L'avocat de l'association de lutte contre la corruption Anticor demande l'audition de l'ex-président comme témoin. Nicolas Sarkozy, mis en cause pour avoir fait bénéficier deux conseillers de contrats mirobolants avec l'Elysée sans appel d'offre, est protégé par l'immunité présidentielle.
Tous parlent de lui. Les ex-conseillers de l'Elysée, les petites mains de son cabinet, ses soutiens les plus indéfectibles.
Lors de chaque audition, tous ont été questionnés sur le rôle de Nicolas Sarkozy. Qu'a t-il dit ? Ignoré ? Su ? Demandé ?
Tous ont été interrogés, puis mis en examen pour la plupart pour favoritisme... sauf lui.
Au moment où l'Elysée décide de rémunérer grassement (plus de 5 millions hors taxes entre 2007 et 2009) sans appel d'offre Patrick Buisson et Pierre Giacometti pour des conseils et des sondages, Nicolas Sarkozy est président de la République. Il est donc, d'après l'article 67 de la Constitution, irresponsable pénalement des actes commis dans le cadre de sa fonction et ne peut pas être poursuivi.
L'association de lutte contre la corruption Anticor, la partie civile à l'origine de cette affaire judiciaire, est cependant décidée à ne pas se passer des explications de l'ancien chef de l'Etat... Dans une lettre adressée le 17 septembre à Serge Tournaire, juge d'instruction en charge de l'enquête menée sur des soupçons de favoritisme et de détournement de fonds publics, Me Jérôme Karsenti lui demande de "bien vouloir entendre Monsieur Nicolas Sarkozy en qualité de témoin dans cette affaire".
"L'ensemble de l'enquête démontre que les dépenses de communication et de sondages à l'initiative de la Présidence de la République (...) ont été passées en fraude des règles des marchés publics", écrit l'avocat.Les contrats conclus avec les deux proches conseillers du président de la République, le très droitier Patrick Buisson et le sondeur Pierre Giacometti n'ont en effet donné lieu à aucun appel d'offre et sont aujourd'hui au cœur de l'enquête.
Dans la poche de Patrick Buisson
la suite sur http://actualites.nouvelobs.com/pol...ia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20160921
mam
Tous parlent de lui. Les ex-conseillers de l'Elysée, les petites mains de son cabinet, ses soutiens les plus indéfectibles.
Lors de chaque audition, tous ont été questionnés sur le rôle de Nicolas Sarkozy. Qu'a t-il dit ? Ignoré ? Su ? Demandé ?
Tous ont été interrogés, puis mis en examen pour la plupart pour favoritisme... sauf lui.
Au moment où l'Elysée décide de rémunérer grassement (plus de 5 millions hors taxes entre 2007 et 2009) sans appel d'offre Patrick Buisson et Pierre Giacometti pour des conseils et des sondages, Nicolas Sarkozy est président de la République. Il est donc, d'après l'article 67 de la Constitution, irresponsable pénalement des actes commis dans le cadre de sa fonction et ne peut pas être poursuivi.
L'association de lutte contre la corruption Anticor, la partie civile à l'origine de cette affaire judiciaire, est cependant décidée à ne pas se passer des explications de l'ancien chef de l'Etat... Dans une lettre adressée le 17 septembre à Serge Tournaire, juge d'instruction en charge de l'enquête menée sur des soupçons de favoritisme et de détournement de fonds publics, Me Jérôme Karsenti lui demande de "bien vouloir entendre Monsieur Nicolas Sarkozy en qualité de témoin dans cette affaire".
"L'ensemble de l'enquête démontre que les dépenses de communication et de sondages à l'initiative de la Présidence de la République (...) ont été passées en fraude des règles des marchés publics", écrit l'avocat.Les contrats conclus avec les deux proches conseillers du président de la République, le très droitier Patrick Buisson et le sondeur Pierre Giacometti n'ont en effet donné lieu à aucun appel d'offre et sont aujourd'hui au cœur de l'enquête.
Dans la poche de Patrick Buisson
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