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[QUOTE="David39, post: 17979974, member: 315454"] Conclusion: Ça sert à faire [B]causer[/B] 🌬 Commes les oiseaux mon petit rossignol 🐦 [HEADING=2]On ne parle jamais tout seul[/HEADING] Parler, pour quoi faire ? En tout cas, pour en parler, je ne vais pas parler tout seul. D’ailleurs, on parle rarement tout seul. Déjà, quand on est seul, on a quand même sans arrêt comme des tas d’oiseaux qui piaillent dans nos têtes. Et pour parler, on en attrape un, comme ça presque en passant. Lorsqu’il s’agit de prendre la parole, en public, de soutenir un propos, nous ne la prenons pas seul. Nous la prenons en étant accompagnés, soutenus. Alors prendre la parole sur la parole… Je ne vais pas parler tout seul. Dans mon propos circuleront plusieurs voix, plusieurs instances. C’est que nous parlons toujours avec et depuis d’autres paroles déjà proférées, par nous-même mais le plus souvent par d’autres. Nous les reprenons, nous les citons, nous nous les approprions, nous les poussons au-delà d’elles-mêmes, nous nous en différencions, nous polémiquons avec elles. Nous sommes en permanence, de façon plus ou moins consciente, en discussion, en dialogue, avec d’autres, en appui, dans le corps même de nos paroles. Tous ces oiseaux qui piaillent… Par exemple, nous pourrions déjà entendre, dans ce propos liminaire, les échos plus ou moins lointains et déformés de Jean Oury, Donald Winnicott, Mikhaïl Bakhtine…, qui sont, pour moi, des êtres de discours, de mon petit panthéon discursif personnel. Nos paroles à venir sont tissées de paroles déjà parlées. [LIST] [*][URL='https://www.bladi.info/javascript%3Avoid(0);']Article[/URL] [/LIST] [HEADING=2]On ne parle jamais tout seul[/HEADING] Parler, pour quoi faire ? En tout cas, pour en parler, je ne vais pas parler tout seul. D’ailleurs, on parle rarement tout seul. Déjà, quand on est seul, on a quand même sans arrêt comme des tas d’oiseaux qui piaillent dans nos têtes. Et pour parler, on en attrape un, comme ça presque en passant. Lorsqu’il s’agit de prendre la parole, en public, de soutenir un propos, nous ne la prenons pas seul. Nous la prenons en étant accompagnés, soutenus. Alors prendre la parole sur la parole… Je ne vais pas parler tout seul. Dans mon propos circuleront plusieurs voix, plusieurs instances. C’est que nous parlons toujours avec et depuis d’autres paroles déjà proférées, par nous-même mais le plus souvent par d’autres. Nous les reprenons, nous les citons, nous nous les approprions, nous les poussons au-delà d’elles-mêmes, nous nous en différencions, nous polémiquons avec elles. Nous sommes en permanence, de façon plus ou moins consciente, en discussion, en dialogue, avec d’autres, en appui, dans le corps même de nos paroles. Tous ces oiseaux qui piaillent… Par exemple, nous pourrions déjà entendre, dans ce propos liminaire, les échos plus ou moins lointains et déformés de Jean Oury, Donald Winnicott, Mikhaïl Bakhtine…, qui sont, pour moi, des êtres de discours, de mon petit panthéon discursif personnel. Nos paroles à venir sont tissées de paroles déjà parlées. [HEADING=2]Parler, pour quoi faire ?[/HEADING] Mais, au fait…, à quoi ça sert de parler ? Parler, pour quoi faire ? Remarquons qu’il s’agit d’une question qui enveloppe la possibilité d’un choix, d’une décision. Nous pourrions parler comme nous pourrions ne pas parler. Et aussi, nous pourrions choisir notre intentionnalité. « Parler, pour quoi faire ? » implique que parler vise à faire quelque chose, mais quoi ? Et aussi que, si ce « quelque chose » n’est pas visé, il resterait loisible de s’abstenir de parler. À la limite, « quelqu’un », un « pouvant parler » qui ne viserait jamais ce « quelque chose à faire » serait ainsi susceptible de ne jamais parler. De persister hors du langage… Mais est-ce si sûr que nous ayons le choix ? Nous est-il vraiment possible de ne pas parler alors que c’est notre aptitude au langage qui nous caractérise ? Suite de l'article en suivant le lien: [URL unfurl="true"]https://www.cairn.info/revue-de-l-enfance-et-de-l-adolescence-2016-2-page-17.htm[/URL] [/QUOTE]
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