LAlgérie est lun des rares pays riches en potentiel énergétique renouvelable au monde. Ce qui explique lengouement des investisseurs étrangers. Après les Allemands et les Français, ce sont les Espagnols qui sy intéressent. Lannonce a été faite officiellement par le ministre espagnol de lIndustrie, du Tourisme et du Commerce, lors de linauguration, jeudi dernier, de la centrale hybride de Hassi Rmel. Miguel Sebastiàn a affirmé la disponibilité de son pays à contribuer à la mise en uvre du programme algérien de développement des énergies nouvelles et renouvelables. Le ministre espagnol a également souligné la volonté de lEspagne de devenir "un partenaire stratégique de lAlgérie" dans le domaine énergétique et souhaite laccompagner dans la mise en uvre de son programme de développement des énergies renouvelables. Cest dire que les étrangers ne veulent vraisemblablement pas rester les bras croisés. Ils veulent à tout prix investir en Algérie dans ce créneau très prometteur. Dautant que, pour eux, la bataille du solaire est déjà lancée. Les grandes manuvres ont dores et déjà commencé, tellement lenjeu est énorme. En clair, plus dune vingtaine de multinationales, notamment allemandes, veulent rapidement poser les jalons de la production de courant électrique solaire en Afrique du Nord (particulièrement en Algérie) et de sa livraison en Europe pour couvrir 15% de ses besoins. Ce projet, appelé Desertec et évalué à 400 milliards deuros, prévoit dinstaller en Afrique du Nord et au Moyen-Orient une vingtaine de centrales solaires de 5 GW chacune. Lélectricité serait transportée en Europe via des câbles sous-marins en courant continu à haute tension et pourrait fournir 15% des besoins de lEurope en énergie. Les concepteurs de ce projet se montrent optimistes quant à sa réalisation, dautant que lévolution rapide sur le plan technologique est lun des facteurs stimulants. A la faveur de la visite qua effectuée le chef de lEtat, la semaine dernière en Allemagne, le débat qua suscité ce projet est, désormais, clos (il faut juste se rappeler que parallèlement à Desertec, la France a fait usage de tout son poids pour que lun de ses chers projets, en loccurrence Transgreen, soit choisi par le gouvernement algérien). LAlgérie, qui vient dadhérer, officiellement, a fait un bon choix, selon les spécialistes en la matière. Car, le projet allemand aura un impact positif sur son développement futur. En exportant de lélectricité, lAlgérie engendrera des ressources financières et ce, au moment où ses gisements en hydrocarbures seraient déclinants. Elle produira de lénergie propre qui contribuera à satisfaire ses besoins et à en exporter. LAlgérie, qui a élaboré, dans ce sillage, un grand programme pour les années à venir, compte vraisemblablement en finir avec la rente pétrolière. Et on optant pour lAllemagne (leader mondial dans le développement des énergies renouvelables), notre pays profitera également du transfert de technologie et du know-how allemands. Il sera un partenaire actif et entreprenant, "car, le projet créera une très forte interdépendance entre les pays impliqués dans le projet Desertec", selon les experts.
http://portail.cder.dz/spip.php?article1473
la carte des endroits les plus chaud au monde : http://portail.cder.dz/IMG/jpg/potentiel_insolation_solaire_monde_carte.jpg
l'Algérie est bien fourni
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