Mais bien sûr fiston, personne ne t'empêche de t'abreuver sur Twitter, centre de la désinformation reconnu par une multitude d'analyses sociologiques
.
Tout comme de préférer croire le patron du FSB, aux ordres de Poutine, qui répète sagement le discours qu'on lui dit de dire, sans la moindre preuve pour étayer ses propos, et dans l'un des pays du monde où la propagande d'État est la plus élaborée et la plus omniprésente.
Disons qu'entre une analyse faite par un spécialiste de terrain qui a passé des années à étudier le sujet de la présence des djihadistes en Ukraine , et un tweet de 144 caractères, tu préfères croire le second parce qu'il va dans le sens de l'alimentation de ton bilais de confirmation, qui te nourrit avec ce que tu as envie d'entendre.
Ton refus te lire l'étude sur les djihadistes est symptomatique, tout comme la manière dont tu tentes d'expédier la crédibilité des sources qui disent ce que tu n'aimes pas entendre: surtout ne pas bousculer le confort de tes petites certitudes mentales aprioristes
Tu es finalement un bon représentant de ce que le formatage d'esprit par Twitter engendre sur partie de la population qui s'y abreuve.
Bonne journée twitter-man.