L’affaire hajar raissouni, nouvelle machination politico-médiatique

Drianke

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La journaliste de 28 ans, nièce d'une figure de la mouvance islamiste, a été arrêtée et poursuivie en justice pour « relations sexuelles hors mariage » et pour « avoir avorté ».
Son affaire, orchestrée par la presse semi-officielle, est un nouvel épisode de l’utilisation symptomatique par les appareils de l’Etat de la vie privée dans de sombres règlements de compte politiques.

Un nouveau scandale mettant en scène la presse, la mouvance islamiste, les interdits sociaux et les libertés individuelles, vient d’éclater dans un scénario devenu récurrent à l’instar des affaires similaires les plus récentes : les « amants du MUR », la députée Mae Al Ainine sans voile devant le Moulin Rouge, le ministre Yatim et sa « fiancée » en escapade à Paris etc…

Hajar Raissouni, journaliste chez Akhbar Al Yaoum a été arrêtée samedi et présentée devant un tribunal en état de détention provisoire au motif de « relations sexuelles hors mariage » et « avortement ».

L’information livrée par Chouf TV, média aux sources policières spécialisé dans le buzz, indique que l’accusée a été interpellée dans une clinique de Rabat avec son compagnon de nationalité soudanaise. Un gynécologue obstétricien, son assistante et un aide-soignant sont aussi poursuivis.

En réplique, l’avocat Saâd Sahli qui assure la défense de Raissouni s’est insurgé contre une arrestation « hollywoodienne » menée « à l’extérieur des locaux de la clinique par des policiers en civil ». Il conteste tout acte d’avortement, affirmant que sa cliente, mariée selon la coutume et qui parachevait sa procédure d’acte officiel, s’est rendue aux urgences de cet établissement pour se faire soigner suite à une hémorragie interne nécessitant un acte chirurgical réalisé par son médecin traitant.

Selon ses dires rapportés par Al Yaoum24, site internet d’Akhbar Al Yaoum, l’avocat qui n’a pu accéder au dossier d’accusation qu’après les 48 heures de garde à vue de sa cliente, affirme que celle-ci a été « stupéfaite par les chefs d’accusation » portés à son encontre.

L’avocat réfute aussi la version de l’affaire publiée par Barlamane.com, site semi-officiel de propagande, selon laquelle la journaliste a avorté sous un nom d’emprunt et que le réanimateur qui aurait assisté le gynécologue dans son acte aurait reçu une somme d’argent en contrepartie. Saâd Sahli se fonde aussi ses les déclarations de sa cliente consignés dans les procès-verbaux établis par la police ainsi que celles devant le juge. Il ajoute pour démentir Barlamane.com qu’aucun aveu n’a été fait par les cinq personnes poursuivies et qu’aucune preuve matérielle n’a été présentée par le ministère public pour inculper les accusés.

Al Yaoum24 a tout aussi réagi en défense de la journaliste en publiant « avec son autorisation », un bulletin de consultation établi à la demande de la police par le CHU Ibn Sina de Rabat le 31 août (soit pendant sa garde à vue) qui attesterait de « l’absence de curetage » et constaterait un « saignement qui pourrait être l’objet de la consultation chez le médecin ».

Le cas de Hajar Raissouni dépasse le simple fait divers. Les ingrédients d’une machination aux relents politiques sont manifestement réunis, tant dans les circonstances de son arrestation que par son pedigree qui la désigne comme cible potentielle. La jeune journaliste de 28 ans, connue pour son activisme notamment en faveur du Hirak rifain, est la figure montante d’un journal connu pour ses liens avec certains milieux islamistes, notamment en cheville avec l’aile réfractaire du Parti de la justice et du développement (PJD). Son fondateur, Taoufik Bouachrine a été lui-même condamné à 12 ans de prison dans une sombre affaire de mœurs, que certains estiment n’être que le prétexte d’un règlement de compte politique…

Hajar Raissouni, qui n’a pas d’appartenance politique affichée, est aussi la nièce d’Ahmed Raissouni, idéologue du Mouvement unicité et réforme (MUR), matrice du PJD, proche du Qatar et dirigeant de l’Union mondiale des oulémas musulmans connu pour ses critiques acerbes à l’endroit de la Commanderie des croyants, pilier de la légitimité de la royauté au Maroc. Fait à souligner, celui-ci s’est fait remarquer lors du débat sur l’avortement en 2015, s’opposant à tout allégement des conditions drastiques à sa légalisation…

Comme pour les affaires précédentes, celle de Raissouni, manifestement montée, est étalée en place publique pour démontrer l’incapacité des tenants de l’islam politique à se conformer à une vision claire de ce qu’ils entendent par « référentiel islamique ». Mais le plus préoccupant est que le procédé pour établir leurs contradictions et souligner l’indigence de leur projet d’ordre moral de façade est symptomatique des atteintes à la vie privée et aux libertés individuelles de la part des appareils de l’Etat à des fins de vengeances politiques.

 

Drianke

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Maroc : Le prince Moulay Hicham réagit à l’affaire Hajar Raissouni

Deux jours après la première comparution de la journaliste Hajar Raissouni pour soupçons de «débauche, avortement et participation à l’avortement», les messages de solidarité se multiplient. Cette fois-ci, c’est le prince Moulay Hicham qui a commenté ce qu’il considère comme une «attaque contre les droits constitutionnels» de la jeune femme.

C’est sur sa page Facebook que le cousin du roi Mohammed VI installé aux Etats-Unis a réagi, fustigeant une succession de faits qui se produisent «dans un pays portant le slogan de l’Etat de droit». Moulay Hicham ne se base pas uniquement sur les principes constitutionnels pour prendre parti. Il invoque aussi «une violation de l’esprit de nos traditions musulmanes quant à la discrétion sur les affaires personnelles des citoyens, en protection de leur honneur et contre la diffamation».

«Hajar Raissouni a été attaquée, accusée d’avortement, alors qu’un rapport médical exigé par la justice la blanchit», dénonce le prince. «Avec ces usages inacceptables, l’Etat se contredit entre ses slogans, sa promotion d’un islam éclairé et son degré de respect des libertés individuelles», s’inquiète encore Moulay Hicham.

Cette sortie intervient dans le contexte d’un élan de solidarité avec la journaliste du quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum. Sur les réseaux sociaux, simples internautes et acteurs de la société civile ont dénoncé une intrusion dans sa vie privée, voire une éventuelle réaction visant, à travers Hajar, son oncle Ahmed Raissouni. Ex-président du Mouvement unicité et réforme (MUR), matrice idéologique du PJD, ce dernier est l’actuel président de l’Union internationale des oulémas musulmans.

Samedi dernier, Hajar Raissouni a été interpellée car la police la soupçonne d’avoir tenté un avortement avec l’aide de son fiancé et l’intervention d’un gynécologue. Entendue dimanche en détention préventive, elle a rejeté l’ensemble des chefs d’accusation. Pour sa part, le parquet a refusé ses requêtes de liberté provisoire et a fixé sa prochaine audience au 9 septembre.


yabi
 

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@blondin tu en penses quoi du règlement de compte pour sa prise de position sur le hirak?
 
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(Billet 154) – L’affaire Hajar Raïssouni entre la loi, la foi et les droits
04 SEPTEMBRE 2019 - 12:01



Hajar Raïssouni a été arrêtée, avec son gynécologue, pour s’être soumise à un avortement, ce qui est juridiquement interdit. La société civile est montée au créneau parce qu’elle estime que cette juridiction anti-avortement est moralement répréhensible. La police ayant procédé à l’interpellation a transmis le dossier, et la prévenue, à la justice, et la justice doit se prononcer, sachant qu’entretemps l’expertise médicale demandée par elle-même aurait conclu qu’il n’y a pas eu d’avortement.
Plusieurs questions restent en suspens et plusieurs constats restent à établir.

1/ L’avortement. Il est interdit par la loi, mais dans la pratique, on estime qu’au Maroc il se pratique néanmoins quelques 500 interruptions de grossesse par jour. C’est normal, car on peut tout interdire, sauf l’amour, auquel cas on bascule vers « les amours interdites », une merveille littéraire mais une ineptie juridique. La loi doit changer, et le roi avait donné ses instructions en 2015 pour la faire évoluer, pour l’assouplir en légalisant les avortements dans les cas précis du viol, de la maladie et de l’inceste. Cela n’a pas été fait, pourquoi ?

2/ Le droit de disposer de son corps. Il est indiscutable. On ne peut élaborer une constitution et des lois qui consacrent toutes les libertés, accepter que les femmes utilisent tous les organes de leurs corps (cerveau, opérations/ablations, dons d’organes …) mais pas leur vagin, décrété propriété publique et sociale. Le problème est que l’écrasante majorité de la population, conservatrice, serait opposée à l’interruption de grossesse, comme dans tant de pays où la bigoterie l’emporte sur la Raison. Or, la démocratie est en quelque sorte la dictature de la majorité, mais on n’a pas encore trouvé mieux. Il faudra faire évoluer les mentalités et cela passe par l’éducation et nécessite du temps, beaucoup de temps. Le défi est d’harmoniser la loi et la foi, dans le respect des droits.

3/ Le règlement de comptes. On dit ici et là, et de plus en plus fort, que l’Etat s’est vengé de Hajar Raïssouni pour ses positions en faveur des événements du Rif et de Nasser Zefzafi. Il est vrai qu’on ne prête qu’aux riches mais il faut aussi admettre qu’en la matière, l’Etat a considérablement évolué et a renoncé à ce type de pratiques, mais on l’accable encore et toujours. Il faudra du temps pour qu’on accepte enfin de reconnaître que les erreurs, voire les dérapages et les engrenages judiciaires existent, sans lien avec l’Etat. Et Mme Raïssouni n’est pas la seule personne à avoir pris fait et cause pour les détenus du Tif

4/ Le manque de communication. La police a interpellé Mme Raïssouni pour avortement illégal et le procureur l’a placée sous mandat de dépôt. Au vu des charges et des décisions prises, la question est passée du fait divers à une affaire d'opinion publique. Mais le parquet n’a pas communiqué. Erreur d’appréciation de la gravité de la chose, car l’opinion publique s’interroge logiquement sur les raisons ayant poussé à arrêter la seule Mme Raïssouni et non au moins quelques dizaines de femmes avortées ...........

 

Drianke

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Benkirane réagit à l’affaire de la journaliste Hajar Raissouni

Après l’arrestation, samedi dernier, de la journaliste marocaine Hajar Raissouni, pour des accusations de relations sexuelles hors mariage et d’avortement illégal, Abdelilah Benkirane a réagi à cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre. L’ancien chef de gouvernement n’a pas manqué d’exprimer son soutien à la journaliste d’Akhbar.

Dans une déclaration à Al Yaoum24, Abdelilah Benkirane a indiqué qu’il n’était pas au courant des détails de cette affaire. «Après m’être penché sur le rapport médical, j’annonce ma solidarité absolue avec la journaliste Hajar Raissouni et je lui promets d’assister à son mariage», a-t-il affirmé.

Hajar Raissouni, son fiancé, qui est prof universitaire soudanais, un gynécologue et son aide-assistante ont été arrêtés et ont comparu lundi devant un tribunal en état de détention provisoire. Les quatre suspects ont réfuté toutes les accusations qui leurs sont adressées et le gynécologue a indiqué que Hajar Raissouni, qui a été arrêtée à la clinique, a dû subir une intervention d’urgence à cause d’une hémorragie interne. Al Yaoum 24 a d’ailleurs publié un bulletin de consultation, délivré par le CHU Ibn Sina de Rabat à la demande de la police, prouvant que la jeune femme n’a pas subi d’avortement et qu’elle souffrait, en effet, d’un saignement.

A noter que Hajar Raissouni, 28 ans, est la nièce d’Ahmed Raissouni, l’ancien chef du MUR. Il est actuellement président de l’Union mondiale des oulémas.

LS
 
suivez le patronyme pour comprendre : Raissouni , c'est tout .... :D

Raisssouni étant le Premier Ministre virtuel de tous les gouvernements PJD au Maroc...
 

Drianke

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Affaire Hajar Raissouni: Le syndicat de la presse mandate un avocat

Le SNPM, syndicat national de la presse marocaine, a publié un communiqué au sujet de l'affaire Hajar Raissouni. Il condamne certains articles à charge publiés dans certains médias; appelle à respecter la présomption d'innocence ainsi que l'éthique du métier et mandate un avocat pour prendre connaissance du dossier.........

 

Drianke

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Affaire Hajar Raïssouni : Un rapport médical contredit la version de la journaliste

04/09/2019 10:00
Source: Lesinfos.ma


Un rapport médical publié par le journal « Barlamane », prouverait que la journaliste – qui bénéficie d’un énorme élan de solidarité depuis mardi - a bel et bien interrompu une grossesse en cours. Un nouvel élément qui pourrait coûter cher à Hajar Raïssouni et à l'équipe médicale qui aurait procédé à l’intervention.

C’est une affaire qui fait couler beaucoup d’encre et qui agite les réseaux sociaux depuis plusieurs heures. Hajar Raïssouni, journaliste du quotidien arabophone « Akhbar Al Yaoum » dont Taoufik Bouachrine fût le directeur, a été arrêtée samedi dernier par des éléments de la police civile, soupçonnée d’avoir avorté clandestinement dans une clinique privée à Rabat et d’entretenir « des relations hors liens du mariage » avec son fiancé, un professeur universitaire d’origine soudanaise. Des accusations que la concernée a catégoriquement réfutées face au procureur du Roi ce lundi, devant lequel elle a comparu en situation de détention préventive.
« Je suis une femme mariée et nous avons récité la Fatiha au domicile de ma famille. Nous nous préparions à acter notre union et nous avons aussi déposé notre dossier auprès de l’ambassade soudanaise, puisqu’il s’agit d’un mariage mixte. Je n’ai subi aucun avortement », a-t-elle affirmé lors de son audience.

Appelé à la barre, le gynécologue obstétricien – qui est actuellement en détention avec sa secrétaire et son assistant pour les chefs d’accusation de « débauche, avortement et participation à l’avortement » - a rejeté à son tour les accusations, expliquant que la journaliste s’était présentée à son cabinet en souffrant de graves saignements. « J’ai dû effectuer une intervention chirurgicale urgente pour arrêter l’hémorragie », a-t-il déclaré à son tour au Parquet.

Selon le quotidien en ligne Yabiladi, les interpellés resteront emprisonnés jusqu’à la seconde audience, qui aura lieu le 9 septembre prochain. Le site d’information assure par ailleurs que « le dossier ne contient aucune preuve matérielle concrète de l’accusation d’avortement ». Toutefois, à en croire les dernières informations publiées dans la soirée du mardi par le journal « Barlamane », un rapport médical émis par l’hôpital Ibn Sina dément la version de la journaliste « et de son clan » et prouve d’une part qu’elle était bel et bien enceinte, et d’autre part qu’un acte d’avortement a été effectivement accompli..........

 

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Maroc : Plusieurs personnalités et organisations expriment leur soutien à la journaliste Hajar Raissouni

Depuis le début de semaine, plusieurs personnalités comme l’ancien chef du gouvernement Abdelilah Benkirane ou encore le prince Moulay Hicham, ainsi que certaines organisations expriment leur soutien à Hajar Raissouni. Arrêtée samedi à Rabat, la journaliste d’Akhbar Alyaoum est accusée d’avortement illégal même si une expertise délivrée par le CHU de Rabat affirme le contraire.....

Yabi
 

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Ok tout le monde en parle...Après buzz ou pas buzz on verra....

oui, çà me gêne, car je ne gobe pas n'importe quoi ...je vérifie toujours et je me pose toujours des questions ....

et je ne gobe jamais n'importe quoi .... les yeux fermés et sans reflechir , ...surtout en matière politique ....:D
 

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HAJAR RAISSOUNI ARRÊTÉE POUR AVORTEMENT ILLÉGAL: LE VRAI SUJET EST AILLEURS

Par Leïla Driss le 04/09/2019 à 18h07 (mise à jour le 04/09/2019 à 18h32)


L’affaire fait actuellement grand bruit. Bien qu’elle le nie farouchement, la nièce de l’un des ténors de l’islamisme marocain est accusée d’avoir clandestinement avorté. Le360 rétablit les faits.

Rabat, dans la matinée du samedi 31 août dernier. Dans le quartier de l’Agdal, des policiers sont en faction près d’un cabinet de gynécologie-obstétrique. Selon nos sources, ces policiers avaient des soupçons sur le fait que le gynécologue exerçant dans ce cabinet effectuait des avortements clandestins, en série.

Un couple, un homme et une femme, entrent dans l’immeuble. Les policiers attendent quelques temps, puis les interceptent à leur sortie. Ils les accompagnent ensuite dans le cabinet médical, où ils interpellent un médecin gynécologue, un anesthésiste et une infirmière.

Les policiers, estimant se trouver devant un flagrant délit manifeste, celui de la pratique d’un avortement, mettent tout ce beau monde en état d’arrestation. En effet, l’avortement, au Maroc, est puni par la loi: une Interruption volontaire de grossesse (IVG) est passible de six mois à cinq ans de prison. Le texte de loi punit non seulement la femme qui a avorté–celle-ci risque de 6 mois à deux ans de prison, mais aussi ceux qui ont pratiqué cet acte, qui peuvent, quant à eux, se retrouver en prison pour une durée de 1 à 5 années.

La suite, on la connaît: l’identité de cette jeune femme, Hajar Raïssouni, est dévoilée (les policiers, quant à eux, selon nos sources, n’en avaient pas la moindre idée) et l’affaire fait tâche d’huile dans les médias.

Cette affaire n’aurait pu tenir que du strict –et malheureux– fait-divers. Elle fait pourtant, en ce moment même, grand bruit, et si la polémique bat son plein et que sur les réseaux sociaux les esprits s’échauffent, c’est qu’il y a quelques raisons à cela.

Hajar Raïssouni n’est pas vraiment une citoyenne lambda non seulement elle est journaliste, mais en plus, elle travaille pour le quotidien Akhbar Al Yaoum, média phare du groupe dirigé par Taoufik Bouachrine, ce patron de presse controversé, aujourd’hui en prison, entre autres pour «viols» et «traite d’être humains». Ce n’est pas tout: Hajar est aussi, et surtout, la nièce d’Ahmed Raïssouni, actuel président de l’Union mondiale des Oulémas, et ancien dirigeant du Mouvement Unicité et Réforme (MUR), le bras idéologique de l’islamiste Parti de la Justice et du Développement, aujourd’hui aux commandes de la coalition gouvernementale.

Et tant le MUR, que le PJD, sont de farouches opposants, de par leur idéologie, à l’avortement et aux relations extraconjugales.

Au terme de sa garde à vue, Hajar Raissouni est déférée devant le parquet. Face au Procureur du Roi, elle nie tout avortement, de même que le gynécologue qui a été arrêté en sa compagnie. C’est, en tout cas, ce que rapporte le site Al Yaoum 24, qui appartient au groupe dirigé par Taoufik Bouachrine, depuis sa cellule.

Un rapport d’expertise médicale, établi par un médecin assermenté, et donc assujetti à deux serments: celui de la fidélité à la Justice et celui de la déontologie de la médecine, dit pourtant tout le contraire.

Selon ce document, que Le360 a pu consulter, le médecin assermenté, exerçant au CHU Avicenne, qui a examiné Hajar Raissouni, atteste que celle-ci était bien enceinte, et qu’il s’agissait là d’une grossesse «non désirée» de «huit semaines». L’intéressée, toujours selon ce document en notre possession, a reconnu devant ce médecin, après avoir été examinée par ses soins, qu’elle avait bien pratiqué une interruption volontaire de grossesse, «sous anesthésie générale», et «dans un cabinet privé de gynécologie au quartier de l’Agdal».

Alors que des centaines d'avortements clandestins sont effectués chaque jour dans notre pays, il est évident que la loi encore appliquée à ce jour est largement obsolète. Or, qui défend mordicus l’interdiction d'avorter et entend continuer à punir les rapports sexuels extra-conjugaux? Précisément ces islamistes aujourd’hui installés aux commandes de certains départements ministériels, dont, et ce n’est pas là le moindre de ces maroquins, la primature, sur le fauteuil de laquelle est confortablement assis un médecin, psychiatre de par sa spécialité: le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani.

.......................


http://fr.le360.ma/societe/hajar-ra...ent-illegal-le-vrai-sujet-est-ailleurs-197670
 

Drianke

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@Zaheer73 pour le suivi des infos le sujet du robot est un doublon comme dab et il n'alimente pas ses sujets foireux.
 

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Entretien avec Chaifik Chraibi, gynécologue, président de l'Association marocaine de Lutte contre l'Avortement Clandestin (AMLAC)

Terriennes :
Comment réagissez-vous à cette arrestation ?

Chaifik Chraibi : Je la trouve totalement excessive, parce que d'habitude, lorsqu'il y a arrestation pour motif d'avortement, il faut qu'il y ait plainte d'une des parties. A mon avis, on sent le règlement de compte.
Aussi bien le médecin que la jeune femme confirment qu'elle est venue en état d'urgence d'hémorragie, donc le médecin a fait son travail. Il a donc procédé à un curetage qui semblait nécessaire, il fallait arrêter le saignement. Ce genre d'arrestations était, par le passé, exceptionnel, mais on assiste ces derniers temps à une recrudescence. Cela arrivait de temps en temps, lorsqu'il y avait plainte d'une des parties ou décès de la patiente. Conséquence : maintenant, beaucoup de médecins refusent de pratiquer des avortements. Nous sommes retournés au XIXè siècle ! On assiste à une recrudescence des avortements traditionnels, les femmes ayant du mal à trouver un médecin. Ce qui fait que nous, à l'hôpital, nous voyons arriver de plus en plus de cas de complications gravissimes, en rapport avec des avortements clandestins : délabrements génitaux, intoxications aiguës, hémorragies, etc...
Il est absolument exceptionnel, aussi, que la femme avortée se fasse arrêter. Le plus souvent, c'est le médecin et son équipe qui sont interpellés. La femme est interrogée et relaxée sur le champ.


https://information.tv5monde.com/te...ssouni-arretee-pour-avortement-illegal-319471
 
@blondin tu en penses quoi du règlement de compte pour sa prise de position sur le hirak?
Entre autre rien de nouveau sous le soleil ce régime usent des même ficelles pour intimider et envoyer
des signaux à ceux qui ne rentreraient pas dans le rang...pour savoir à quoi ressemble le "rang"
il faut voir et écouter les bachibouzouks sur 2M ,RTM et MEDI1 ou lire les voyous du web du le360 ou barlamane.com
ou autre torchonneries papier proche des voyous
Si ce régime prend le temps de pister , surveiller , mettre sur écoute de mettre d'énormes moyens
pour dénicher une quelconque faille chez une journaliste plus ou moins indépendante et peu connue
que doivent penser les autres ? soit il rentrent dans le rang soit ils s'exilent ..il n' y a jamais autant de journalistes
marocains exilés sous mohamed 6 qu'il yen avait sous hassan2
az.jpg
 
Elle fait rien du tout faut lire le sujet et pas que le titre le Sanex y'a des promos à leclerc en ce moment tiens prend du stock....
Du moment où tu portes le voile , faut vraiment pas avoir de dignité pour baiser et avorter .

On notera qu'elle avorte sûrement aussi parce que le bébé est noir (son compagnon est soudanais) 😂

Vous êtes la risée :claque:
 

Drianke

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Kesske tu nous escagasses avec le voile toi ? t'as pas lu le sujet et tu ramènes ta fraise? va te laver la bouche sanex...encore un mononeurone purée on les collectionne ici et dire que c'est pratiquement tous des mâles en plus....pas possible une pandémie bladinautique virtuelle!!! :defonce::claque:

Entretien avec Chaifik Chraibi, gynécologue, président de l'Association marocaine de Lutte contre l'Avortement Clandestin (AMLAC)

Terriennes :
Comment réagissez-vous à cette arrestation ?

Chaifik Chraibi : Je la trouve totalement excessive, parce que d'habitude, lorsqu'il y a arrestation pour motif d'avortement, il faut qu'il y ait plainte d'une des parties. A mon avis, on sent le règlement de compte.
Aussi bien le médecin que la jeune femme confirment qu'elle est venue en état d'urgence d'hémorragie, donc le médecin a fait son travail. Il a donc procédé à un curetage qui semblait nécessaire, il fallait arrêter le saignement. Ce genre d'arrestations était, par le passé, exceptionnel, mais on assiste ces derniers temps à une recrudescence. Cela arrivait de temps en temps, lorsqu'il y avait plainte d'une des parties ou décès de la patiente. Conséquence : maintenant, beaucoup de médecins refusent de pratiquer des avortements. Nous sommes retournés au XIXè siècle ! On assiste à une recrudescence des avortements traditionnels, les femmes ayant du mal à trouver un médecin. Ce qui fait que nous, à l'hôpital, nous voyons arriver de plus en plus de cas de complications gravissimes, en rapport avec des avortements clandestins : délabrements génitaux, intoxications aiguës, hémorragies, etc...
Il est absolument exceptionnel, aussi, que la femme avortée se fasse arrêter. Le plus souvent, c'est le médecin et son équipe qui sont interpellés. La femme est interrogée et relaxée sur le champ.


Du moment où tu portes le voile , faut vraiment pas avoir de dignité pour ** et avorter .
On notera qu'elle avorte sûrement aussi parce que le bébé est noir (son compagnon est soudanais) 😂
Vous êtes la risée :claque:
 
Kesske tu nous escagasses avec le voile toi ? t'as pas lu le sujet et tu ramènes ta fraise? va te laver la bouche sanex...encore un mononeurone purée on les collectionne ici et dire que c'est pratiquement tous des mâles en plus....pas possible une pandémie bladinautique virtuelle!!! :defonce::claque:

Entretien avec Chaifik Chraibi, gynécologue, président de l'Association marocaine de Lutte contre l'Avortement Clandestin (AMLAC)

Terriennes :
Comment réagissez-vous à cette arrestation ?

Chaifik Chraibi : Je la trouve totalement excessive, parce que d'habitude, lorsqu'il y a arrestation pour motif d'avortement, il faut qu'il y ait plainte d'une des parties. A mon avis, on sent le règlement de compte.
Aussi bien le médecin que la jeune femme confirment qu'elle est venue en état d'urgence d'hémorragie, donc le médecin a fait son travail. Il a donc procédé à un curetage qui semblait nécessaire, il fallait arrêter le saignement. Ce genre d'arrestations était, par le passé, exceptionnel, mais on assiste ces derniers temps à une recrudescence. Cela arrivait de temps en temps, lorsqu'il y avait plainte d'une des parties ou décès de la patiente. Conséquence : maintenant, beaucoup de médecins refusent de pratiquer des avortements. Nous sommes retournés au XIXè siècle ! On assiste à une recrudescence des avortements traditionnels, les femmes ayant du mal à trouver un médecin. Ce qui fait que nous, à l'hôpital, nous voyons arriver de plus en plus de cas de complications gravissimes, en rapport avec des avortements clandestins : délabrements génitaux, intoxications aiguës, hémorragies, etc...
Il est absolument exceptionnel, aussi, que la femme avortée se fasse arrêter. Le plus souvent, c'est le médecin et son équipe qui sont interpellés. La femme est interrogée et relaxée sur le champ.
Tais toi s'il te plait .

La tu défends l'accusée .

Moi je soutiens la plainte .

Merci de pas péter ta bouche pour essayer de me taper dessus parce que je partage pas ton avis .

La femme est voilée , elle baise , elle avorte, tout simplement , une hypocrite en somme , totalement mérité.
 

Drianke

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Dis tu vas calmer ta joie et la vulgarité est interdite ici alors modère ton langage t'es pas au bistrot ...

Tais toi s'il te plait .

La tu défends l'accusée .

Moi je soutiens la plainte .

Merci de pas péter ta bouche pour essayer de me taper dessus parce que je partage pas ton avis .

La femme est voilée , elle baise , elle avorte, tout simplement , une hypocrite en somme , totalement mérité.
 
A

AncienMembre

Non connecté
@Drianke merci

on devrait fusionner les deux posts.

en tous cas cette histoire est triste et tragique.
certes elle est de la mouvance PJD et ne se comporte pas dignement
malgré tout c'est une femme, jem 'en fiche qu'elle ait des relations sexuelles, et l'emprisonner pour cela est un acte politique quoi qu'on pense du PJD et de sa fausse morale
 
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