Au cœur même de nos cellules se trouve un témoignage silencieux mais éloquent de nos origines – notre ADN. Plus spécifiquement, deux types d'ADN offrent une fenêtre extraordinairement claire sur nos lignées ancestrales : l'ADN du chromosome et l'ADN mitochondrial . Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ces concepts, il est crucial de comprendre leur rôle unique.
Adam et Ève : Des Ancêtres Génétiquement "Purs" à la Racine de l'Humanité
Plus troublant encore pour la théorie de l'évolution, l'examen de l'arbre généalogique humain lui-même, via l'ADN-Y et l'ADNmt, révèle un schéma qui défie les attentes d'une émergence graduelle
- L'ADN-Y : Le Fil Paternel. Transmis quasi intégralement du père à ses fils, l'ADN-Y est comme un nom de famille génétique qui ne se modifie que très lentement par de rares mutations (appelées SNP – Polymorphismes Nucléotidiques Simples). Il permet de tracer une lignée paternelle directe, remontant de génération en génération.
- L'ADNmt : L'Héritage Maternel . Présent dans de petites structures cellulaires appelées mitochondries, l'ADNmt est transmis exclusivement par la mère à tous ses enfants (fils et filles). Comme l'ADN-Y, il ne subit pas de recombinaison et ses mutations permettent de suivre une lignée maternelle pure.
Adam et Ève : Des Ancêtres Génétiquement "Purs" à la Racine de l'Humanité
Plus troublant encore pour la théorie de l'évolution, l'examen de l'arbre généalogique humain lui-même, via l'ADN-Y et l'ADNmt, révèle un schéma qui défie les attentes d'une émergence graduelle
- L'Adam Y-chromosomique : Une Origine Parfaite. Toutes les lignées paternelles masculines actuelles convergent vers un seul homme, surnommé "l'Adam Y-chromosomique". La bifurcation la plus ancienne et la plus fondamentale de l'ADN-Y humain sépare l'haplogroupe A des haplogroupes regroupés sous la branche BT. De manière absolument cruciale, les lignées A et BT ne partagent AUCUNE mutation SNP commune qui les lierait comme descendantes d'un ancêtre ayant lui-même hérité et transmis une mutation antérieure. Cela signifie que leur ancêtre commun, l'Adam originel (que la paix soit sur lui), possédait un chromosome Y propre et n'a pas donner de mutations, avant l'apparition des mutations spécifiques qui définissent A et BT. Il était génétiquement "parfait" ou "complet" par rapport à ces marqueurs de lignée ultérieurs. Il n'a pas "évolué" vers sa forme ; il était, dès son commencement, créé sans ces mutations ultérieures. Si l'évolution était vraie, nous nous attendrions à une multitude de lignées Y ancestrales divergeant à partir d'ancêtres simiens, ce que les données réfutent clairement. L'existence de cet unique ancêtre patrilinéaire est en parfaite harmonie avec le récit coranique : "Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d'hommes et de femmes." (Sourate An-Nisa 4:1).
- L'Ève Mitochondriale : Une Signature Maternelle Originelle. Un schéma identique et impeccable se répète avec l'ADN mitochondrial. Toutes les lignées maternelles humaines convergent vers une unique femme, "l'Ève mitochondriale". La scission la plus ancienne de l'ADNmt sépare l'haplogroupe L0 du vaste groupe L1-6. Et là encore, aucune mutation SNP n'est partagée entre L0 et L1-6 qui indiquerait qu'elles ont hérité cette mutation de leur ancêtre commune déjà mutée. L'Ève mitochondriale (Hawwa, que la paix soit sur elle), tout comme l'Adam Y-chromosomique, apparaît donc comme une figure originelle génétiquement "pure" ou "ancestrale", sans mutations transmises qui définiraient une "imperfection" ou une "étape évolutive" initiale au point de divergence de ses descendantes.