La sélection fera-t-elle officiellement son entrée dans nos universités à la rentrée 2018 ?
Plus de trente ans après l’échec de la loi Devaquet, qui voulait l’introduire dans nos facultés, le Premier ministre Edouard Philippe a en tout cas annoncé début juillet la mise en place
dès l’an prochain de "contrats de réussite étudiante",
qui permettront de préciser les "prérequis" nécessaires pour les filières universitaires.
C’était une promesse de campagne du candidat Macron.
Il faut dire que la situation actuelle des universités – tenues d’accueillir tous les bacheliers qui le souhaitent, contrairement aux filières courtes et aux grandes écoles – est devenue intenable avec des budgets stagnants et un flot croissant de nouveaux étudiants (+ 40.000 encore cette année).
Si certaines facs trient discrètement les élèves pour s’en sortir, beaucoup d’entre elles en sont réduites à les tirer au sort, et de plus en plus.

Un cas unique en Europe, car la plupart de nos voisins ont fini par se résoudre à sélectionner les jeunes.
Le pire, c’est que notre système universitaire, qui se veut égalitariste, est celui qui affiche le plus gros taux d’échec.
>> A lire aussi - Faut-il instaurer la sélection à l’université ?
https://cap.img.pmdstatic.net/scale.../70/be877853-a4bb-4e2e-916c-9c6b7dbfb73a.jpeg
https://www.capital.fr/economie-pol...m_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco
mam
Plus de trente ans après l’échec de la loi Devaquet, qui voulait l’introduire dans nos facultés, le Premier ministre Edouard Philippe a en tout cas annoncé début juillet la mise en place
dès l’an prochain de "contrats de réussite étudiante",
qui permettront de préciser les "prérequis" nécessaires pour les filières universitaires.
C’était une promesse de campagne du candidat Macron.
Il faut dire que la situation actuelle des universités – tenues d’accueillir tous les bacheliers qui le souhaitent, contrairement aux filières courtes et aux grandes écoles – est devenue intenable avec des budgets stagnants et un flot croissant de nouveaux étudiants (+ 40.000 encore cette année).
Si certaines facs trient discrètement les élèves pour s’en sortir, beaucoup d’entre elles en sont réduites à les tirer au sort, et de plus en plus.
Un cas unique en Europe, car la plupart de nos voisins ont fini par se résoudre à sélectionner les jeunes.
Le pire, c’est que notre système universitaire, qui se veut égalitariste, est celui qui affiche le plus gros taux d’échec.
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