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L’alliance légitimerait-elle l’indélicatesse?!
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[QUOTE="TheNeuroGirl, post: 15592588, member: 390560"] Partie 2. La veille du pot, je demandais à mon chef s’il venait aussi à l’évènement organisé par la plateforme de microscopie et, de fils en aiguille, j’appris que l’épouse de ce fameux collègue travaillait dans l'institut. Je la connaissais très bien. C’était ce genre de femme très désagréable; hautaine et trop sûre d’elle-même... Son parcours indiquait qu’elle avait bien dû être brillante à une époque, puisqu’elle possédait un doctorat, mais je ne lui trouvais aucune qualité humaine ou féminine. Elle était toujours froide et ne répondait pratiquement jamais lorsqu’on la saluait. Mon chef avait même remarqué qu’elle se renfrognait tout le temps. Il était tellement difficile de comprendre comment ce grossier personnage avait fait fondre un coeur tel que celui de mon collègue. Certes les opposés s’attiraient mais j’étais surprise de voir comment un couple aux antipodes était capable de fonctionner avec un enfant au milieu... Bref. Une fois arrivée au pot, je vis mon collègue. Il avait amené son fils comme je le lui avais suggéré, quelques jours plus tôt. Je m’avançais chaleureusement vers eux, prête à faire les efforts que je m’étais promis or pour la première fois, celui-ci me répondit froidement. Je fus quelque peu déroutée mais ne laissais rien paraître. J’avais trop de fierté pour montrer aux gens qu’ils m’atteignaient. Je continuais à prendre des nouvelles par courtoisie et il se dérida petit à petit bien que non-intégralement. Pendant quelques minutes, je jouais avec son fils (qu’il tenait dans ses bras), jusqu'à ce que sa femme n’arrive. Elle était toujours aussi grossière et avait débarqué en trombes. Elle était pratiquement obèse et utilisait toute sa présence comme pour maintenir une barrière physique entre lui et moi. Dieu sait que je suis loin d’être mince puisqu’Il m’a dotée de formes généreuses mais, sincèrement, je dus me décaler pour protéger mon espace vital lorsqu’elle se mit au milieu. Elle ne m’avait même pas dit bonjour! Elle était arrivée en reprochant à son mari de laisser leur gamin manger du chocolat alors qu’il portait le t-shirt qu’elle lui avait imprimé! A un an et demi, on n’en a rien à cirer d’être un petit garçon et de tâcher la licorne violette du t-shirt blanc... Bref, je me décalais davantage. J’avais compris qu’elle n’était pas enchantée à l’idée que je parle à son époux. Très honnêtement, je n’en avais rien à cirer. Cela ne me faisait ni chaud ni froid de le perdre même s’il était courtois. Par contre, ce qui me mettait en colère, c’était le comportement de cette femme! Je m’étais poussée. J’étais contre un plan de travail, proche de l’évier, et je discutais avec un autre collègue. Je pensais être tranquille mais la pimbêche eut, chaque fois, ce besoin de passer entre nous pour accéder à l’évier et nettoyer je ne sais quoi. Je m’étais même adossée contre une autre partie du plan de travail et cette fois-ci, c’était à sa poussette qu’elle devait accéder... Bref, je trouvais cela curieux. Mes mots sont certainement trop faibles pour vous décrire son odieux comportement mais je suis persuadée que je ne me trompe pas. J’ai lu dans cette situation, quelque chose que j’ai vu en moi et bien d’autres femmes, à plusieurs reprises. Lorsque nous manquons de confiance en nous, il nous arrive de nous comporter bizarrement, de faire des crises de jalousie à l’être aimé ou, à tort, de tirer dans les pattes de personnes innocentes. C’est sur ce dernier point que je souhaitais attirer votre attention. J’ai fini par me sentir mal à cause d’une inconnue! Mes intentions étaient parfaitement clean, pas une once de doute et pourtant, elle est parvenue à insérer cette gêne que je ne devrais pas ressentir. Son mari ne m’intéresse pas. Il ne m’a jamais intéressée et ne m’intéressera jamais! Il n’y a, strictement, aucune ambiguité et, malgré cela, je me sens, à présent, incapable d’échanger plus de deux mots avec lui! Elle est parvenue à créer un climat malsain qui n’avait aucune raison d’être... Je trouve cela bien dommage... Elle aurait pu discuter avec lui. Je suis persuadée qu’il l’aurait réconfortée puisqu’il a eu le courage de lui faire un enfant... Aujourd’hui encore, ils sont venus déjeuner au même endroit et lui et moi nous sommes ignorés lorsqu’ils sont entrés dans la cuisine. A contrario, lorsqu’elle n’est pas là, il me salue et discute avec moi même si nos conversations sont plus brèves qu’auparavant... Bref, qu’en est-il de votre côté? Avez-vous déjà affronté ce genre de situation au boulot ou ailleurs? Si oui, comment avez vous réagi? Si non, comment vous comporteriez-vous si vous étiez à ma place et que vous ayez eu à faire à un tel incident? Ne sommes nous pas censées nous soutenir mutuellement en tant que femmes?! [/QUOTE]
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