Les étudiants et migrants subsahariens ont donné un second souffle à des églises du Maroc, en mal dadeptes pendant plusieurs années. Ils ont changé le style de ces lieux de culte chrétien, les rendant nettement plus festifs.
«On est passé dune église dEuropéens colons dans les années davant lindépendance du Maroc, à une église presque vide durant les décennies 80 et 90 du siècle dernier. Les anciens qui sont restés ont disparu lun après lautre et leurs enfants ont quitté le Maroc. Au temple, on se retrouvait avec 5 ou 6 personnes au culte», lance demblée le pasteur Samuel Amedro qui est à la tête du temple protestant de Casablanca, situé pas loin de la maison Peugeot sur le bd. des FAR. Il était même question de la fermeture de la paroisse. Puis comme par miracle, les fidèles ont repris le chemin du temple, par dizaines, par centaines. Alléluia ! A lorigine de ce regain dintérêt pour cette bâtisse, symbole de léglise réformée, les milliers détudiants subsahariens qui ont choisi le Maroc comme destination pour leurs études universitaires. Comme les écoles et universités marocaines sont parmi les meilleures dans lunivers francophone africain, ces étudiants de lAfrique subsaharienne investissent universités, écoles dingénieurs et de commerce, à la recherche dun diplôme meilleur que les certificats locaux.
http://www.lavieeco.com/news/societe/la-seconde-jeunesse-des-eglises-du-maroc-20856.html
«On est passé dune église dEuropéens colons dans les années davant lindépendance du Maroc, à une église presque vide durant les décennies 80 et 90 du siècle dernier. Les anciens qui sont restés ont disparu lun après lautre et leurs enfants ont quitté le Maroc. Au temple, on se retrouvait avec 5 ou 6 personnes au culte», lance demblée le pasteur Samuel Amedro qui est à la tête du temple protestant de Casablanca, situé pas loin de la maison Peugeot sur le bd. des FAR. Il était même question de la fermeture de la paroisse. Puis comme par miracle, les fidèles ont repris le chemin du temple, par dizaines, par centaines. Alléluia ! A lorigine de ce regain dintérêt pour cette bâtisse, symbole de léglise réformée, les milliers détudiants subsahariens qui ont choisi le Maroc comme destination pour leurs études universitaires. Comme les écoles et universités marocaines sont parmi les meilleures dans lunivers francophone africain, ces étudiants de lAfrique subsaharienne investissent universités, écoles dingénieurs et de commerce, à la recherche dun diplôme meilleur que les certificats locaux.
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