L'amérique latine : un modèle d'intégration pour les arabes !

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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.france24.com/fr/20170815-amerique-latine-est-elle-modele-integration-populations-arabes

L'Amérique latine est-elle un modèle d'intégration pour les populations arabes ?


Présidents, chanteurs célèbres, hommes d'affaires… L'Amérique latine est fière de ses personnalités de premier plan, descendants d'immigrés arabes venus du Levant au point de se vanter de son modèle d'intégration. La réalité est plus contrastée.
Énigme : quel est le point commun entre le vice-Président du Venezuela, Tareck El Aissami, le nouveau procureur de la République bolivarienne, Tarek William Saab, et Michel Temer, le président du Brésil ? Indice : l'actrice Salma Hayek, la chanteuse Shakira et le milliardaire mexicain Carlos Slim partagent ce point commun.
Réponse : ils sont nés en Amérique latine mais descendent tous d'immigrants arabes venus s'établir dans la région. Ce n'est pas un hasard. Dans les pays latino-américains, les noms à consonance syrienne, libanaise ou palestinienne, font depuis longtemps partie du paysage des élites, qu'elles soient politiques, économiques ou artistiques. Une réussite dont la région est fière, prompte à vanter l'intégration exemplaire de ces quelque 18 millions de personnes à ascendance arabe sur les plus de 630 millions d'habitants que compte l'Amérique latine. Mais la réalité est bien plus contrastée.
Le phénomène n'est pas nouveau : l'ancien président colombien Julio César Turbay (1978-1982) était le fils d’un immigrant libanais. Carlos Menem qui a dirigé l'Argentine de 1989 à 1999 descendait d’une famille syrienne. L'Équateur a connu Abdala Bucaram (1996-1997) et Jamil Mahuad (1998-2000). Le Honduras a eu Carlos Flores Facussé (198-2002) et le Salvador, Tony Saca (2004-2009).
L'AMÉRIQUE LATINE A CONNU 7 PRÉSIDENTS AUX ORIGINES ARABES
Tony Saca a été président du Salvador de 2004 à 2009. Il descend d'une famille palestinienne arrivée dans le pays au début du 19e siècle.
Michel Temer est le dernier président en date aux origines arabes. Ce fils de Libanais a accédé au pouvoir au Brésil en 2015.
Julio Cesar Turbay (à gauche) fut le premier président d'Amérique latine aux ascendances libanaises. Il a été président de la Colombie de 1978 à 1982.
Carlos Roberto Flores est le fils d'une Palestinienne. Il a été président du Honduras de 1998 à 2002.
Fils de Syriens ayant émigré en Argentine, Carlos Menem fut président de son pays pendant 10 ans (1989-1999).
Petit fils de Libanais arrivé en Équateur dans les années 1920, Abdala Bucaram a été président de août 1996 à février 1997.
Fruit d'une union entre un fils d'émigrés libanais et une fille d'émigrés allemands, Jamil Mahuad fut président de 1998 à 2000.
Tony Saca a été président du Salvador de 2004 à 2009. Il descend d'une famille palestinienne arrivée dans le pays au début du 19e siècle.
Michel Temer est le dernier président en date aux origines arabes. Ce fils de Libanais a accédé au pouvoir au Brésil en 2015.
 

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Une arrivée massive au 19e et au 20e siècle
Toutes ces personnalités illustres sont les héritières d'une histoire commune à l’ensemble de la région. La première arrivée massive de migrants arabes en Amérique latine date de la seconde moitié du 19e siècle. Theresa Afvaro-Velcamp, professeure à l'université d'État de Sonoma en Californie et spécialiste des migrations arabes en Amérique latine, explique que la plupart souhaitaient quitter l'Empire ottoman, jugé répressif envers les chrétiens. Ils venaient massivement de la région du Levant (actuel Liban et Syrie).
>> À lire aussi : Grande Guerre : la famine oubliée qui tua un tiers des Libanais
"Il y a également eu un pic de migrations à la fin de la Première guerre mondiale. Suite au blocus des Alliés sur le Levant, les habitants mouraient de faim et ont décidé de tenter leur chance ailleurs", relève par ailleurs l'auteure de "Si loin d'Allah, si proche du Mexique" à France 24.
Dans l’un de ses articles explorant le thème des diasporas arabes au Mexique et aux États-Unis, elle cite l'anecdote suivante, attribuée à l'historien américain Akram Fouad Khater : "La plupart de ceux qui montaient dans des navires à Beyrouth ne savaient que vaguement qu'ils allaient à l'"Amirka". On ignore si ces émigrants comprennaient la différence entre les États-Unis, le Mexique ou le Brésil. Ils souhaitaient simplement 'aller aux Amériques", faire fortune et revenir chez eux."
L'Amérique latine est-elle un modèle d'intégration ?
Soulignant le succès rencontré par les descendants de ces émigrants, l'ancien directeur général de l'Unesco Federico Mayor Zaragoza déclarait en 1997 que "les communautés d'origine arabe en Amérique latine constituent un modèle d'intégration." Said Bahajin, chercheur à la Chaire Unesco de philosophie pour la Paix à l'université Jaume I en Espagne, a interrogé ce modèle d'intégration. Joint par France 24, il le qualifie de "modèle d'hospitalité".
"Ce modèle d'hospitalité a permis aux migrants arabes de se sentir citoyens sans les forcer à changer leur mode de vie pour celui des locaux", explique le chercheur. "L'assimilation en France ou le multiculturalisme au Royaume-Uni obligent l'arrivant à apprendre directement la langue, se fondre dans la culture et le mode de vie local. Le modèle latino-américain n'a pas cherché l'intégration à tout prix des migrants arabes. Elle les a plutôt laissés s'adapter, chacun à son propre rythme."
Enfin, Theresa Alfaro-Velcamp avance un facteur peu mis en avant qui expliquerait le succès de l'intégration : "Pour émigrer, il fallait tout de même avoir un petit peu d'argent. Si les arrivants n'étaient pas fortunés, ils appartenaient à la classe moyenne dans leur pays et à ce titre disposaient de quelques clés pour réussir." Selon les recherches de l'universitaire, la plupart des arrivants sont devenus commerçants. Un résultat confirmé par les archives mexicaines, qui comptabilise 45 % de commerçants chez les migrants arabes.
Les arrivants n'ont pas échappé aux clichés
Said Bahajin met cependant en garde contre une idéalisation du modèle latino-américain : "Dans une histoire migratoire, rien n'est jamais parfait", nuance-t-il. Dans la première moitié du XXème siècle, "certains arrivants se font piller à la descente du bateau. D'autres sont persécutés et renvoyés de force chez eux. L'histoire du professeur Ghanim Yassin est assez représentative de ces désillusions : en arrivant à Buenos Aires, la police l'empêche de débarquer. Réexpédié vers le vieux continent, l'universitaire ne doit son salut qu'à sa fuite, lors d’une escale au Brésil."
Parfois, la répression vient du gouvernement lui-même : "En 1927, le Mexique a passé une loi anti-arabe pour leur interdire les activités commerciales. Au Brésil, dans les années 1930, le président Vargas veut freiner l'immigration arabe", énumère Theresa Alfaro-Vecamp. "Le Chili sélectionne ses migrants en privilégiant les Européens, notamment les Allemands', complète Said Bahajin.
Carlos Menem était surnommé "el Turco" par ses adversaires politiques. © Ali Burafi, AFP
Confrontés à l’ignorance des populations locales, les nouveaux arrivants se retrouvèrent désignés sous le terme général de "turcos" (turques), aux accents péjoratifs, alors que leurs origines étaient loin d’être homogènes. Le vocable revenait notamment dans la bouche des commerçants locaux, inquiets de la concurrence de ces orientaux introduisant le système de crédit pour faire des affaires. Le cliché en vogue est alors celui du businessman arabe, doué pour les affaires puisque lointain descendant des marchands phéniciens.
Autre cliché qui colle aux basques des nouveaux arrivants, la sensualité prêtée à leurs femmes, forcément adeptes de la fameuse "danse du ventre". Et dans ce cas précis, les Syro-Libanais au Mexique vont reprendre à leur compte ce stéréotype et en faire un élément de fierté. Dans les fêtes données par leur élite économique, ces "danseuses exotiques" sont mises en avant.
 

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La religion, obstacle ou moteur de l'intégration ?
Reste la question de la religion. "La majeure partie des migrants arabes étaient des chrétiens, maronites ou melchites, ce qui les a aidés à s'intégrer. Mais il y avait également eu des juifs et musulmans parmi eux", relève Said Bahajin.
Selon le Monde diplomatique, la plupart de ces derniers rompent avec l'Islam. C'est notamment le choix qu'avait fait Carlos Menem. Élu président de l'Argentine en 1989, il dût se convertir au catholicisme, religion officielle du pays. Parmi les chrétiens maronites, beaucoup renient l'Église orthodoxe pour adopter les dogmes de l'Église romaine.
"On évalue mal le nombre de musulmans arrivés à cette époque en Amérique latine", nuance Theresa Alfaro-Velcamp. "Les musulmans n'avaient pas le droit de sortir de l'empire Ottoman alors beaucoup ont menti sur leur religion pour s'en aller." Si la chercheuse californienne est passionnée par cette question, c'est que l'histoire des musulmans d'Amérique latine, c'est aussi celle de sa famille : son arrière-grand-père a émigré du Levant en se prétendant chrétien. Arrivé au Mexique, il s'est marié à une Mexicaine et ses six enfants furent élevés dans la foi catholique. Une histoire assez représentative de l'attitude des arrivants arabes selon l'historienne, et qui a faussé les recensements.
La mosquée Soraya est la première construite au Mexique. Elle a été bâtie en 1989, près de Torreon dans le nord du pays. © Alkubra dsigns, Wikimedia Commons
Si les registres officiels gardent peu de traces de leur présence, certains musulmans font cependant le choix de garder leur foi : "Ils faisaient leur prière chez eux avec d'autres immigrants", raconte Theresa-Velcamp. "Ils ont même, plus tard, construit des mosquées. La première du Mexique a été construite en 1989 du côté de Torréon dans le nord du pays et mon arrière-grand-père y a participé."
Selon les deux experts, la cohabitation des religions a globalement été harmonieuse. Mais l'Amérique latine d’aujourd’hui n'échappe pas à la montée de l'islamophobie consécutive au 11 septembre comme aux multiples attentats perpétrés au nom de l'Islam.
Le reniement de l'intégration
L'accession de Michel Temer à la fonction suprême au Brésil ou le succès planétaire de Shakira tendrait à prouver l’existence d’un d'ascenseur social performant. Le magnat des télécoms mexicains Carlos Slim est bien représentatif de cette l'élite socio-économique de descendants d’immigrants.
Sur son site officiel et dans la plupart de ses interviews, l’homme le plus riche d’Amérique latine met toujours en avant sa double identité mexicano-libanaise. Il estime d’ailleurs avoir hérité de son père libanais son talent pour les affaires.
Mais pour un Carlos Slim, "combien d'immigrants discriminés et aux parcours difficiles ?", interroge Theresa Alfaro-Velcamp. "La plupart des migrants 'normaux' ont tenté par tous les moyens de s'intégrer, y compris en gommant leurs origines afin de survivre".
Malgré ces dissonances, l'Amérique latine continue de croire en son modèle. Dès 2015, Le Brésil, le Venezuela, l’Uruguay et l’Argentine et le Chili se sont tous dits disposés à accueillir ceux fuyant le conflit.
 
L'étau se resserre sur Temer
Le juge Edson Fachin, de la Cour suprême, a pris la décision de permettre à la police fédérale d’enquêter sur cette affaire, dans laquelle le président brésilien Temer est impliqué, et ce en dépit de l'immunité que lui confère sa fonction durant son mandat.
A l'époque des faits, Michel Temer était le vice-président de Dilma
Rousseff, destituée en 2016 pour avoir maquillé les comptes publics. Impliqué depuis dans plusieurs enquêtes pour corruption, le président brésilien a pour l’instant réussi à échapper aux poursuites.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Intéressant!

Bref, tous se sont convertis au catholicisme pour mieux s'intégrer

je suis allé plusieurs fois en Argentine , ils comprennent que tu soit Athée mais musulman ...non

Parce que beaucoup d'entre eux ne connaissent pas de musulmans lambdas, ils ne voient que les tarés des news. Une pote colombienne était comme ça (une catho) et quand elle m'a connu, sa vision était devenue moins hostile.
 

h_meo

lien France Palestine
VIB
Un facteur important l'absence d'ethnie dominante entre descendants d'indiens, d'esclaves et d'anciens colons. Une richesse sociétale naturelle qui permet aux nouveaux venus de s'intégrer rapidement avec leurs identités propres. On ne fait pas exceptionnel dans une pluralité d'exceptions.
Autre point en europe l'héritage colonial. Les locaux sont les colonisateurs des pays d'origine avec les blessures, les condescendances, les revanches non digérées du passé.
 
Un facteur important l'absence d'ethnie dominante entre descendants d'indiens, d'esclaves et d'anciens colons. Une richesse sociétale naturelle qui permet aux nouveaux venus de s'intégrer rapidement avec leurs identités propres. On ne fait pas exceptionnel dans une pluralité d'exceptions.
Autre point en europe l'héritage colonial. Les locaux sont les colonisateurs des pays d'origine avec les blessures, les condescendances, les revanches non digérées du passé.
Un autre facteur peut jouer aussi pour une meilleur intégration c'est la distance et l'éloignement
Nos parents et grand-parents par la proximité ne voulaient au départ pas s'eterniser en Europe
ramasser un peu d'argent et retourner au bled les circonstances en ont décidé autrement mais la
mentalité est resté scotché au "bled" où on investit davantage qu'aupays d'accueil
Les irlandais ,italiens ou arabes du levant qui partaient aux amerique avec la notion de distance plus vaste
au début du 20eme partaient aux amerique pour y faire et construire leur vie
Intéressant!

Bref, tous se sont convertis au catholicisme pour mieux s'intégrer

je suis allé plusieurs fois en Argentine , ils comprennent que tu soit Athée mais musulman ...non
ben non l'immense majorité était chrétienne et surtout blanche je ne connais pas la proportion de musulmans mais elle doit vraiment être insignifiante (je parle de celle issue des premières vagues de migrations)
Soyons réalistes il n' y a aucun modèle d'intégration ce n'est que du blabla
Ces syro-libanais correspondaient au type physique accepté par la population dominante point à la ligne ..le cas du Brésil est flagrant la population la plus discriminé africaine et métis présent bien avant ses arabo-levantins n'a jamais été accepté et mise à l'écart ...point d'intégration pour eux juste dans le foot et la samba pareil pour les nativo-americains...en réalité le racisme en amerique est bien plus inquiétant et effectif qu'en Europe plus tu ressembles au modèle du beau blanc des novelas plus tes chances de réussite et d'intégration augmente
 

h_meo

lien France Palestine
VIB
Comme cela a été évoqué dans l'article de @compteblad, il y a aussi que le fait de la distance seule la classe moyenne pouvait faire ou se payer le voyage ... et donc une certaine adhésion intellectuelle à la démarche d'immigration et ouverture aux autres cultures ...
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Comme cela a été évoqué dans l'article de @compteblad, il y a aussi que le fait de la distance seule la classe moyenne pouvait faire ou se payer le voyage ... et donc une certaine adhésion intellectuelle à la démarche d'immigration et ouverture aux autres cultures ...


ce n'est pas moi qui le dit, mais l'article :)

par contre contrairement aux propos d'un bladinaute, l'article dit aussi que même si le Levant est très éloigné de l'AS, les immigrants pensaient également revenir "chez eux" après avoir gagné de l'argent dans leur eldorado....

Enfin, il y a un autre point pas compris ici par un ou deux bladinautes, même si la majorité des immigrants étaient des chrétiens (persécutés par les Ottomans), beaucoup de musulmans se sont fait passer pour des chrétiens car les musulmans ne pouvaient pas quitter l'empire....
 
Iron , tu sais lire ? les argentins comprennent que tu peux être athée , mais pas musulman c'est un truc inconcevable pour eux ....comme toi pour toi il t'es inconcevable d’être athée et cela se passait avant le 11 septembre , je n'imagine même pas leurs états d'esprit aujourd'hui !
pk être musulman pour eux est inconcevable?
 

Yoel1

VIB
pk être musulman pour eux est inconcevable?
Je sais pas vraiment, je n'ai pas eu de vraies discutions sur le thème ...mais, une "très vague impression "que Mohamed est un imposteur et tueur de chrétiens et de juifs ...mais je peu pas t'en dire plus ..au moins , si tu es athée tu trahis personne et c'est acceptable pour eux !
 
En Argentine, l’immigration en provenance d’Italie a été considérable: près de 3 millions de personnes de 1857 à 1940, soit 45% du total des étrangers venus s’installer en Argentine. En 1895, plus de 12% de la population était italienne, on surnommait ces immigrés les Tanos (de Napolitanos).
Aujourd’hui, de 15 à 20 millions d’Argentins ont une ascendance italienne, soit environ la moitié de la population, très sûrement beaucoup plus à Buenos Aires. Cette immigration a duré jusqu’après la Seconde Guerre mondiale.
 
http://www.france24.com/fr/20170815-amerique-latine-est-elle-modele-integration-populations-arabes

L'Amérique latine est-elle un modèle d'intégration pour les populations arabes ?


Présidents, chanteurs célèbres, hommes d'affaires… L'Amérique latine est fière de ses personnalités de premier plan, descendants d'immigrés arabes venus du Levant au point de se vanter de son modèle d'intégration. La réalité est plus contrastée.
Énigme : quel est le point commun entre le vice-Président du Venezuela, Tareck El Aissami, le nouveau procureur de la République bolivarienne, Tarek William Saab, et Michel Temer, le président du Brésil ? Indice : l'actrice Salma Hayek, la chanteuse Shakira et le milliardaire mexicain Carlos Slim partagent ce point commun.
Réponse : ils sont nés en Amérique latine mais descendent tous d'immigrants arabes venus s'établir dans la région. Ce n'est pas un hasard. Dans les pays latino-américains, les noms à consonance syrienne, libanaise ou palestinienne, font depuis longtemps partie du paysage des élites, qu'elles soient politiques, économiques ou artistiques. Une réussite dont la région est fière, prompte à vanter l'intégration exemplaire de ces quelque 18 millions de personnes à ascendance arabe sur les plus de 630 millions d'habitants que compte l'Amérique latine. Mais la réalité est bien plus contrastée.
Le phénomène n'est pas nouveau : l'ancien président colombien Julio César Turbay (1978-1982) était le fils d’un immigrant libanais. Carlos Menem qui a dirigé l'Argentine de 1989 à 1999 descendait d’une famille syrienne. L'Équateur a connu Abdala Bucaram (1996-1997) et Jamil Mahuad (1998-2000). Le Honduras a eu Carlos Flores Facussé (198-2002) et le Salvador, Tony Saca (2004-2009).
L'AMÉRIQUE LATINE A CONNU 7 PRÉSIDENTS AUX ORIGINES ARABES
Tony Saca a été président du Salvador de 2004 à 2009. Il descend d'une famille palestinienne arrivée dans le pays au début du 19e siècle.
Michel Temer est le dernier président en date aux origines arabes. Ce fils de Libanais a accédé au pouvoir au Brésil en 2015.
Julio Cesar Turbay (à gauche) fut le premier président d'Amérique latine aux ascendances libanaises. Il a été président de la Colombie de 1978 à 1982.
Carlos Roberto Flores est le fils d'une Palestinienne. Il a été président du Honduras de 1998 à 2002.
Fils de Syriens ayant émigré en Argentine, Carlos Menem fut président de son pays pendant 10 ans (1989-1999).
Petit fils de Libanais arrivé en Équateur dans les années 1920, Abdala Bucaram a été président de août 1996 à février 1997.
Fruit d'une union entre un fils d'émigrés libanais et une fille d'émigrés allemands, Jamil Mahuad fut président de 1998 à 2000.
Tony Saca a été président du Salvador de 2004 à 2009. Il descend d'une famille palestinienne arrivée dans le pays au début du 19e siècle.
Michel Temer est le dernier président en date aux origines arabes. Ce fils de Libanais a accédé au pouvoir au Brésil en 2015.
tu sais si on remonte l arbre genealogique y a meme des marocains qui descendent de napoleon
et les libanais je suis desolé c est melange je sais meme pas si c est des arabes certains
faut regarder les arabes depuis 1990 c est ceux la qui faut regarder pas des descendants
des vandales
 
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