C dans l'air: Politique : cherchez la femme

Alors que Carla Bruni interprète Douce France en italien, une phrase de la femme de DSK, ne souhaitant pas qu’il fasse un second mandat au FMI, est largement interprétée. L’occasion de revenir sur le rôle des épouses médiatiques des candidats supposés à la présidentielle.


A quinze mois de l’élection présidentielle, si Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn continuent de ne rien laisser filtrer sur leurs ambitions futures, leurs compagnes occupent d’ors et déjà la Une de l’actualité.

Ainsi, Anne Sinclair, en expliquant dans les colonnes du Pointqu’elle souhaitait que son compagnon ne brigue pas un second mandat à la tête du FMI, a suscité un flot de réactions contradictoires.

François Bayrou, le président du MoDem, a dénoncé un "type de peopolisation (...) qui est le comble de l’artificiel". "J’ai compris que DSK se rasait le matin, par la voix de sa femme", a ironisé de son côté François Baroin, porte-parole du gouvernement, tout en reconnaissant que "l’évolution de la perspective de la candidature" du patron du FMI "n’est pas indifférente au gouvernement". Le député PS Jean-Christophe Cambadélis, proche du patron du FMI a lui interprété ces déclarations comme un "petit caillou blanc" de plus sur la route du socialiste vers 2012. "Je dirais que c’est un signe très fort" et "qu’il va vers la candidature", a jugé pour sa part, le député strauss-khanien Pierre Moscovici.

Vrai ou pas ? Par cette petite phrase, l’ancienne journaliste star de TF1 a relancé les spéculations sur la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la primaire

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