Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
La Tunisie face au «syndrome algérien»
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="machir, post: 9481923, member: 310282"] Annuler les élections? Toute la question désormais est de savoir si cette tentation dannuler les élections va grossir et peser sur la suite des événements. Il faut dire quavec leur couverture alarmiste et manichéenne, les télévisions françaises ont plutôt tendance à jeter de lhuile sur le feu. «Pendant toute la campagne, ils nont parlé que des islamistes. Et, maintenant, ils font mine de sinquiéter du sort des démocrates. Ils servent aux spectateurs français lhistoire que ces derniers veulent regarder, c'est-à-dire lhabituel affrontement entre les bons et les mauvais, ces derniers étant les islamistes», sindigne un militant du PDM, pourtant peu suspect de sympathie pour Ennahda. Peut-on composer avec les islamistes? En fait, la situation tunisienne repose les mêmes questions qui avaient déchiré les intellectuels algériens mais aussi français dans les années 1990. Peut-on composer avec les islamistes? Peut-on leur faire confiance? Faut-il les laisser gouverner? A cela, les «éradicateurs», répondent par la négative. A linverse, les «dialoguistes», estiment que lon ne peut pas ne pas tenir compte de la volonté populaire. Pour les éradicateurs, les dialoguistes sont les «idiots utiles» de lislamisme. Et pour les dialoguistes, les éradicateurs sont des pyromanes qui poussent à laffrontement entre deux pans de la société au lieu de favoriser lémergence dun consensus. En 1991, dans le cas algérien, le rapport de force et lenvironnement international favorisaient les éradicateurs ce qui a permis au pouvoir algérien de mener la répression que lon sait. Aujourdhui, la situation est différente. En premier lieu, Ennahda nest pas seule sur léchiquier politique tunisien et sa large victoire ne doit pas faire oublier que plusieurs partis lui font face parmi lesquels le Congrès pour la République (CPR) de lopposant historique Moncef Marzouki et le parti Ettakatol de Mostefa Ben Jaafar. Ces deux formations auront un rôle déterminant dans les prochains mois selon quelles choisiront de travailler avec Ennahda ou de sopposer à elle frontalement comme le fera le PDP. «Travailler avec Ennahda ne signifie pas que nous adoptons ses thèses. Mais nous pensons que cest le meilleur moyen dempêcher les dérapages», affirme à ce sujet un responsable dEttakatol. [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
La Tunisie face au «syndrome algérien»
Haut