L'Algérie de Bouteflika : une économie « rentière et léthargique »

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KINGjulian

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Au moment où l'on spécule sur la santé du président Abdelaziz Bouteflika, et sur sa candidature incertaine à sa réélection en avril 2014, dans quel état se trouve l'Algérie ? À la lecture des articles du professeur Abderrahmane Mebtoul, économiste algérien et expert international en management stratégique, on réalise que la situation économique du pays est loin d'être aussi rassurante que le mirobolant excédent de devises pourrait le laisser penser...

Auteur passionné et prolixe, réputé pour son franc-parler, le professeur Abderrahmane Mebtoul commence souvent son propos en rappelant le paramètre majeur de l'économie algérienne 98 % des exportations du pays sont issues des seuls hydrocarbures ; ceux-ci ont généré quelque 600 milliards de dollars de recettes en devises entre 2000 et 2012, selon les bilans de Sonatrach, la compagnie nationale des hydrocarbures.
 
Côté importations aussi, l'Algérie se trouve dans une situation rare : 70 à 75 % des besoins des ménages et des entreprises sont satisfaits par des achats à l'étranger. C'est dire que l'on ne produit pas grand-chose dans le pays le plus étendu et le plus peuplé du Maghreb.
« Il faut bien considérer que l'Algérie vit dans une économie de rente, souligne le Professeur Mebtoul lors d'un récent entretien sur RFI. Que se passera-t-il lorsque la rente diminuera, ou s'éteindra quasiment, au rythme de la baisse prévisible des devises issues des hydrocarbures, du fait de leur épuisement et de leur remplacement progressif par d'autres sources d'énergie ? Les équilibres macrofinanciers actuels sont éphémères sans de profondes réformes institutionnelles et microéconomiques ».
 
Des taux de chômage et de coissance qui posent question

Par ailleurs, le taux officiel de chômage, 10 % - relativement modeste au regard des autres pays du Maghreb, mais aussi de l'Espagne et de la Grèce, toutes deux autour de 27 % au T1 2013 -, met surtout en exergue la faible crédibilité de certaines statistiques algériennes. D'une part, parce que selon, le rapport 2012 de l'ONS, le secteur informel représente autour de 50 % de l'activité économique du pays. D'autre part, relève le Pr Mebtoul, parce que « ces statistiques incluent des emplois fictifs - comme faire et refaire des trottoirs... - ou faiblement productifs, d'ailleurs de plus en plus nombreux dans l'administration, où l'on approche des 2 millions de fonctionnaires » pour une population active totale estimée à 11,5 millions en 2012 par la Banque mondiale


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Reste la question du taux de croissance. À 2,5 % en 2012, il pourrait faire rêver bien des pays européens. En fait, « il est dérisoire, assène l'économiste. Avec les quelque 500 milliards de dollars de dépense publique prévue entre 2004 et 2013, selon les comptes rendus de plusieurs conseils des ministres, le taux aurait dû s'élever à 10-15 % (...) Cela montre qu'il existe un divorce entre la bonne santé financière de l'État, due aux hydrocarbures, et la sphère réelle de l'économie, en léthargie ».
 
Piètre gouvernance et « corruption socialisée »

Pour autant, l'ampleur de la corruption, y compris aux plus hauts niveaux de l'État, est désormais connue et reconnue de tous. Dans la plus récente affaire impliquant la Sonatrach, où il est question de pots-de-vin versés par une compagnie italienne pour décrocher de gigantesques contrats pétroliers, et qui a défrayé la chronique ces dernières semaines, on trouve l'ancien ministre de l'Energie parmi les cadres dirigeants mis en cause.

Pour le professeur Abderrahmane Mebtoul, « c'est le mode de gouvernance qui, par la distribution massive de la rente et la corruption socialisée, a anesthésié la majorité de la population active. Il en résulte une forte crise de confiance entre l'État et les citoyens, et cela ne peut que conduire le pays au suicide collectif ».



http://www.latribune.fr/blogs/eurom...ka-une-economie-rentiere-et-lethargique-.html
 
Au moment où l'on spécule sur la santé du président Abdelaziz Bouteflika, et sur sa candidature incertaine à sa réélection en avril 2014, dans quel état se trouve l'Algérie ? À la lecture des articles du professeur Abderrahmane Mebtoul, économiste algérien et expert international en management stratégique, on réalise que la situation économique du pays est loin d'être aussi rassurante que le mirobolant excédent de devises pourrait le laisser penser...

Auteur passionné et prolixe, réputé pour son franc-parler, le professeur Abderrahmane Mebtoul commence souvent son propos en rappelant le paramètre majeur de l'économie algérienne 98 % des exportations du pays sont issues des seuls hydrocarbures ; ceux-ci ont généré quelque 600 milliards de dollars de recettes en devises entre 2000 et 2012, selon les bilans de Sonatrach, la compagnie nationale des hydrocarbures.


je sent que tu es quelqu'un qui aime l'ALGERIE ainsi que ceux qui te likent !? :rolleyes:
as tu deja rapporté une seule bonne news sur ce pays ?! :bizarre:

kayane leflouss hamdoulah ... rabi rzakna !
 
je sent que tu es quelqu'un qui aime l'ALGERIE ainsi que ceux qui te likent !? :rolleyes:
as tu deja rapporté une seule bonne news sur ce pays ?! :bizarre:

kayane leflouss hamdoulah ... rabi rzakna !

L'argent c'est certe Allah "Swt" mais n'oublie pas que dieu donne meme aux mécréants, sinon Bill Gates et les Rotschilds ne seraient pas aussi riche
 
S'il y'aura pas du pétrole dont l'Algerie est dépendante, elle pourra passer à l'agriculture et au tourisme, il faut y réfléchir dés maintenant avant qu'on complote sur elle!!
 
L'argent c'est certe Allah "Swt" mais n'oublie pas que dieu donne meme aux mécréants, sinon Bill Gates et les Rotschilds ne seraient pas aussi riche
T'inquiète!
y a du pétrole en réserve prouvée pour 40 ans encore... Et si les prévisions s'avèrent justes, il y en aura au large de Béjaïa autant!
Alors bois un verre d'eau ça te passera peut-être!
 
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