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L'affaire Aminatou Haydar
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[QUOTE="Djebala, post: 6523128, member: 70697"] Incompréhension Des comités se sont mobilisés dans toute l'Espagne afin d'obtenir justice pour la «Ghandi du Sahara». Pendant sa grève de la faim Aminatou Haidar a d'ailleurs mis la pression sur les autorités de Madrid. «Si je meurs, a-t-elle déclaré, ce sera au gouvernement espagnol d'en assumer les conséquences». Grâce à elle, le «peuple sahraoui» n'est plus un simple concept. Il a désormais un visage...notamment en Espagne. Celui d'une femme avenante, cultivée et pondérée. Une mère de famille qui demande juste le droit de retrouver ses enfants. Et dont l'opinion espagnole ne comprend pas bien pourquoi les autorités marocaines lui refusent le droit de retourner chez elle. Aminatou Haidar fait preuve d'une belle constance. Elle a commencé à militer dès le lycée. De 1987 à 1991, elle a été emprisonnée par les autorités marocaines, les yeux bandés jour et nuit. Elle avait déjà fait une grève de la faim en 2005, année où elle avait été à nouveau détenue par le régime chérifien. Le parlement européen lui a remis le prix Sakharov en 2005. Est-elle un agent algérien comme l'affirment les autorités marocaines? Ces critiques ont peu de poids hors du Maroc. Quoi qu'il en soit, elle a remporté son bras de fer. Rabat a été obligé de céder et de la laisser retourner auprès des siens. La médiatisation de son combat devenait très périlleuse pour le régime marocain. Car au fond, il rappelle que rien n'est réglé dans ce vaste territoire que Rabat appelle avec une belle constance «les provinces du Sud». Pendant la grève de la faim d'Aminatou Haidar, la présence policière était plus visible que jamais au Sahara occidental. Au passage de la frontière entre la Mauritanie et le Maroc et jusqu'à El Ayoun, des dizaines de barrages de militaires et de policiers rappellent que les «provinces du Sud» sont toujours un territoire dont la possession est sujette à contestation. Dans la plupart des villes du Sahara occidental, les militaires, les policiers et les drapeaux marocains sont omniprésents. Le régime a fait des efforts pour mettre en valeur El Ayoun, en faire une vitrine du Sahara marocain. Mais le climat qui règne à El Ayoun ou à Boujdour est «très étrange». Les Sahraouis ont souvent peur de parler à visage découvert. «On ne peut pas s'exprimer ouvertement. Nous sommes sous surveillance permanente. Il y a presque un policier par habitant... Nous sommes occupés par les Marocains. Mais si on vote librement, on votera pour l'indépendance», explique l'un d'eux. Un autre Sahraoui ajoute: «Mais il n'y aura jamais de référendum. En tout cas pas tant que les Sahraouis seront majoritaires. Les Marocains ont trop peur de perdre le scrutin. Ils savent que nous voterons pour l'indépendance». Vrai ou faux. Difficile de trancher en l'absence d'un débat démocratique. Dans ce climat qui n'est pas propice au dialogue. Quoi qu'il en soit, rien n'est réglé au Sahara occidental. Le visage émacié et déterminé d'Aminatou Haidar est là pour nous le rappeler chaque jour. Au grand dam de Rabat. Pierre Malet [url]http://www.slate.fr/story/14891/la-gandhi-du-sahara-occidental-independance-maroc-Aminatou-Haidar[/url] [/QUOTE]
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