La Sagesse pré philosophie des orientaux

Salaam :)
Je trouve intéressant que les anciens orientaux qu'on dépeint comme des gens sans bon sens, ait été quand même adeptes de sagesses, je n'ai pas trouvé les textes, mais ces liens wikipedia décrivent un peu leurs textes sur l'injustice et la divinité, ainsi que l'absurde (il faut pas non plus plaquer les idées d'aujourd'hui).
Evidemment leurs voisins grecs sont allés beaucoup plus loins mais c'est tout de même admirable ^^ à cela s'ajoute l'astronomie et les mathématiques :eek:
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Salaam :)
Je trouve intéressant que les anciens orientaux qu'on dépeint comme des gens sans bon sens, ait été quand même adeptes de sagesses, je n'ai pas trouvé les textes, mais ces liens wikipedia décrivent un peu leurs textes sur l'injustice et la divinité, ainsi que l'absurde (il faut pas non plus plaquer les idées d'aujourd'hui).
Evidemment leurs voisins grecs sont allés beaucoup plus loins mais c'est tout de même admirable ^^ à cela s'ajoute l'astronomie et les mathématiques :eek:

Ils me semblent avoir une vision résignée et fataliste de l’existence, face à des dieux oppresseurs et mystérieux. Ils acceptent docilement leur place dans le monde, malgré son absurdité et les malheurs...

C’est quand même intéressant de mettre en scène un personnage qui se révolte héroïquement contre les dieux, quoiqu’il n’envisage pas de nier leur existence même! Autre chose intéressante : les dieux n’interviennent pas dans le dialogue. Il s’agit d’un problème qui est situé dans le monde humain, sans utiliser de « tricherie » surnaturelle, contrairement à la Bible!
 
Ils me semblent avoir une vision résignée et fataliste de l’existence, face à des dieux oppresseurs et mystérieux. Ils acceptent docilement leur place dans le monde, malgré son absurdité et les malheurs...

C’est quand même intéressant de mettre en scène un personnage qui se révolte héroïquement contre les dieux, quoiqu’il n’envisage pas de nier leur existence même! Autre chose intéressante : les dieux n’interviennent pas dans le dialogue. Il s’agit d’un problème qui est situé dans le monde humain, sans utiliser de « tricherie » surnaturelle, contrairement à la Bible!
Ils avaient angoissé face à un monde absurde et des divinités indifférentes, il est possible que ce genre pensées aient exister depuis que l'homme est conscient?
Finalement l'homme a très vite pris conscience que le monde pouvais être absurde :/
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Ils avaient angoissé face à un monde absurde et des divinités indifférentes, il est possible que ce genre pensées aient exister depuis que l'homme est conscient?
Finalement l'homme a très vite pris conscience que le monde pouvais être absurde :/

En fait c’est peut-être bizarre ce que je vais dire, mais il y a bien des chances que les dieux comme catégorie de pensée religieuse n’aient pas existé avant le Néolithique.

Plusieurs des peuples ayant une technologie de l’âge de pierre croient pas en des dieux. Ils croient en des esprits et parfois en des forces magiques occultes inhérentes à certaines choses ou certains rituels. Ce n’est pas la même chose.

Donc pour les premiers humains (je parle d’il y a au moins 100 000 ans), le problème était sans doute de trouver certains esprits alliés, qui procurent à la tribu l’abondance et la victoire, tout en repoussant les esprits hostiles! Et dans cette forme de pensée, des échecs et de la misère subis par la tribu incitent à renier leurs esprits et à en chercher d’autres, plus efficaces. Et ce petit jeu peut se poursuivre indéfiniment, puisque le hasard de la vie va apporter tantôt le bonheur et tantôt le malheur, mais qui, pour ces peuples superstitieux, valideront ou invalideront le choix de leurs esprits!!

Je dois dire néanmoins que les premiers missionnaires chrétiens au Canada ont rapporté, lors de séjours chez des peuples autochtones, des phénomènes que nous appellerions paranormaux, que les Autochtones attribuaient bien naturellement à leurs esprits, mais que les missionnaires attribuaient à des démons!!
 
En fait c’est peut-être bizarre ce que je vais dire, mais il y a bien des chances que les dieux comme catégorie de pensée religieuse n’aient pas existé avant le Néolithique.

Plusieurs des peuples ayant une technologie de l’âge de pierre croient pas en des dieux. Ils croient en des esprits et parfois en des forces magiques occultes inhérentes à certaines choses ou certains rituels. Ce n’est pas la même chose.

Donc pour les premiers humains (je parle d’il y a au moins 100 000 ans), le problème était sans doute de trouver certains esprits alliés, qui procurent à la tribu l’abondance et la victoire, tout en repoussant les esprits hostiles! Et dans cette forme de pensée, des échecs et de la misère subis par la tribu incitent à renier leurs esprits et à en chercher d’autres, plus efficaces. Et ce petit jeu peut se poursuivre indéfiniment, puisque le hasard de la vie va apporter tantôt le bonheur et tantôt le malheur, mais qui, pour ces peuples superstitieux, valideront ou invalideront le choix de leurs esprits!!

Je dois dire néanmoins que les premiers missionnaires chrétiens au Canada ont rapporté, lors de séjours chez des peuples autochtones, des phénomènes que nous appellerions paranormaux, que les Autochtones attribuaient bien naturellement à leurs esprits, mais que les missionnaires attribuaient à des démons!!
Merci, mais qu'elles sont les differences entre Divinité polythéiste et esprits? Les 2 protégés, ils peuvent faire autant du bien que du mal.
Peut etre que les divinités ont plus de controle sur le court des événements, là où les esprits sont de simples forces?
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Merci, mais qu'elles sont les differences entre Divinité polythéiste et esprits? Les 2 protégés, ils peuvent faire autant du bien que du mal.
Peut etre que les divinités ont plus de controle sur le court des événements, là où les esprits sont de simples forces?

Je ne peux pas trop m'avancer sur la façon dont les spécialistes expliquent la différence entre les dieux et les esprits. Mais il y a au moins deux ou trois traits qui me viennent en tête, et que je propose comme hypothèses :

Les esprits, me semble-t-il, sont perçus comme de simples habitants du monde (et aussi dans bien des cas d'un monde invisible), tandis que les dieux sont perçus comme des souverains ou des « seigneurs ». On peut s'allier aux esprits, on peut avoir à les apaiser afin qu'ils nous laissent tranquilles, mais face aux dieux, on ne peut que se soumettre et obéir. Nous sommes leurs sujets. Cela suppose en particulier que les personnes trouvent normale une organisation sociale hiérarchique : la caste des dirigeants, en général le roi et sa cour, et soumis à eux, la caste des sujets, à qui il incombe d'obéir sans discuter... Or, précisément, ce genre de sociétés très stratifiées devient monnaie courante à partir du Néolitithique.

Les esprits peuvent être perçus comme plus puissants que les humains, ou encore ils peuvent connaître plus de choses que les humains, mais on ne les voient pas forcément comme des êtres infiniment plus nobles ou infiniment supérieurs, ou « transcendants ». Alors que cette transcendance, ce fossé ontologique, se perçoit mieux entre les humains et les dieux.

Souvent, pour les dieux, on érige des lieux de culte, souvent appelés temples. Ces lieux de culte sont administrés par une caste de prêtres (et l'accès à la charge de prêtre est régulé). Souvent les prêtres doivent apprendre beaucoup de techniques et de formules rituelles à la perfection. Typiquement, on offre dans les temples des sacrifices aux dieux, ou on fait des rituels qui symbolisent des sacrifices de façon plus ou moins abstraite (comme dans le cas de l'eucharistie chez les catholiques). Souvent il y a d'autres rituels : des prières codifiées, des hymnes, des prosternations... Cela suppose une certaine technologie (pour édifier des temples), et une division sociale du travail (il faut pouvoir maintenir une caste de prêtres distincte des « producteurs de richesses » de sorte que les prêtres passent tout leur temps à se consacrer à leur fonction propre). Et encore cela, ce genre de sociétés émerge principalement au Néolithique, et elle reçoit un appui substantiel avec l'invention de l'écriture.
 
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