« Une atteinte grave au bon fonctionnement de la mission diplomatique algérienne ». Dans un communiqué publié ce jeudi 24 juillet 2025, le ministère des Affaires étrangères algérien a menacé de saisir les Nations unies, à la suite d’une mesure du ministère de l’Intérieur français, restreignant les déplacements des dignitaires algériens en France. La décision intervient après le refus d’Alger de reprendre 120 ressortissants sous obligation de quitter le territoire français (OQTF).
« Le ministre de l’Intérieur (Bruno Retailleau) est de plus en plus allant pour prendre des dispositions plus fermes vis-à-vis de la diplomatie algérienne » avertissait, ce mercredi à la suite du conseil des ministres, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement. Une mesure prise dans « l’opacité la plus totale » dénonce Alger.

Face à cette mesure, l’Algérie menace de saisir l’Onu, estimant qu’il s’agit d’une violation de la Convention de Vienne, texte qui codifie les règles qui régissent l’échange et le traitement des envoyés d’États. Le gouvernement algérien a décidé d’appliquer « avec rigueur le principe de la réciprocité » aux dignitaires français présents en Algérie.
« Le ministre de l’Intérieur (Bruno Retailleau) est de plus en plus allant pour prendre des dispositions plus fermes vis-à-vis de la diplomatie algérienne » avertissait, ce mercredi à la suite du conseil des ministres, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement. Une mesure prise dans « l’opacité la plus totale » dénonce Alger.

Des mesures désormais « réciproques »
Dans un contexte de tensions diplomatiques accrues entre la France et l’Algérie depuis les condamnations de l’écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes, Bruno Retailleau avait annoncé, vendredi 18 juillet, son intention d’entraver la circulation des « membres de la nomenklatura » responsables de « dénigrement de la France ».Face à cette mesure, l’Algérie menace de saisir l’Onu, estimant qu’il s’agit d’une violation de la Convention de Vienne, texte qui codifie les règles qui régissent l’échange et le traitement des envoyés d’États. Le gouvernement algérien a décidé d’appliquer « avec rigueur le principe de la réciprocité » aux dignitaires français présents en Algérie.