Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités françaises
L’alibi non vérifié de tariq ramadan
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="thitrite, post: 15569483, member: 228473"] [B]Tariq Ramadan: la justice oui, le lynchage non/[/B] [I]Seule la violence de l'Etat est légitime[/I] par Régis de Castelnau [B]Tariq Ramadan ou non, on ne mène pas le combat politique par juges interposés.[/B] [B][/B] Or donc, Tariq Ramadan a été collé au trou. J’en déduis que cette mesure a été requise par le parquet, et souhaitée aussi par les trois juges d’instruction chargés collégialement du dossier. Et que le Juge des Libertés a considéré, au regard des règles du code pénal et du code de procédure pénale, que cette incarcération était nécessaire. Eric Morain, l’avocat d’une des plaignantes, a dit sur le plateau de BFM TV qu’il était favorable à la « libération de la parole », dès lors que celle-ci s’effectuait dans un cadre judiciaire. Cette position est la mienne. Je n’ai pas d’opinion sur le fond du dossier Ramadan que je ne connais pas, et les bribes orientées transmises à une certaine presse en violation de la loi pour être publiées ne peuvent en aucun cas refléter le débat contradictoire. On va donc (pour l’instant) s’en remettre au fonctionnement régulier du système judiciaire. Et laisser aux avocats du prédicateur, si telle est leur intention, la mission de contester devant les instances compétentes les mesures prises à son encontre. [B]L[/B][B]a justice n’est pas un terrain politique[/B] Tout d’abord, ceux qui me connaissent imaginent facilement l’affection que je peux porter au pote de Plenel, et ce que je pense du sale boulot qu’il effectue. Cependant, on ne mène pas le combat politique, aussi essentiel soit-il, par juges interposés. Et j’espère (pour l’instant je le pense) que la mesure qui le frappe est justifiée par le dossier. Pas seulement par la nature des charges qui pèsent sur lui, mais par les nécessités de l’instruction. Les magistrats qui en sont chargés doivent procéder à un certain nombre d’investigations, de vérifications et d’auditions. Compte tenu de la personnalité de « gourou » de Tariq ramadan et de sa popularité, peut-être ont-ils considéré que ce travail devait être effectué à l’abri d’éventuelles pressions venant de sa part. Ensuite, on a entendu plusieurs fois l’argument des prudents qui craignent cette décision d’incarcération. Selon eux, une telle mesure aurait dû être évitée compte tenu de ses conséquences politiques. Parce qu’instituant Ramadan en martyr, elle sera prise comme une provocation et va nourrir la rage de ses soutiens en alimentant les délires sur le « complot sioniste mondial ». Malheureusement, sur ce point, il y a longtemps que le mal est fait, et de toute façon une décision de maintien en liberté ou une mesure privative de celle-ci, ne doivent pas être prises sur la base de considérations politiques Inutile de citer ces commentaires excités qui déconsidèrent leurs auteurs. Incapables de mesurer qu’à cet instant, qu’on le veuille ou non, Tariq Ramadan, aussi justifiée soit la mesure qui le frappe, accède à un statut de victime. Une situation particulière, qui n’efface pas, loin de là, les fautes éventuellement commises, mais place la personne poursuivie dans une solitude totale et désarmée vis-à-vis de l’État. En cette époque compassionnelle où le statut de « victime » est sacralisé, le mot va faire bondir, mais il recouvre une réalité. Il n’est pas très digne à ce moment de hurler à la mort, de manifester une joie mauvaise, ou de lancer quolibets et cailloux. Pas besoin de moratoire pour cette lapidation-là, une interdiction définitive s’impose. Car il convient à ce stade de rappeler que, pour celui qui en est l’objet, une procédure judiciaire pénale, surtout lorsqu’elle s’accompagne d’une incarcération, est un épisode d’une grande violence. Évidemment légitime, puisque la société dispose du pouvoir sur les corps afin de sanctionner les comportements ayant porté atteinte à l’ordre social. Et l’État, mettant en œuvre ce pouvoir légitime, dispose d’une puissance que l’on a du mal à imaginer si l’on n’y a pas été confronté ou qu’on n’y a pas assisté de près. [B] [/B] [B][/B] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités françaises
L’alibi non vérifié de tariq ramadan
Haut