Ne vous étonnez pas si, dimanche, des êtres aux allures de morts-vivants défilent dans les rues. Car après la gay pride, voici la zombie pride, ou jour des zombies, une manifestation née en 2005 aux Etats-Unis qui déferle désormais dans 50 villes du monde. En France, cela a lieu à Paris et à Lyon.
Nest pas zombie qui veut
«Larmée des morts est en marche, rejoignez-nous», lance le site parisien de lévénement. Car nest pas zombie qui veut: il faut déjà sinscrire. Le sésame pour se faire maquiller par les organisateurs et, surtout, gagner le droit de sucer le sang des autres participants. Interdit dattaquer sur la population, précise le site officiel qui conseille néanmoins de venir avec des habits qui ne craignent rien.
Parmi les participants, des familles qui y voient un prélude à Halloween et des fans des films «La Nuit des morts-vivants», «Le Retour des morts-vivants» ou «Evil Dead». Voire du tube «Thriller» de Michael Jackson.
Lengouement pour le zombie
Car le zombie est tendance, bien plus que le vampire dailleurs. Ce qu'avait déjà écrit 20 Minutes. «Le vampire est passé de mode, son esthétique était très années 1990. Il était plus sérieux, connoté gothique, analyse Anthony Cecca*relli, photographe et animateur de ZombieHarbor.com, une communauté dédiée aux morts-vivants. Le zombie, lui, est subversif. Il s'affranchit de la mort, de ses chaînes, pour manger les vivants» et cest ce qui fait sa popularité.
A lorigine pourtant, le zombie était une victime bien vivante, à qui on administrait une drogue lui ôtant toute volonté. «C'est George A. Romero (le réalisateur de «La Nuit des morts-vivants», ndlr) qui en a fait un phénomène en inventant le zombie cannibale, explique Vincent Hermann, spécialiste du cinéma d'horreur. Cette invention a introduit le zombie gore, qui autorisait tous les excès.»
20minutes.fr
Nest pas zombie qui veut
«Larmée des morts est en marche, rejoignez-nous», lance le site parisien de lévénement. Car nest pas zombie qui veut: il faut déjà sinscrire. Le sésame pour se faire maquiller par les organisateurs et, surtout, gagner le droit de sucer le sang des autres participants. Interdit dattaquer sur la population, précise le site officiel qui conseille néanmoins de venir avec des habits qui ne craignent rien.
Parmi les participants, des familles qui y voient un prélude à Halloween et des fans des films «La Nuit des morts-vivants», «Le Retour des morts-vivants» ou «Evil Dead». Voire du tube «Thriller» de Michael Jackson.
Lengouement pour le zombie
Car le zombie est tendance, bien plus que le vampire dailleurs. Ce qu'avait déjà écrit 20 Minutes. «Le vampire est passé de mode, son esthétique était très années 1990. Il était plus sérieux, connoté gothique, analyse Anthony Cecca*relli, photographe et animateur de ZombieHarbor.com, une communauté dédiée aux morts-vivants. Le zombie, lui, est subversif. Il s'affranchit de la mort, de ses chaînes, pour manger les vivants» et cest ce qui fait sa popularité.
A lorigine pourtant, le zombie était une victime bien vivante, à qui on administrait une drogue lui ôtant toute volonté. «C'est George A. Romero (le réalisateur de «La Nuit des morts-vivants», ndlr) qui en a fait un phénomène en inventant le zombie cannibale, explique Vincent Hermann, spécialiste du cinéma d'horreur. Cette invention a introduit le zombie gore, qui autorisait tous les excès.»
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