L'administration Obama: Sales affaires

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La terre est en train de trembler sous la Maison-Blanche. Depuis 48 heures, c’est même une succession de séismes, dont l’administration Obama n’a pas fini de mesurer les effets!


1st :

L’affaire Benghazi, qui n’en finit pas de ressortir depuis six mois, l’attitude du gouvernement qui aurait essayé, en pleine campagne électorale, de dissimuler des failles de sécurité lors de l’attaque du consulat américain, est de plus en plus mise en cause.

2nd :

Les révélations sur des mises sur écoute de journalistes de l’Associated Press (AP), durant deux mois, sous couvert de lutte contre le terrorisme. Une menace sur les libertés individuelles avec laquelle les Américains ne plaisantent pas du tout, comme l'a montré une très sèche tribune du "New York Times" parue ce mercredi 15 mai.


3th :

Cet espion de la CIA arrêté en Russie, comme un vulgaire pied-Nickelé.

4th :

Et comme s’il n’y suffisait pas, voilà maintenant le scandale de l'IRS , la très puissante administration fiscale américaine, dont les républicains se sont emparés et qu’ils ne sont pas prêts de lâcher. "La question n’est pas de savoir qui doit démissionner, mais qui doit aller en prison", a déclaré ce mercredi matin John Boehner , porte-parole de la Chambre des représentants. Ambiance. L’ombre du Watergate a plané.

Les details :

Le redoutable "mot en I", pour Impeachment (destitution) a été prononcé… Certes, on n’en est pas là. N’empêche : c’est une sale affaire pour la Maison Blanche. Question : pourquoi l’IRS a-t-elle ciblé des particuliers ou des groupes ayant un lien avec le Tea Party ? Et surtout, que savait Obama ? Un rapport de l’inspection générale publié mardi pointe une série de défaillances au plus haut niveau de l’administration fiscale, qui semble avoir été incapable de contenir le zèle d’une partie de ses hommes bien décidés à en découdre avec les conservateurs. Les faits remontent à 2010.

Une petite équipe de Cincinnati, qui semble avoir agi de son propre chef, en toute impunité, s’est ainsi amusée à allonger les délais de réponse pour plusieurs groupes de soutien au Tea Party, qui réclamaient des exonérations fiscales, comme l’autorise la loi sur le financement politique. Elle s’est montrée particulièrement tatillonne et inquisitrice sur les informations, exigeant des listes précises de donateurs au-delà de ce qui est la norme. A l’été 2011, ces faits, avérés, sont remontés au plus haut niveau de l’IRS sans qu’aucune sanction n’ait été prise. L’un des dirigeants de l’administration fiscale l’aurait cependant reporté au Département du Trésor. Et ensuite ?
 
Obama devant la presse hier soir (Mercredi):

«Les agissements mis au jour sont inexcusables. Inexcusables, et les Américains ont le droit d’être en colère. Je suis en colère. Je ne tolérerai pas ce genre de comportement dans une administration, quelle qu’elle soit, mais en particulier à l’IRS»


Reponse immediate de John Boehner , porte-parole de la Chambre des représentants (un Republicain):

"La question n’est pas de savoir qui doit démissionner, mais qui doit aller en prison" ! :cool: :D





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2nd :

Les révélations sur des mises sur écoute de journalistes de l’Associated Press (AP), durant deux mois, sous couvert de lutte contre le terrorisme. Une menace sur les libertés individuelles avec laquelle les Américains ne plaisantent pas du tout, comme l'a montré une très sèche tribune du "New York Times" parue ce mercredi 15 mai.

« Des fuites liées à des questions de sécurité nationale peuvent mettre en danger des vies humaines », a expliqué M. Obama, interpellé à ce sujet lors d’une conférence de presse avec son hôte le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

« Elles peuvent mettre en danger les hommes et les femmes que j’ai envoyé sur le champ de bataille », ainsi que les agents de renseignement présents dans des pays étrangers, a remarqué le président. « Donc, je ne m’excuse pas, et je ne pense pas que les Américains s’attendraient à ce que je le fasse, d’être inquiet (de la dissémination) d’informations qui pourraient compromettre leurs missions ou les faire tuer ».:prudent:

Il a toutefois reconnu qu’il était nécessaire de parvenir à un équilibre entre les impératifs de sécurité nationale et la défense de la liberté d’expression, l’une des pierres d’angle de la démocratie américaine. « Nous vivons aussi dans une démocratie où la liberté de la presse, la liberté d’expression et la libre circulation de l’information contribuent à me tenir pour responsable, contribuent à tenir l’Etat responsable, et contribuent au fonctionnement de notre démocratie », a remarqué le président.:love:

Il a estimé que des projets de lois fédérales sur la protection des sources des journalistes, présentés la veille au Congrès par des élus alliés de son administration démocrate, pourraient permettre de parvenir à ce nécessaire « équilibre ».
 
« Des fuites liées à des questions de sécurité nationale peuvent mettre en danger des vies humaines », a expliqué M. Obama, interpellé à ce sujet lors d’une conférence de presse avec son hôte le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

« Elles peuvent mettre en danger les hommes et les femmes que j’ai envoyé sur le champ de bataille », ainsi que les agents de renseignement présents dans des pays étrangers, a remarqué le président. « Donc, je ne m’excuse pas, et je ne pense pas que les Américains s’attendraient à ce que je le fasse, d’être inquiet (de la dissémination) d’informations qui pourraient compromettre leurs missions ou les faire tuer ».

Il a toutefois reconnu qu’il était nécessaire de parvenir à un équilibre entre les impératifs de sécurité nationale et la défense de la liberté d’expression, l’une des pierres d’angle de la démocratie américaine. « Nous vivons aussi dans une démocratie où la liberté de la presse, la liberté d’expression et la libre circulation de l’information contribuent à me tenir pour responsable, contribuent à tenir l’Etat responsable, et contribuent au fonctionnement de notre démocratie », a remarqué le président.:love:

Il a estimé que des projets de lois fédérales sur la protection des sources des journalistes, présentés la veille au Congrès par des élus alliés de son administration démocrate, pourraient permettre de parvenir à ce nécessaire « équilibre ».

Good job our Bladi.net USA correspondent :cool:.
 
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