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La situation économique de l'algérie s'aggrave
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[QUOTE="krouk, post: 13645937, member: 374977"] Suite : .......... En effet, le dollar s’est fortement apprécié face à l’euro, au point d’atteindre la quasi-parité la semaine derrière, ce qui peut d’ailleurs expliquer que cette dernière se reflète dans les cotations du dinar face au dollar et à l’euro. D’ailleurs, on insiste du côté de l’autorité monétaire que le modèle de calcul du taux de change effectif réel n’a pas changé et qu’il a d’ailleurs été éprouvé. Et d’ajouter que le taux de change effectif réel demeure apprécié, écartant ainsi toute allusion à une forme de dévaluation en catimini ou de manipulation politique du taux de change de la monnaie nationale. Un avis que ne partagent pourtant pas les économistes. L’ex-cadre de la Banque centrale, Mohamed Ghernaout, pense que l’évolution de la parité dans ce sens précis peut en partie être justifiée par les fluctuations du taux de change sur les marchés internationaux, dans la mesure où le dinar a commencé à se déprécier face au dollar pratiquement au moment où le dollar a commencé à s’apprécier face à l’euro, en avril 2014. Il estime cependant que cet argument ne peut pas expliquer, seul, l’évolution de la parité du dinar par rapport au dollar et à l’euro. Renflouer les caisses de l’état Le fait est que si le dinar s’est déprécié face au dollar, il devait s’apprécier face à l’euro dans les mêmes proportions, ce qui n’a pas été le cas. L’économiste estime également que la chute du dinar a été bien trop brutale pour s’expliquer par la simple fluctuation des marchés de change. Il explique ainsi que le dollar affichait une parité de fin de période à 78,10 DA en 2012, à 78,15 en 2013, à 78,49 au premier semestre 2014, à 79,89 au troisième trimestre 2014 pour finir l’année écoulée à 82,71 DA et à près de 100 DA aujourd’hui. Mohamed Ghernaout précise ainsi que l’objectif de cette dépréciation est de renflouer les caisses de l’Etat, dans la mesure où celle-ci a surtout accompagné la chute des cours du brut, dès juin 2014, laquelle s’est traduite par une baisse drastique des revenus dans un contexte où le gouvernement a engagé un important programme de dépenses publiques. Selon lui, c’est la manière la plus simple et la plus rapide d’engranger des revenus, technique d’ailleurs déjà éprouvée en 1991 et 1992. La dépréciation, poursuit l’économiste, permet ainsi d’engranger des recettes budgétaires supplémentaires sans pour autant trop affecter les prix à l’import et toucher au pouvoir d’achat des ménages, vu que l’essentiel des importations issues de la zone dollar est constitué de produits de base subventionnés. Et d’ajouter que la majorité des importations globales étant issues de la zone euro, les pouvoirs publics ont opté pour une légère appréciation avec le maintien d’une faible parité euro-dinar afin de ne pas emballer les achats. [/QUOTE]
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