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Actualités marocaines
L’affaire hajar raissouni, nouvelle machination politico-médiatique
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[QUOTE="Drianke, post: 16330025, member: 174325"] [SIZE=7][B]HAJAR RAISSOUNI ARRÊTÉE POUR AVORTEMENT ILLÉGAL: LE VRAI SUJET EST AILLEURS[/B][/SIZE] Par [U][URL='http://fr.le360.ma/recherche?f[0]=field_signature%253Auid%3A24677']Leïla Driss[/URL][/U] le 04/09/2019 à 18h07 (mise à jour le 04/09/2019 à 18h32) L’affaire fait actuellement grand bruit. Bien qu’elle le nie farouchement, la nièce de l’un des ténors de l’islamisme marocain est accusée d’avoir clandestinement avorté. [B]Le360 rétablit les faits.[/B] Rabat, dans la matinée du samedi 31 août dernier. Dans le quartier de l’Agdal, des policiers sont en faction près d’un cabinet de gynécologie-obstétrique. Selon nos sources, ces policiers avaient des soupçons sur le fait que le gynécologue exerçant dans ce cabinet effectuait des avortements clandestins, en série. Un couple, un homme et une femme, entrent dans l’immeuble. Les policiers attendent quelques temps, puis les interceptent à leur sortie. Ils les accompagnent ensuite dans le cabinet médical, où ils interpellent un médecin gynécologue, un anesthésiste et une infirmière. Les policiers, estimant se trouver devant un flagrant délit manifeste, celui de la pratique d’un avortement, mettent tout ce beau monde en état d’arrestation. En effet, l’avortement, au Maroc, est puni par la loi: une Interruption volontaire de grossesse (IVG) est passible de six mois à cinq ans de prison. Le texte de loi punit non seulement la femme qui a avorté–celle-ci risque de 6 mois à deux ans de prison, mais aussi ceux qui ont pratiqué cet acte, qui peuvent, quant à eux, se retrouver en prison pour une durée de 1 à 5 années. La suite, on la connaît: l’identité de cette jeune femme, Hajar Raïssouni, est dévoilée (les policiers, quant à eux, selon nos sources, n’en avaient pas la moindre idée) et l’affaire fait tâche d’huile dans les médias. Cette affaire n’aurait pu tenir que du strict –et malheureux– fait-divers. Elle fait pourtant, en ce moment même, grand bruit, et si la polémique bat son plein et que sur les réseaux sociaux les esprits s’échauffent, c’est qu’il y a quelques raisons à cela. Hajar Raïssouni n’est pas vraiment une citoyenne lambda non seulement elle est journaliste, mais en plus, elle travaille pour le quotidien Akhbar Al Yaoum, média phare du groupe dirigé par Taoufik Bouachrine, ce patron de presse controversé, aujourd’hui en prison, entre autres pour «viols» et «traite d’être humains». Ce n’est pas tout: Hajar est aussi, et surtout, la nièce d’Ahmed Raïssouni, actuel président de l’Union mondiale des Oulémas, et ancien dirigeant du Mouvement Unicité et Réforme (MUR), le bras idéologique de l’islamiste Parti de la Justice et du Développement, aujourd’hui aux commandes de la coalition gouvernementale. Et tant le MUR, que le PJD, sont de farouches opposants, de par leur idéologie, à l’avortement et aux relations extraconjugales. Au terme de sa garde à vue, Hajar Raissouni est déférée devant le parquet. Face au Procureur du Roi, elle nie tout avortement, de même que le gynécologue qui a été arrêté en sa compagnie. C’est, en tout cas, [URL='http://www.alyaoum24.com/1294506.html']ce que rapporte le site Al Yaoum 24[/URL], qui appartient au groupe dirigé par Taoufik Bouachrine, depuis sa cellule. Un rapport d’expertise médicale, établi par un médecin assermenté, et donc assujetti à deux serments: celui de la fidélité à la Justice et celui de la déontologie de la médecine, dit pourtant tout le contraire. Selon ce document, que Le360 a pu consulter, le médecin assermenté, exerçant au CHU Avicenne, qui a examiné Hajar Raissouni, atteste que celle-ci était bien enceinte, et qu’il s’agissait là d’une grossesse «non désirée» de «huit semaines». L’intéressée, toujours selon ce document en notre possession, a reconnu devant ce médecin, après avoir été examinée par ses soins, qu’elle avait bien pratiqué une interruption volontaire de grossesse, «sous anesthésie générale», et «dans un cabinet privé de gynécologie au quartier de l’Agdal». Alors que des centaines d'avortements clandestins sont effectués chaque jour dans notre pays, il est évident que la loi encore appliquée à ce jour est largement obsolète. Or, qui défend mordicus l’interdiction d'avorter et entend continuer à punir les rapports sexuels extra-conjugaux? Précisément ces islamistes aujourd’hui installés aux commandes de certains départements ministériels, dont, et ce n’est pas là le moindre de ces maroquins, la primature, sur le fauteuil de laquelle est confortablement assis un médecin, psychiatre de par sa spécialité: le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani. ....................... [URL]http://fr.le360.ma/societe/hajar-raissouni-arretee-pour-avortement-illegal-le-vrai-sujet-est-ailleurs-197670[/URL] [/QUOTE]
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