La ville de sidi slimane déclarée 56ème ville sans bidonvilles

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La ville de Sidi Slimane vient d’être déclarée cinquante sixième (56ème) ville sans bidonvilles, a indiqué, jeudi 26 mai 2016, le ministère de l’Habitat et de la politique de la ville.

Selon un communiqué du ministère, la déclaration de la ville de Sidi Slimane sans bidonvilles est le fruit de l’engagement et de l’adhésion effective des différents partenaires signataires du contrat de la ville de Sidi Slimane sans bidonvilles, à savoir le ministère et ses partenaires locaux (autorité locale, instances élues, associations et amicales…).

Dans ce sens, le contrat de la ville de Sidi Slimane vise le traitement des bidonvilles et l’amélioration des conditions de vie des populations de 13 quartiers d’Habitat non réglementaire à savoir (Jbirate Al ouad , Douar Jdid , Ouled Al Ghazi , Ouled Ziane, Lahjoura, Douar Lorka , Douar Ouled Bourenja, Douar Laghlalta, Douar Laouad, Douar Frimane, Abdesslamia, Sodea et Souk Laqdim).

Ces quartiers abritent 5.904 ménages, dont 2.012 ont bénéficié de lots de terrains pour recasement et 3.892 ménages ont bénéficié de la restructuration.

L’investissement total de ce programme s’élève à 214,72 milliards de dirhams (MMDH) dont la contribution du fonds de solidarité Habitat et Intégration Urbaine (FSHIU) est de 110,22 MMDH.

http://aujourdhui.ma/actualite/la-ville-de-sidi-slimane-declaree-56eme-ville-sans-bidonvilles
 
Salut,
Une bonne nouvelle, source d’espérance au niveau national, quand on prend la mesure du long chemin parcouru et des difficultés rencontrées.
La ville de Sidi Slimane est née dans les années 60, autour d'une "propriété" de colons, celle de feue Mme Priou, veuve du général Guillaume, par la création de deux pôles d'agglomérations : le quartier PAM (Programme Alimentaire Mondial) de 21 Ha et l'acquisition par la commune rurale d'un terrain de 8 ha, avec l'implantation d'un caidat et d'un souk, par la suite il y a eu la création des lotissements Essalam A et Essalam B, sous la houlette d'un groupe, puis d'autres lotissements ont vu le jour au fil du temps.

L'implantation de la sucrerie, de stations d’emballage d'agrume, de coopératives, favorisés par le périmètre irrigué ont contribué à attirer et à fixer des populations autour du centre, comme au développement de lotissements clandestins anarchiques et non réglementés à la périphérie.

L'exonération fiscale du secteur de l'agriculture a certainement contribué au retard de la mise à niveau des infrastructures, du fait de la faiblesse des ressources fiscales nécessaires au développement.

Située dans une plaine, l'extension de l'agglomération a été aussi limitée par les contraintes topographiques du bassin versant, du fait du déversement naturel, par gravité, des eaux usées directement dans l'oued, imposant une pente limite et une pollution certaine.
La qualité des voiries périphériques à la ville, laisse à désirer, les nids de poule trahissant des malfaçons ...
Le réseau d'adduction d'eau potable nécessite une maintenance constante de l'ONEP, du fait de ruptures de canalisation en fibrociment, par temps chaud, conséquentes selon les uns à l'absence de fourreau de sable et au travail du sous-sol.
Le réseau d'adduction des eaux d'irrigation est en détresse totale ...

D’après les banquiers, il y a deux grandes périodes de mouvement sur les comptes : période des labours et celle des récoltes, insinuant que les fonds produits par l'exploitation des fermes, migrent vers d'autres horizons et contribuent peu au développement de la Ville ...

Bref, il y a encore un long chemin à parcourir pour moderniser cette ville qui dispose pourtant de nombreux atouts ...
 
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