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[QUOTE="DKKRR, post: 14990562, member: 387287"] [B][U]Voilà les conditions de réalisation de ces "bienfaits" que citent actuellement, pour minorer les responsabilités, des gens comme Monsieur FN concernant la colonisation :[/U][/B] [I]«J'ai vu construire des chemins de fer; on rencontrait du matériel sur les chantiers. Ici, que du nègre! Le Nègre remplaçait la machine, le camion, la grue; pourquoi pas l'explosif aussi?...[/I] [I]Pour porter les barils de ciment de 103 kg, "les batignolles" n'avaient pour tout matériel qu'un bâton et la tête de deux Nègres! Epuisés, maltraités, loin de toute surveillance européenne, blessés, amaigris, désolés, les Nègres mouraient en masse (…) C’était la grande fonte des Nègres…! Les huit mille hommes promis aux Batignolles ne furent bientôt plus que cinq mille, puis quatre mille puis deux mille. Puis dix-sept cent! Il fallut remplacer les morts, recruter derechef. À ce moment, que se passa-t-il?[/I] [I]Ceci: dès qu’un Blanc se mettait en route, un même cri se répandait: [/I]"La machine!"[I]. Tous les nègres savaient que le Blanc venait chercher des hommes pour le chemin de fer; ils fuyaient. "Vous-mêmes, disaient-ils à nos missionnaires, vous nous avez appris qu’il ne fallait pas se suicider. Or, aller à [/I]la machine[I], c’est courir à la mort". Ils gagnaient les bois, les bords du Tchad, le Congo belge, l’Angola (…) Nous nous mettions à la poursuite des fugitifs. Nos tirailleurs les attrapaient au vol, au lasso, comme ils pouvaient! On en arriva aux représailles. Des villages entiers furent punis. (…) Il faut accepter le sacrifice de 6 à 8000 hommes, disait Monsieur Antonetti, ou renoncer au chemin de fer!"[/I] [I]Le sacrifice fut plus considérable. A ce jour, ce pendant il ne dépasse pas dix-sept mille. Et il ne nous reste plus que trois cent km de voie ferrée à construire!»[/I] [/QUOTE]
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