La récente reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara par la France a provoqué une réaction diplomatique particulièrement intense de la part de l’Algérie, révélant des incohérences flagrantes dans sa politique étrangère. Alors qu’Alger a décidé de rappeler ses ambassadeurs de Paris et de Madrid en signe de protestation, elle a choisi de ne pas prendre de mesures similaires envers les États-Unis, malgré le soutien clair de Washington à la marocanité du Sahara. Une différence de traitement qui interroge sur la sincérité des principes dont se targuent jour et nuit les responsables algériens.
Le récent tumulte diplomatique provoqué par la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara par la France met en lumière, d’après le professeur de sciences économiques, sociales et politiques à l’Université Mohammed V de Rabat et ancien économiste chez Bank Al-Maghrib, Dr Talal Cherkaoui, “une réaction asymétrique notable de l’Algérie, comparée notamment à son attitude face aux États-Unis”. Alger, qui “se targue d’une position « neutre » sur la question du Sahara, a rappelé son ambassadeur de Paris et Madrid, mais a choisi de ne pas appliquer la même mesure envers Washington, malgré le soutien affirmé des États-Unis à la marocanité du Sahara depuis 2020, sous l’administration Trump, et confirmé sous celle de Biden”, fait remarquer Dr Cherkaoui dans des déclarations à Hespress Fr. Cette incohérence flagrante “soulève des questions cruciales sur la politique étrangère algérienne, son positionnement stratégique, et la véritable nature de ses préoccupations”.
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Le récent tumulte diplomatique provoqué par la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara par la France met en lumière, d’après le professeur de sciences économiques, sociales et politiques à l’Université Mohammed V de Rabat et ancien économiste chez Bank Al-Maghrib, Dr Talal Cherkaoui, “une réaction asymétrique notable de l’Algérie, comparée notamment à son attitude face aux États-Unis”. Alger, qui “se targue d’une position « neutre » sur la question du Sahara, a rappelé son ambassadeur de Paris et Madrid, mais a choisi de ne pas appliquer la même mesure envers Washington, malgré le soutien affirmé des États-Unis à la marocanité du Sahara depuis 2020, sous l’administration Trump, et confirmé sous celle de Biden”, fait remarquer Dr Cherkaoui dans des déclarations à Hespress Fr. Cette incohérence flagrante “soulève des questions cruciales sur la politique étrangère algérienne, son positionnement stratégique, et la véritable nature de ses préoccupations”.
Une « neutralité » sous pression
“L’Algérie a toujours insisté sur sa neutralitéhttps://news.google.com/read/CBMiuwFBVV95cUxOWU9xY3FTNnJ0WDNMZzJEYkIyYjEzYjRNTzFUQlAxNzRIXzNDbzA4UjUxcWhHWUQzQ3RhekkxeldvLUtGZGhBYU1ULWd6ZHR6OFJiYTZOeFVFaEZ6NnZfbGVId0I3MzhER3otOF9kbS1hTW1sREY0RmVReW8xLUtkMnFacEJvOXlNNk5XZGgtX0pZSURaZUxYZ3VqZ0M4ci1mUjYzUXM3aXpQMkdtSkFnVkxwQ2JvOGF6Q0dn0gHAAUFVX3lxTE1pWGhCdjBvZlFSelRTcU5wekQtcXpfTm85RFJVLUlGVG1xYW1sR1RUcDd2YVJHbUtsa0FWdTNRX0tCejR0XzlXeTc4MXYyWEt1d3Z4YzlONnlxUjV5WV9HRmhzTHgwTVU2ZnE4WVlHUGhRR3FyX2RTVlNIS3Fod29Scks0NXFKOFRxU3lFX1VpTUhjVHAwSDlZb3I4b1E2NUdLYkdtaEFoZVpxZXk4VXRGVkhkNWc3Smltc2FvYWhnZA?hl=fr&gl=MA&ceid=MA%3Afr