De l’affaire benalla à adama

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Qu’ils sont loin les selfies avec les héros de la Coupe du monde… Depuis jeudi, le scandale Benalla jette une lumière crue et tristement réaliste sur les coulisses de l’État jupitérien. Les exactions de ce proche conseiller de l’Élysée, et l’indulgence dont il a bénéficié, confirment de manière spectaculaire bien des choses jusqu’ici supputées. La violence institutionnelle dont n’hésitent pas à user les hautes sphères de la Macronie. Mais aussi le degré d’hypocrisie dont elle est prête à faire preuve pour la dissimuler.

Songeons qu’au lendemain d’un 1er mai brutalisé, le président accablait les manifestants : « Je n’ai aucune indulgence pour les grandes violences ou les tenants du désordre. » Au même moment, un de ses collaborateurs déguisé en policier jouait des poings sur un homme à terre dans une quasi-impunité. La garde rapprochée d’Emmanuel Macron croit sauver la mise en expliquant avoir sanctionné promptement les « gestes inadaptés » du chargé de mission. Elle a surtout réagi avec une mansuétude coupable – quinze jours de suspension – et une volonté de dissimulation répréhensible. Car, loin de simples « gestes inadaptés », Benalla est potentiellement l’auteur de « violences par personne chargée d’une mission de service public », ainsi que d’« usurpation de fonction ». Des délits passibles de trois et un an de prison. Les premiers de cordée de l’Élysée le savent. Mais ils ont préféré taper discrètement sur les doigts de leur boutefeu, laissant le procureur de la République dans l’ignorance. Sans une révélation opportune, Benalla continuerait à arpenter le Palais. Et ses supérieurs à tranquilliser leur conscience dans un détestable esprit clanique.

Évidemment, cet épisode déplorable, qui entache la crédibilité des propos présidentiels, va laisser des traces profondes. Et nourrir le sentiment que l’appareil d’État entretient une justice à deux vitesses, protégeant ses affidés, matraquant les autres. À l’heure où la famille d’Adama Traoré s’indigne de la lenteur de l’enquête, deux ans jour pour jour après la mort du jeune homme dans un commissariat, l’Élysée ne fait rien pour les rassurer.

https://www.humanite.fr/de-laffaire-benalla-adama-658284
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Entretien exclusif : Alexandre Benalla livre ses vérités

Plus d’une semaine après les révélations du « Monde », l’ex-chargé de mission de l’Elysée a accepté de répondre longuement à nos questions.

Pour la première fois depuis le déclenchement de l’affaire qui porte son nom, Alexandre Benalla parle. Barbe rasée pour ne pas être importuné, l’ancien chargé de mission de l’Elysée, accusé d’avoir molesté deux manifestants en marge des manifestations du 1er Mai, a accepté de répondre longuement aux questions du Monde.

L’entretien, que nous n’avons pas fait relire, s’est déroulé à Paris, mercredi 25 juillet, au domicile de Marc Francelet, un ancien journaliste reconverti dans les affaires, qui se présente aujourd’hui comme « communicant ». Lors de la séance photo, réalisée en fin de journée, est apparue Michèle Marchand, figure de la presse people et très proche du couple Macron. Preuve que dans la tempête, M. Benalla n’est pas un homme seul.

Estimez-vous avoir « trahi et déçu » Emmanuel Macron ? Ce sont ses mots…

Ce sont des déclarations que je comprends. Parce que s’il y a un problème autour du président de la République, il ne doit pas être provoqué par un collaborateur. C’est quelqu’un qui avait — et qui a toujours, je pense — confiance en moi, dans mon action au quotidien. Mais au vu de ce que cette histoire a déclenché, je ne vois pas quels autres termes il aurait pu employer pour qualifier la situation. Donc, forcément qu’il y a de la déception, forcément qu’il doit y avoir un sentiment de trahison…

Avez-vous le sentiment de l’avoir trahi ?...................

https://www.lemonde.fr/politique/ar...benalla-livre-ses-verites_5336090_823448.html
 

Yoel1

VIB
Entretien exclusif : Alexandre Benalla livre ses vérités

Plus d’une semaine après les révélations du « Monde », l’ex-chargé de mission de l’Elysée a accepté de répondre longuement à nos questions.

Pour la première fois depuis le déclenchement de l’affaire qui porte son nom, Alexandre Benalla parle. Barbe rasée pour ne pas être importuné, l’ancien chargé de mission de l’Elysée, accusé d’avoir molesté deux manifestants en marge des manifestations du 1er Mai, a accepté de répondre longuement aux questions du Monde.

L’entretien, que nous n’avons pas fait relire, s’est déroulé à Paris, mercredi 25 juillet, au domicile de Marc Francelet, un ancien journaliste reconverti dans les affaires, qui se présente aujourd’hui comme « communicant ». Lors de la séance photo, réalisée en fin de journée, est apparue Michèle Marchand, figure de la presse people et très proche du couple Macron. Preuve que dans la tempête, M. Benalla n’est pas un homme seul.

Estimez-vous avoir « trahi et déçu » Emmanuel Macron ? Ce sont ses mots…

Ce sont des déclarations que je comprends. Parce que s’il y a un problème autour du président de la République, il ne doit pas être provoqué par un collaborateur. C’est quelqu’un qui avait — et qui a toujours, je pense — confiance en moi, dans mon action au quotidien. Mais au vu de ce que cette histoire a déclenché, je ne vois pas quels autres termes il aurait pu employer pour qualifier la situation. Donc, forcément qu’il y a de la déception, forcément qu’il doit y avoir un sentiment de trahison…

Avez-vous le sentiment de l’avoir trahi ?...................

https://www.lemonde.fr/politique/ar...benalla-livre-ses-verites_5336090_823448.html

Mais tout le monde s'en fout ...c'est déplorable je te l'accorde ;)
 
macron est entrain de preparer une tonne de taxe pour la rentré
donc cette histoire de dallas n interesse personne
c est des conneries ca
faut savoir que bruxelles prepare des lois et matignon aussi
du genre sapin2,
 

Drianke

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Benalla : "On m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers. Je vais venir à la convocation"

Alexandre Benalla se rendra finalement devant la commission d'enquête sénatoriale quand il aura reçu sa convocation formelle. Après avoir fait savoir, mardi après-midi, qu'il réserverait ses premières déclarations aux juges, l'ancien garde du corps de l'Élysée a fait volte-face sous la pression politique. Il s'explique.

"On me contraint. On m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers. Alors, je vais venir à la convocation. Parce qu'on me menace, d'une manière directe. Je vais venir m'expliquer devant la commission d'enquête. Mais elle n'a aucun droit. Elle bafoue notre démocratie", s'exclame d'une traite Alexandre Benalla quand il nous répond au téléphone, tard mardi soir. Neuf minutes d'interview, et à la fin, il préfère qu'on ne diffuse pas le son de sa voix, pleine de colère et parfois presque au bord des larmes. Mais il accepte qu'on répète sur France Inter tous les mots qu'il vient de déballer, comme on vide un sac lourd à porter.

Alexandre Benalla est mis en examen pour des violences contre des manifestants, le 1er mai, à Paris. S'il ne s'était pas présenté à la convocation de la commission d'enquête sénatoriale, l'ancien chargé de mission de l'Elysée aurait pu être poursuivi, et risquait une peine de deux ans d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende..............

https://www.franceinter.fr/justice/...-des-policiers-je-vais-venir-a-la-convocation
 

Drianke

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Il pourra aller ou il veut une fois qu'il sera à jour avec la justice française...
 
L’audition de Benalla ébranle le directeur de cabinet de Macron
19 SEPTEMBRE 2018 PAR ANTTON ROUGET
Sous serment, Alexandre Benalla a indiqué mercredi devant les sénateurs qu’il avait détenu un pistolet Glock 43 pendant plusieurs déplacements présidentiels. Le directeur de cabinet de l’Élysée Patrick Strzoda, qui avait appuyé l’autorisation de port d’armes, avait pourtant prétendu le contraire. Problème : il était également sous serment.
 
Enquête : les dessous de l'opération de com' Benalla
Par Laurent Valdiguié
Publié le 20/09/2018

Les conseillers du président jurent avoir découvert avec effarement la présence autour d'Alexandre Benalla du sulfureux lobbyiste Marc Francelet, de la reine des paparazzi Michèle "Mimi" Marchand et du milliardaire Vincent Miclet. Le trio était-il actionné en sous-main par l'Elysée ? "Marianne" révèle les dessous d'une opération de com' éclair…
https://www.marianne.net/politique/enquete-les-dessous-de-l-operation-de-com-benalla
 
pourquoi on fait tout un flan de cette affaire ?

Parce que habituellement ce sont des pratiques qui restent confidentielles, un bout du voile à été levé et plus on tire dessus plus on se rend compte qu'entre ce que l'on voudrait nous faire croire et la réalité il y a un gouffre!

Parce que Macron a trop voulu faire le malin avec son nouveau monde ...Macron a recyclé tous un tas de privilégiés de l'ancien monde , mais en a sacrifié aussi un certains nombre . Les sacrifiés se vengent en montrant que le nouveau monde de Macron n'est qu'une fiction , du story telling pour reconditionner et revendre l'ancien qui était complètement démonétisé .
 
MONSIEUR GIBELIN NOMMÉ OFFICIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE PAR LE PRÉFET DE POLICE SUR ORDRE DE MONSIEUR MACRON

jeudi 8 novembre 2018



« Pendant des jours, on a expliqué que c'était une affaire d'État. Mais quelle affaire d'État ? (…) Un, l'Élysée n'a rien caché », Emmanuel Macron Président de la République le 6 novembre sur Europe 1.

L’Elysée n’a rien à cacher ?
Ce n’est pas l’avis du Sénat.

« Il y a une thèse officielle qui ne correspond pas à la réalité des faits. » Sénateur de la commission d’enquête François GROSDIDIER.

« Cette affaire a révélé un sentiment d’impunité de l’Elysée. » Sénatrice de la commission d’enquête Marie-Pierre de LA GOINTRIE.
D’ailleurs Monsieur le Président de la République Emmanuel MACRON a fait nommer un parjure, Monsieur Alain GIBELIN, Directeur de la DOPC, par un autre parjure, Monsieur Michel DELPUECH, Préfet de Police, au grade d’officier de l’ordre national du mérite.
Après le colonel LAVERGNE, chef du GSPR passé général en une semaine, le Procureur MOLINS nommé à la Cours de Cassation, le 7 novembre 2018 a donc vu une nouvelle promotion d’un des acteurs de l’affaire BENALLA-MACRON.

Monsieur le Président de la République a déclaré : « je crois dans une République du mérite ».
Le mérite est-ce d’être fidèle au « chef » ?


https://vigimi.fr/f/actualites-fr/e...prefet-de-police-sur-ordre-de-monsieur-macron
 
Les affaires russes d’un gendarme au cœur du dossier Benalla
17 DÉCEMBRE 2018 PAR FABRICE ARFI, ANTTON ROUGET, MARINE TURCHI ET ANASTASIA KIRILENKO

Un oligarque proche de Vladimir Poutine, suspecté par plusieurs magistrats européens d’être lié à la mafia russe, a rémunéré la société de l’un des principaux protagonistes de l’affaire Benalla, le gendarme Vincent Crase. Un paiement de près de 300 000 euros a eu lieu au mois de juin 2018, à une date où le commandant Crase était encore salarié de La République en marche, au titre de responsable adjoint « sûreté et sécurité » du mouvement.
https://www.mediapart.fr/journal/fr...ses-d-un-gendarme-au-coeur-du-dossier-benalla
 

mioulo

VIB
Alexandre Benalla et son pistolet à eau

Interrogé par les juges sur la photo où il brandit une arme, l’ex-responsable de la sécurité du candidat Emmanuel Macron a prétendu qu’il s’agissait d’un pistolet à eau.

Le 29 novembre dernier, Alexandre Benalla a été entendu par les juges d’instruction qui enquêtent sur les événements en marge de la manifestation du 1er mai. L’ancien chargé de mission de l’Elysée a été mis en examen pour « immixtion dans l’exercice d’une fonction publique » et « violences volontaires en réunion ».

Cet interrogatoire a permis aux juges d’aborder un autre sujet : le selfie sur lequel Alexandre Benalla apparaît porteur d’une arme, aux côtés de deux hommes et de la serveuse d’un restaurant de Poitiers (Vienne). Cette photo, révélée par Mediapart, avait été prise le 28 avril 2017 à l’issue d’un meeting donné par Emmanuel Macron à Châtellerault (Vienne). Sa diffusion a donné lieu à un réquisitoire supplétif du parquet pour « port sans motif légitime d’arme de catégorie B ».

Pour Alexandre Benalla, il convient d’abord de remettre la soirée dans son contexte. « Le soir on décompressait de façon très festive, surtout ce soir-là, c’était un des derniers meetings […] Le ton était à la rigolade », relate devant les juges ce 29 novembre l’ancien responsable de la sécurité du candidat Macron. Qui, après avoir assuré dans un premier temps à Mediapart que cette photo était un montage, en admet désormais la véracité. Mais cette arme sortie, explique-t-il, par un membre du service d’ordre dont il ne se souvient plus de l’identité ne serait… qu’un pistolet à eau.

suite ici : http://www.leparisien.fr/faits-divers/alexandre-benalla-et-son-pistolet-a-eau-16-12-2018-7970256.php

le mec dit que c'est un pistolet à eau et les magistrats le croient :joueur:

elle est belle la justice française

les gilets jaunes n'ont pas cette chance, ils se font mettre en gav pour un marteau ou une croix de roue dans leur coffre de voiture :rolleyes:
 
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