Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Islam
La polygamie en Islam
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Poqitocabeza, post: 16412797, member: 373374"] b– Dans le deuxième cas, c’est-à-dire si la particule « [B]in[/B] » exprime un état conditionnel, l’on traduit ainsi : « [B][I]et si[/I]/wa in[/B] [B][I]vous craigniez de ne pas être équitables envers les orphelins[/I][/B] ». Nous venons de le démontrer, cette formulation ne s’articule pas logiquement avec l’apodose : « [B][I]alors[/I]/fa[I] épousez donc…[/I][/B] ». Cela implique syntaxiquement qu’il y ait une proposition sous-entendue/[B]taqdîr[/B] qui rétablisse la logique : « [B][I]et si vous craigniez de ne pas être équitables envers les orphelins[/I][/B] [[I]mais vous ne le craignez pas[/I]] [B][I]alors épousez donc…[/I][/B]». Ainsi, la cohérence est retrouvée et cette construction propre au style coranique exprime le sens suivant : « [I]puisque vous ne craignez pas de spolier les orphelins de leurs biens, alors continuez aussi à commettre cette autre injustice qu’est la polygamie[/I] ». Dès lors, l’analogie que ce verset établit entre l’injustice faite aux orphelins et celle commise envers les femmes est logique. Rappelons que cette situation n’avait à l’époque rien de théorique. Par suite, la deuxième condition est tout aussi cohérente : « [B][I]mais si[/I]/fa in[/B] [B][I]vous craignez vraiment[/I] [I]de ne pas être justes [/I][/B]», c’est-à-dire en pratiquant malgré tout la polygamie, et tout comme vous craindriez vraiment de ne pas abuser des biens des orphelins, « [B][I]alors[/I][/B] [épousez-en] [B][I]une seule [/I][/B]». La conclusion du verset confirme immédiatement que pour le Coran la monogamie est la seule solution réellement éthique : « [B][I]et cela est plus à même à ce que vous ne vous écartiez pas du juste[/I][/B] ». Enfin, cette position coranique en faveur de la monogamie est confirmée sans ambiguïté au [I]v129[/I] de la même sourate en un passage traitant aussi de la protection des femmes au sein du couple : « [B][I]vous ne pourriez être équitables entre vos femmes, quand bien même le désireriez-vous… [/I][/B]». L’analogie entre le préjudice subi par les orphelins et les coépouses est donc clairement établie. Nous ajouterons que la compréhension du [I]v127[/I], en dehors de la surinterprétation dont il a fait l’objet, nous apprend que les primo-musulmans avaient compris les versets référents S4.V2-6 comme étant relatifs à la problématique des orphelins et des veuves et qu’ils ne légiféraient donc pas sur la polygamie, voir : [I]v127[/I] : Sourates An nisa Dernier élément notable du point de vue de l’analyse sémantique, le segment-clef [B]mathnâ wa thulâtha wa rubâ‘[/B] est au cœur d’une manipulation patente. En effet, les commentateurs assurent que cette expression se comprend comme signifiant [I]deux, trois ou quatre[/I] femmes, ce qui limiterait de fait la polygamie à quatre coépouses et renforcerait à contrario l’idée que le Coran a légiféré quant à la polygamie. Or, en arabe, [I]deux, trois ou[/I] [I]quatre[/I] se dit : [B]ithnân wa thalâtha wa arba‘a[/B] et la forme particulière employée par le Coran : [B]mathnâ wa thulâtha wa rubâ‘ [/B]signifie exactement selon tous les lexiques de la langue : [I]par deux, et par trois, et par quatre[/I]. Il est donc dit : « [I]épousez donc les femmes[/I] [I]par deux, et par trois, et par quatre [/I]»[I], [/I]ce qui à bien comprendre concerne le fait d’épouser deux femmes à la fois, ou trois à la fois, ou quatre à la fois. En soi, cela ne limite en rien le nombre de coépouses, au contraire, puisqu’il est ainsi possible d’épouser autant de fois que l’on veut deux ou trois ou quatre femmes à la fois. Telles devaient donc être les habitudes des Arabes aisés qui ainsi exposaient leurs richesses et leur puissance, il en était en quelque sorte du nombre de femmes comme du nombre de chameaux. En tenant compte des résultats de sens précédents, le segment [B]mathnâ wa thulâtha wa rubâ‘/[/B][I]par deux, et par trois, et par quatre[/I] se comprend alors dans le sens d’une critique de la polygamie, conformément au propos de l’ensemble du verset. Il ne s’agit donc pas de limiter le nombre de coépouses, proposition linguistiquement impossible, mais bien de critiquer l’injustice inhérente à la polygamie en dénonçant la pratique des Arabes de cette époque. Le sens du propos est globalement ainsi : « [I]tout comme vous ne craignez pas de spolier les orphelins, alors persistez dans l’injustice en continuant à épouser les femmes comme vous le faisiez : par deux, par trois et par quatre.[/I] » [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Islam
La polygamie en Islam
Haut