dans le Zodiaque, n’en a pas moins, dans beaucoup de ses figurations, quelques traits qui rappellent le symbolisme « typhonien » du crocodile. 5 — On pourra se rappeler ici le symbolisme du « Soleil spirituel » et de l’« Embryon d’or » (Hiranyagarbha) dans la tradition hindoue ; de plus, suivant certaines correspondances, le nûn est la lettre planétaire du Soleil. À ces remarques déjà longues, nous n’ajouterons plus qu’un mot, pour en marquer le rapport avec une question à laquelle il a été fait allusion ici dernièrement (7) : ce que nous venons de dire en dernier lieu permet d’entrevoir que l’accomplissement du cycle, tel que nous l’avons envisagé, doit avoir une certaine corrélation, dans l’ordre historique, avec la rencontre des deux formes traditionnelles qui correspondent à son [B]commencement et à sa fin,[/B] et qui ont respectivement pour langues sacrées le sanscrit et l’arabe : la tradition hindoue, en tant qu’elle représente l’héritage le plus direct de la Tradition primordiale, et la tradition islamique, en tant que « sceau de la Prophétie » et, par conséquent, forme ultime de l’orthodoxie traditionnelle pour le cycle actuel. 6 — Cf. Le Roi du Monde, ch. XI. 7 — F. Schuon, Le Sacrifice, dans É. T., avril 1938, p. 137, note 2. [URL unfurl="true"]https://www.themathesontrust.org/library/les-mysteres-de-la-lettre-nun[/URL] [/QUOTE]
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