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Actualités internationales
La syrie: pays du mal
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[QUOTE="muskatnuss, post: 12106913, member: 317380"] Il y a des passages sasissants dans ce récit. ça me fait penser à du Malaparte quand il parle de la guerre. "La ville était assiégée et se réduisait chaque jour, détruite pierre après pierre. Au début du mois de juin, le Hezbollah était sur le point de la prendre. L'ensemble des différentes factions rebelles (dont la katiba – l'unité – d'Abou Omar) a décidé d'enfoncer les lignes ennemies avec la population pour tenter de fuir dans une autre partie de la Syrie. De façon incroyable, ils ont, nous avons, réussi. Cela a été une épopée extraordinaire et terrible, avec des hommes, des femmes, des enfants, des handicapés et des personnes âgées marchant pendant douze heures, deux nuits consécutives, à travers la campagne. Un groupe de cinq à six mille personnes. Tout au long de cette marche sur les cailloux, un bruit sourd s'élevait de la foule, comme s'il ne s'agissait que d'un seul et même corps en mouvement. Lorsque les fusées éclairantes lancées par les soldats du régime pour permettre à l'artillerie et aux mitraillettes de les abattre illuminaient la scène, la campagne devenait éblouissante et ces milliers de gens se jetaient aussitôt à terre dans un silence incroyable. Et quand les fusées éclairantes, qui descendent tout doucement, finissaient par s'éteindre au sol, la foule se relevait comme un seul homme, reprenant sa route en laissant derrière elle son chapelet de morts. Au bout de la première nuit, l'armée est parvenue à bloquer notre avancée et tout le monde s'est dispersé dans les vergers et les champs, sans eau ni nourriture, pour attendre une autre nuit et essayer de repartir. Il n'y avait rien à manger. Juste les pêches sur les arbres, qui, en juin, étaient encore loin d'être mûres. Nous en avons écrasé pour manger le cœur et le noyau, qui étaient assez mous. Parfois quelques vieilles figures homériques s'avançaient seules vers les lignes de l'armée de Bachar, et elles étaient fauchées par les mitraillettes. Mais la chose la plus extraordinaire s'est produite lorsque, au coucher du soleil, toute cette foule s'est arrêtée pour prier. Les hommes d'Abou Omar ont croisé deux kalachnikovs à la tête du convoi des combattants pour entonner une prière guerrière. Un chant modulé s'est élevé au-dessus des champs et des bois pour demander à Dieu la victoire et la mort de leurs ennemis. Après quoi, la foule s'est dirigée droit vers l'ennemi, a enfoncé les lignes et, de façon incroyable, a passé les soldats." [/QUOTE]
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