L’affaire hajar raissouni, nouvelle machination politico-médiatique

Drianke

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Il ny a aucun pays musulman régi selon l'islam avec un gouverneur selon l'islam je crois sinon ils ne seraient pas dans cet état là pour beaucoup....même l'Arabie saoudite...rien à voir avec ce que le Prophète saws a transmis ...

Alors ce n'est pas un pays musulman, ce pays est régit par d'autres lois que celles legiférées par Dieu, et parfois meme en contradiction avec celles de Dieu.
Aucune cohérence...
 
A

AncienMembre

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le programme n'est pas efficace, sinon il n'y aurait pas tant de grossesses non désirées.
on ne peut pas stériliser de manière définitive des mineures ou des jeunes femmes qui veulent avoir plus tard des enfants.

que l'on soit pour ou contre les relations sexuelles hors mariage ne change pas le fait qu'il y en a, et qu'en conséquence il y a des grossesses non désirées... alors on fait quoi ? Il faut bien éviter ces grossesses car sinon c'est un orphelin de plus qui grandira sans parents dans un orphelinat avec 1 euro par jour pour le nourrir et le vêtir, l'instruire et lui donner une éducation, oui c'est cela le budget !

alors il faut agir et arrêter de s'abriter derrière un puritanisme qui refuse de voir la réalité sociale et dont les femmes sont les premières victimes.
 

Drianke

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Le Maroc n'a rien à voir avec le wahabisme sauf pour ceux qui ne connaissent l'islam que par bfm...

"L'un des principes centraux du wahhabisme est la qualité de Dieu où toute association d’être ou objet avec Dieu, telle que le « culte des saints », est considérée comme une forme de polythéisme (shirk)[9],[11],[12]."
 

GPA2SOU

Personne n'a le droit de mourir le ventre vide
La nouvelle de l’arrestation de la journaliste Hajar Raïssouni au motif d’avortement clandestin a agité la toile ce mardi.

Alors qu’elle, son compagnon et son clan affirment que l’intervention subie ne concerne aucunement une interruption de grossesse, un rapport médical émis par l’hôpital Ibn Sina, parvenu à Barlamane.com, dément leurs assertions et prouve d’une part qu’elle était bel et bien enceinte, et qu’un acte d’avortement a été effectivement accompli.


Le cas de la journaliste marocaine Hajar Raissouni, officiant dans le journal arabophone Akhbar Al Yaoum, dont le directeur de publication est incarcéré pour de multiples chefs d’accusation dont des actes de débauche, a été largement relayé par la presse et les réseaux sociaux aujourd’hui.

Raissouni, son compagnon et le médecin ayant accompli l’acte d’avortement ont été arrêtés samedi soir dans son cabinet médical, à Rabat. Ils ont comparu lundi devant le procureur du Roi pour motif «d’avortement illégal». Mais deux autres chefs d’accusations accablent le ‘’couple’’: actes de débauche et relations sexuelles hors mariage.

Source et plus d'infos sur https://www.barlamane.com/fr/un-rap...interruption-de-grossesse-de-hajar-raissouni/
 

Drianke

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Procureur du Roi : l’expertise a montré que Hajar Raissouni s’est bel et bien fait avorter
Hespress FR 05 Sep 2019 à 17:12


L’affaire désormais connue comme étant celle de Hajar Raissouni, défraie la chronique depuis quelques jours. Chacun y va de son grain de sel, des « vérités » et de « contre-vérités » fusent de part et d’autre, chacun estimant détenir « la vraie version ».

Ce jeudi, le parquet a rendu publique une mise au point destinée à mettre un terme aux spéculations de tout genre.

« Certains médias et réseaux sociaux, qui ont traité l’affaire dite de Hajar Raissouni, ont fait état d’informations dénuées de tout fondement, et en ont déformé d’autres, établies à l’issue de l’enquête menée par la police judiciaire », relève un communiqué du procureur du Roi près e tribunal de première instance de Rabat.

« Ces supports ont ainsi prétendu que la journaliste est ciblée car fait partie de l’équipe rédactionnelle d’une publication donnée, qu’elle a été arrêtée en pleine rue ou encore réfuter l’expertise médicale relative à l’opération d’avortement », poursuit le texte, qui précise que « le parquet, tout en se désolant d’être contraint de publier une mise au point relative à des faits, somme toute, ordinaires devant en toute logique être débattus et examinés dans l’enceinte d’un tribunal, apporte ces éclairages par respect au droit du citoyen d’accéder à l’information disponible pour le moment, sur la base des PV et documents contenus dans le dossier de cette affaire, qui constituent des preuves et qui ont été déclassifiés après que l’affaire ait été déférée publiquement devant la justice ».

« L’arrestation de la journaliste Hajar Raissouni, qui n’a aucun lien, de près ou de loin, avec son métier, est intervenue par pur hasard quand elle se trouvait dans un cabinet médical qui faisait l’objet de surveillance sur la base d’informations parvenues à la PJ, relatives à des opérations d’avortement pratiquées dans la structure en question », assure le parquet.

Et de préciser que « les poursuites à l’encontre de la prévenue n’ont pas de relation avec son métier de journaliste, mais interviennent pour des faits considérés par le code pénal comme étant des crimes, à savoir l’avortement intentionnel, l’acceptation de l’avortement par autrui, participation et adultère, conformément aux articles 444, 450, 454, 490 et 120 du code pénal ».

Le texte souligne, en outre, que « l’arrestation de la mise en cause par la PJ, est intervenue dans l’enceinte de l’immeuble alors qu’elle le quittait en compagnie d’une autre personne, de nationalité étrangère, et dans en pleine rue comme indiqué par certains médias et réseaux sociaux ».
« La prévenue s’est présentée chez le médecin sous une fausse identité, ce qui est consigné dans les registres du cabinet où s’est déroulée l’opération d’avortement », ajoute le communiqué du parquet, notant également que « le document relayé par les réseaux sociaux comme étant un certificat d’expertise médicale, n’est rien d’autre d’un bulletin de consultation préliminaire, émis en date du 31/08/019 par le médecin de garde de la maternité, en attendant d’effectuer des analyses de sang ».

L’expertise a été faite ultérieurement et les résultats ont été transmis au tribunal le 04/09/2019. Il en ressort que :

– La prévenue a reconnu devant le médecin qu’elle a mis un terme à une grossesse non désirée dans un cabinet médical privé en date du 31 août dans la matinée
– Elle avait également subi un avortement spontané tardif de 6 mois).

L’expertise a de même révélé que le compte-rendu du laboratoire de biochimie conclut, en résultat, à un test de grossesse (hormone HCG) positif de la prévenue, qui présente en outre des signes d’avortement récent.
Par ailleurs, poursuit le texte, le rapport de la police scientifique fait état également de la présence dans le cabinet médical de traces d’une ADN (sexe féminin) identique à celle de la mise en cause.
Toutefois, toutes ces données n’entament en rien le droit de la journaliste à la présomption d’innocence, conformément à la constitution, et la mise au point participe uniquement de la nécessité d’éclairer l’opinion publique nationale, conclut le parquet.
 
A

AncienMembre

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si c'est un avortement spontané c'est une fausse couche,
il a fallu traiter cet état médical, c'est tout
comment se fait il qu'on déballe le dossier d'une patiente dans les médias ?
et le secret médical ??¨??
 

Drianke

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C'est ce qui se disait tout au début de l'affaire faut que tu remontes le sujet par contre là le procureur dit autre chose càd un avortement le 31/08 + un tardif de 6 mois

par contre 6 mois je me demande ce qu'ils ont fait du foetus bref veux pas savoir ça va m'empêcher de dormir....

si c'est un avortement spontané c'est une fausse couche,
il a fallu traiter cet état médical, c'est tout
comment se fait il qu'on déballe le dossier d'une patiente dans les médias ?
et le secret médical ??¨??
 

Drianke

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Affaire Raissouni: le gouvernement entre en ligne

En rapport avec l’Affaire Raissouni qui enflamme les réseaux sociaux depuis quelques jours, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé des relations avec le Parlement et la société civile et porte-parole du gouvernement vient de déclarer à la sortie du Conseil du gouvernement ce jeudi que « c’est la la loi qui réglemente les questions de la diffamation ».

En réponse à une série de questions lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le ministre a expliqué que « le gouvernement s’est déjà engagé au cours du précédent mandat à développer un cadre juridique pour les questions de diffamation », ajoutant qu’il « s’est efforcé de promulguer cette loi dans le cadre du Code de la presse et de l’édition, de le renforcer en fonction d’autres exigences et d’accélérer la création du Conseil national de la presse ».

En ce qui concerne le retour de l’avortement au premier plan du débat public après l’arrestation de la journaliste d’Akhbar Al Yaoum, accusée de « relations sexuelles illégales entraînant une grossesse et un avortement illégal », et la possibilité pour le gouvernement de proposer une nouvelle loi garantissant les droits des femmes à l’avortement, le même responsable a confirmé que le gouvernement précédent avait élaboré un projet de loi pour l’établissement de règles régissant le sujet.

El Khalfi a également souligné que le projet de loi sur la légalisation de l’avortement « est entre les mains de la Chambre des représentants qui le soumettra en octobre prochain à sa Commission de justice et législation pour débattre des amendements associés au projet de codification proposé par le gouvernement, après de nombreux débats à l’échelle nationale ».

HESPRESS
 
A

AncienMembre

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La prévenue a reconnu devant le médecin qu’elle a mis un terme à une grossesse non désirée dans un cabinet médical privé en date du 31 août dans la matinée
Elle avait également subi un avortement spontané tardif de 6 mois).

il y a eu donc avortement et antérieurement, avortement spontané = fausse couche à 6 mois (bébé mort né je suppose).
 

Drianke

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Affaire Raissouni: l’AMDH appelle à la libération de la journaliste

L’Association marocaine des droits humains (AMDH) a décrit la façon dont le journaliste Hajar Rissouni avait été arrêté par des policiers comme étant « hollywoodienne » et dénonce notamment une « atteinte à la vie privée » dans le traitement médiatique des faits.

Le Bureau central de l’AMDH déclare dans un communiqué que la façon dont la journaliste d’Akhbar Al Yaoum a été interpellée « constitue une violation du droit à la vie privée, à moins que ce ne soit dans le cadre de ce que la justice ordonne dans une société démocratique dotée d’un pouvoir judiciaire indépendant ». L’association a en outre estimé que la privation de Hajar Raissouni du droit de rendre visite à son avocat pendant sa garde à vue « constitue une violation de l’une des garanties fondamentales d’un procès équitable », soulignant que les accusations retenues contre elle et les personnes arrêtées avec elle dans le même dossier sont « rejetées parce qu’elles relèvent des libertés individuelles des citoyens ». Des libertés que l’AMDH place dans le cadre du mouvement appelant à l’abolissement de tous les articles du droit pénal qui s’y attachent..........
 

Drianke

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sujet en cours ici le robot mince alors il réouvre un 3 ème sujet il est fou
 

Drianke

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Amnesty International demande la libération immédiate de la journaliste marocaine Hajar Raissouni
Pour l'ONG, c'est "une atteinte scandaleuse à sa vie privée".

JUSTICE - Les soutiens à Hajar Raissouni se multiplient. Dans un communiqué publié ce vendredi 6 septembre, Amnesty International appelle les autorités marocaines à “libérer immédiatement et abandonner toutes les charges retenues” contre la journaliste d’Akhbar Al Yaoum, “accusée d’avoir avorté et d’avoir eu des relations sexuelles hors mariage”, a déclaré l’ONG dans un communiqué publié trois jours avant son procès, prévu le 9 septembre à Rabat.

“L’arrestation de Hajar Raissouni et de quatre autres personnes (son fiancé Amin Rifaat, le médecin, et deux autres personnes travaillant à la clinique, ndlr), est totalement injuste et ces allégations constituent une atteinte scandaleuse à sa vie privée”, a déclaré Heba Morayef, directrice régionale d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.


Rappelant que la loi marocaine pénalise les relations sexuelles hors mariage et l’avortement, l’ONG estime qu’en vertu du droit international, “les femmes ont droit à une autonomie physique et personnelle, qui comprend la liberté de prendre leurs propres décisions en matière de sexualité et de procréation”.

“La criminalisation de services de santé dont seules les femmes ont besoin, comme l’avortement, constitue une discrimination fondée sur le sexe”, estime Amnesty International. “Cette affaire est un rappel brutal de la nécessité urgente d’abroger les lois marocaines criminalisant les relations sexuelles hors mariage et l’avortement. Ces dispositions violent un certain nombre de droits des femmes, notamment les droits à l’autonomie physique et personnelle, à la non-discrimination, à la vie privée et à la santé”, a ajouté Heba Morayef.


“Au lieu d’intimider Hajar Raissouni en la poursuivant pour des accusations injustes, les autorités devraient la libérer immédiatement et sans condition et abandonner toutes les charges retenues contre elle et les autres personnes impliquées dans cette affaire”, continue-t-elle.

Jeudi 5 septembre, la défense de Hajar Raissouni, arrêtée le 31 août pour “avortement illégal” et “relations sexuelles hors mariage” alors qu’elle sortait du cabinet de son gynécologue à Rabat, a indiqué que la journaliste porterait plainte contre la police pour torture ”à la suite de l’examen médical forcé qu’elle a subi pour la forcer à avouer des actes qu’elle n’a pas commis”.

Selon la jeune femme, son arrestation est avant tout “une affaire politique qui vise à la punir” d’avoir écrit plusieurs articles sur le Hirak du Rif - elle a interrogé le père du leader du mouvement de contestation Nasser Zefzafi à plusieurs reprises - et à intimider son oncle Soulaymane Raissouni, militant des droits de l’homme et journaliste d’Akhbar Al Yaoum.

Le procureur du roi près le tribunal de première instance de Rabat, devant lequel a comparu la journaliste lundi 2 septembre suite à son arrestation, a pour sa part nié le caractère politique de cette affaire. L’arrestation de la journaliste “n’a rien à voir avec sa profession”, a affirmé le procureur du roi dans un communiqué envoyé jeudi. “Elle est due à sa visite dans une clinique qui a été contrôlée principalement sur la base d’informations obtenues par la police judiciaire sur la pratique récurrente d’avortements”.
 

Drianke

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La journaliste Hajar Raissouni va porter plainte pour torture
Elle dénonce une "manipulation politique".
https://www.huffpostmaghreb.com/ent...inte-pour-torture_mg_5d721803e4b06d55b971a143

JUSTICE - La journaliste d’Akhbar Al Yaoum Hajar Raissouni, arrêtée le 31 août pour “avortement illégal” et “relations sexuelles hors mariage”, va porter plainte contre la police pour torture ”à la suite de l’examen médical forcé qu’elle a subi pour la forcer à avouer des actes qu’elle n’a pas commis”, annonce sa défense dans un communiqué envoyé jeudi 5 septembre.

Maître Mohamed Sadkou, avocat au barreau de Rabat qui défend la journaliste, a annoncé que, suite à la demande de la famille de cette dernière, “il déposera plainte après étude du dossier contre la police pour torture et traitement inhumain, cruel et dégradant sur sa cliente”, poursuit le communiqué.

“Violation de son intégrité physique et morale”
Toujours selon la défense de Hajar Raissouni, alors que dans sa déposition à la police “la journaliste nie les accusations portées contre elle, le bulletin de consultation - légalement sans valeur - rédigé par le médecin rend compte à la fois des aveux que souhaitait obtenir la police et de la réalité de l’examen physique qu’elle a subi sans son consentement”.

“L’examen médical imposé de force à ma cliente Hajar Raissouni est une violation directe de son intégrité physique et morale. L’objectif de ce traitement inhumain, cruel et dégradant était de la contraindre à faire des aveux. C’est la définition même de la torture. Et c’est une violence particulièrement sournoise car elle a ciblé ma cliente dans sa féminité”, explique Me Mohamed Sadkou dans le communiqué.

Hajar Raissoui a été arrêtée samedi 31 août par la police alors qu’elle quittait le cabinet de son gynécologue à Rabat “où elle s’était rendue d’urgence pour une hémorragie”, affirme sa défense. “Elle a par la suite été menée par la police au CHU de Rabat où elle a subi, contre son gré et en dehors de toute procédure légale, une ‘contre-expertise’ médicale d’une extreme violence afin de lui faire avouer des actes qui relèvent de sa vie privée et qu’elle n’a en l’occurence pas commis.” Selon le contre-examen médical diligenté par la police, que le HuffPost Maroc a choisi de ne pas divulguer par respect pour sa vie privée, la jeune femme aurait subi un avortement.

Une affaire politique?
Selon la jeune femme, son arrestation est avant tout “une affaire politique qui vise à la punir de ses articles sur le Hirak (le mouvement de contestation dans le Rif, ndlr), et à intimider son oncle Soulaymane Raissouni, militant des droits de l’homme et journaliste d’Akhbar Al Yaoum”. Sa défense rapporte que la journaliste a été interrogée sur des éléments de l’affaire Taoufik Bouachrine (ex directeur de publication d’Akhbar Al Yaoum, condamné à douze ans de prison pour, entre autres, “abus de pouvoir à des fins sexuelles”), ainsi que sur les récentes publications de son oncle, connu pour son ton critique envers les autorités marocaines.

Selon son oncle, sa nièce “est une journaliste courageuse qui traite des sujets qui fâchent et que les autorités veulent faire taire. C’est une fausse affaire de mœurs et une vraie affaire politique: les questions qu’ils lui ont posées n’ont rien à voir avec l’avortement. C’est la presse indépendante qui est encore attaquée ici”, estime-t-il dans le communiqué. Pour la défense de la journaliste, cette affaire “soulève bien d’autres questions que celle du droit à l’avortement et notamment celle de la liberté de la presse et de l’indépendance de la justice au Maroc”.
 

Drianke

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Affaire Raïssouni: la LMDDH insiste sur les allégations de torture de la journaliste

Dans sa première réaction au sujet de l’Affaire Raissouni, la Ligue marocaine de défense des droits de l’homme (LMDDH) a condamné un « emploi du pouvoir judiciaire pour régler des comptes avec des opposants et des plumes gênantes« , tout en se focalisant sur les allégations de torture évoquées par la journaliste.

La Ligue demande à la présidence du parquet et aux juges de « mener une enquête sur les allégations de torture subies par Hajar Raissouni lors de son examen médical sans son consentement, conformément aux dispositions du Protocole facultatif à la Convention contre la torture et tous traitements cruels, inhumains ou dégradants« .

La LMDDH estime, en outre, que « les accusés sont en détention illégale, en raison de la façon dont ils ont été arrêtés et de l’absence d’éléments de l’accusation retenus contre eux », ajoutant que l’arrestation du fiancé de la journaliste et d’un personnel médical composé d’un gynécologie, sa secrétaire et une anesthésiste, et leur comparution devant le ministère public « se sont déroulées sans disposer de preuves concrètes ni saisie en cas de flagrant délit« .

De même, l’ONG « déplore » dans ce contexte « la manière » dont Hajar Raissouni a été arrêtée » et explique que cette arrestation « s’est effectué dans la rue en la forçant de rentrer dans la clinique, après avoir souffert de graves saignements et en convoquant le médecin par les agents de sécurité à la clinique« .

Les éléments avancés par la Ligue sont considérés comme « des données présentées pour créer une affaire de flagrant délit conformément aux exigences de l’article 56 du Code de procédure pénale, bien que l’incident ne corresponde pas à cette description« .

Dans la même foulée, la LMDDH condamne « la manière dont les accusations sont portées contre les personnes arrêtées, malgré l’absence de preuves matérielles confirmant les éléments retenus contre eux« .........

 

Drianke

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Rabat : Sit-in de soutien à la journaliste Hajar Raissouni

Un collectif de citoyens appelle à une manifestation de soutien à la journaliste Hajar Raissouni, lundi 9 septembre à 13 heures, devant le tribunal de première instance de Rabat, où se tiendra le procès, indique le collectif dans un communiqué.

«Nous, citoyennes et citoyens concerné(e)s par la situation actuelle des droits et des libertés, et en particulier de la situation des femmes au Maroc, témoignons notre soutien à Hajar Raissouni et sommes consternés par l’affaire qui l’implique ; dénonçons fermement les raisons et les conditions de son arrestation, ainsi que les pratiques de certains supports de presse en ce qui concerne la médiatisation de cette affaire ; réclamons la libération immédiate de Hajar Raissouni, son fiancé, les médecins et personnel soignant impliqués», écrit le collectif.

Ce dernier dénonce notamment «l’instrumentalisation politique de lois qualifiées par le code pénal marocain d’atteinte aux mœurs, comme moyen de pression et d’entrave aux droits civils et politiques des citoyennes et citoyens et en l’occurrence des journalistes et activistes».

Pour rappel, la jeune journaliste a été arrêtée samedi 31 août dans la rue à sa sortie d’une clinique médicale à Rabat, avec son fiancé de nationalité soudanaise, son médecin et les deux assistants de ce dernier. Ils ont été mis en détention provisoire à la prison d’El Arjat sur décision du procureur du roi en attendant qu’ils soient jugés le 9 septembre pour «débauche», «d’avortement illégal» et de «participation à un avortement illégal».


YABI
 
c'est vraiment inhumain, indigne et choquant.
qu'on la laisse en paix !

@boublil92 : .... hé , reveille-toi ... :D

c'est son avocat ou les doubab electroniki du MUR qui te racontent çà .... et tu gobe tout ce qu'il te disent ....

tiens, tu veux écouter l'avocat de Dutroux ? si tu l'entend , Dutroux le violeur tueur des petites filles est innocent et ceux sont les méchantes filles qui l'ont agressé ...

Attendons les preuves judiciaires de chacun avant de pleurer ou de rigoler ....
 
A

AncienMembre

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Bon mais que reproche ton à Hajar Raissouni concrètement ?

juste des relations sexuelles consenties alors qu'elle est adulte ?
un avortement spontané, là c'est strictement secret médical et rien à voir.
un autre avortement délibéré, certes c'est contre la loi actuelle mais cette loi est illégitime à mes yeux.

Est ce que cela autorise la police à faire pratiquer une intrusion corporelle invasive et douloureuse dans ses parties intimes ?
A la malmener pour susciter des aveux ? mais elle devrait être remise en liberté, on n'a rien de tangible ni rien à lui reprocher de réel...
 
Non, un avortement ......:D

chose interdite par la LOI et par son propre Oncle ...

Si pas d'accord avec la Loi , il faut en parler à son oncle ....il a plein de députés sous la main pour la changer dés le mois d'Octobre ... :D
 
Alors qu'une première audience a eu lieu ce lundi 9 septembre au Tribunal de première instance de Rabat, le procès de la journaliste, accusée d’avortement illégal, a été reporté au 16 septembre prochain.

Cinq personnes au total
comparaissent devant la Justice dans le cadre de cette affaire. Hajar Raissouni, journaliste, est accusée d’avortement clandestin mais aussi de relations sexuelles extraconjugales.

A elle, s’ajoutent son compagnon, un ressortissant soudanais, un médecin, un infirmier et une secrétaire.

Entamé ce lundi, le procès a été reporté au lundi 16 septembre prochain. Hajar Raïssouni et les autres personnes mises en cause dans le cadre de cette affaire comparaissent en état de détention.

La Cour délibère sur la possibilité d'accorder la liberté provisoire à la journaliste.
 

Drianke

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Au Maroc, le procès de la journaliste jugée pour "avortement illégal" reporté

Le tribunal de Rabat a décidé lundi de renvoyer au 16 septembre le procès de la journaliste marocaine Hajar Raissouni, poursuivie pour "avortement illégal". Sa demande de remise en liberté a par ailleurs été rejetée.

L'audience tant attendue n'a finalement pas eu lieu. Alors que plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées devant le tribunal de Rabat, lundi 9 septembre, pour apporter leur soutien à la journaliste Hajar Raissouni, 28 ans, la justice marocaine a finalement décidé de reporter son procès pour "avortement illégal". La date est fixée au 16 septembre.

Les avocats de la reporter du quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum ont longuement plaidé pour sa remise en liberté devant une salle comble mais le tribunal a rejeté cette demande, après avoir délibéré pendant plusieurs heures.

Jusqu'à deux ans de prison

Hajar Raissouni, également poursuivie pour "débauche" (sexe hors mariage), risque jusqu'à deux ans de prison. Au Maroc, le code pénal sanctionne l'avortement quand la vie de la mère n'est pas en danger........

 

Drianke

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Affaire Hajar Raissouni: Amina Maelainine en apôtre des libertés individuelles

Dans un post sur Facebook, la députée du parti islamiste Justice et développement appelle sa formation à revoir l’arsenal juridique concernant les libertés individuelles et la liberté de disposer de son corps et de sa vie privée. Edifiant.


Il y a quelques années encore, au Parlement, elle remuait ciel et terre au sein même de l’hémicycle, vociférant contre des évènements comme Mawazine, où des stars un peu trop lascives -selon son goût d’avant- se produisaient. Ce temps-là est, semble-t-il, bel et bien révolu: c’est parce que des photos d’elle à Paris, sans son voile, sont passées par là. Tant mieux, diront les défenseurs des libertés au Maroc. Auparavant véritable incarnation de l’aile dure du parti auquel elle appartient, Amina Maelainine semble désormais décidée à changer son fusil d’épaule et s’érige en véritable apôtre des libertés individuelles. C’est ainsi qu’elle a pris fait et cause pour Hajar Raissouni, une jeune journaliste actuellement devat la Justice pour avortement illégal et de relations sexuelles, en dehors du cadre du mariage. Vidéo. Affaire Hajar Raïssouni: entamé ce lundi, le procès reporté Sur Facebook, Amina Maelainine n’a donc pas hésité à interpeller directement son parti politique, et l’appelle sur ce réseau social à revoir l’arsenal juridique concernant les libertés individuelles. La députée affirme, dans ce post, que le PJD est aujourd’hui appelé à ouvrir «un dialogue interne serein et cadré» sur ce registre. «L’affaire de Hajar est une occasion d’élargir le débat public sur nombre de dispositions du Code pénal marocain et qui peuvent servir à porter atteinte à la vie privée et réduire les espaces de liberté», écrit la députée du PJD. «Le fait est qu’il existe aujourd'hui une division traditionnelle entre un courant qui appelle à l’abrogation de ces lois, puisqu’elles portent atteinte aux droits et aux libertés, un courant qui refuse jusqu’à aborder cette question, partant du principe que ces lois obéissent à des références islamistes et un autre courant, qui hésite. Ce dernier demeure persuadé que le caractère sélectif de l’application de ces dispositions n’est pas sain. Il n’ose cependant pas appeler à leur annulation», poursuit la responsable. Affaire Hajar Raissouni: voici la position du CNDH Que faire alors? Dépasser ces clivages entre blocs conservateur et moderniste, trouver des consensus pour enfin libérer de la place au grand combat: «celui de la démocratie, de la dignité et du développement», propose-t-elle....

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