L'opinion a soif de réformes et de démocratie, mais reste attachée au symbole monarchique.
Dix jours après le discours du roi promettant une réforme de la Constitution, ils étaient de nouveau des milliers, ce dimanche 20 mars, à manifester sous un chaud soleil de printemps dans les rues de Rabat et d'autres villes du Maroc pour réclamer "la dignité, la liberté et la justice sociale". Dans la capitale, certains manifestants s'étaient drapés dans des drapeaux marocains ou berbères. En queue de cortège, les islamistes brandissaient des corans. Banderoles, pancartes et slogans traduisaient le refus unanime d'un changement qui ne déboucherait pas sur une vraie monarchie parlementaire.
En promettant une révision des institutions du royaume, Mohammed VI espérait peut-être mettre un terme à la vague contestataire. Il a en réalité ouvert un débat qui bouscule tous les tabous. "Un roi qui règne et ne gouverne pas", pouvait-on lire, ici et là, sur les pancartes. Ou encore: "Article 19, dégage!" en référence à l'article de la Constitution qui proclame le monarque commandeur des croyants.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/la-revolution-tranquille-du-maroc_974671.html
Dix jours après le discours du roi promettant une réforme de la Constitution, ils étaient de nouveau des milliers, ce dimanche 20 mars, à manifester sous un chaud soleil de printemps dans les rues de Rabat et d'autres villes du Maroc pour réclamer "la dignité, la liberté et la justice sociale". Dans la capitale, certains manifestants s'étaient drapés dans des drapeaux marocains ou berbères. En queue de cortège, les islamistes brandissaient des corans. Banderoles, pancartes et slogans traduisaient le refus unanime d'un changement qui ne déboucherait pas sur une vraie monarchie parlementaire.
En promettant une révision des institutions du royaume, Mohammed VI espérait peut-être mettre un terme à la vague contestataire. Il a en réalité ouvert un débat qui bouscule tous les tabous. "Un roi qui règne et ne gouverne pas", pouvait-on lire, ici et là, sur les pancartes. Ou encore: "Article 19, dégage!" en référence à l'article de la Constitution qui proclame le monarque commandeur des croyants.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/la-revolution-tranquille-du-maroc_974671.html