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L'amérique latine : un modèle d'intégration pour les arabes !
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[QUOTE="compteblad, post: 15702802, member: 167672"] Une arrivée massive au 19e et au 20e siècle Toutes ces personnalités illustres sont les héritières d'une histoire commune à l’ensemble de la région. La première arrivée massive de migrants arabes en Amérique latine date de la seconde moitié du 19e siècle. Theresa Afvaro-Velcamp, professeure à l'université d'État de Sonoma en Californie et spécialiste des migrations arabes en Amérique latine, explique que la plupart souhaitaient quitter l'Empire ottoman, jugé répressif envers les chrétiens. Ils venaient massivement de la région du Levant (actuel Liban et Syrie). >> À lire aussi : Grande Guerre : la famine oubliée qui tua un tiers des Libanais "Il y a également eu un pic de migrations à la fin de la Première guerre mondiale. Suite au blocus des Alliés sur le Levant, les habitants mouraient de faim et ont décidé de tenter leur chance ailleurs", relève par ailleurs l'auteure de "Si loin d'Allah, si proche du Mexique" à France 24. Dans l’un de ses articles explorant le thème des diasporas arabes au Mexique et aux États-Unis, elle cite l'anecdote suivante, attribuée à l'historien américain Akram Fouad Khater : "La plupart de ceux qui montaient dans des navires à Beyrouth ne savaient que vaguement qu'ils allaient à l'"Amirka". On ignore si ces émigrants comprennaient la différence entre les États-Unis, le Mexique ou le Brésil. Ils souhaitaient simplement 'aller aux Amériques", faire fortune et revenir chez eux." L'Amérique latine est-elle un modèle d'intégration ? Soulignant le succès rencontré par les descendants de ces émigrants, l'ancien directeur général de l'Unesco Federico Mayor Zaragoza déclarait en 1997 que "les communautés d'origine arabe en Amérique latine constituent un modèle d'intégration." Said Bahajin, chercheur à la Chaire Unesco de philosophie pour la Paix à l'université Jaume I en Espagne, a interrogé ce modèle d'intégration. Joint par France 24, il le qualifie de "modèle d'hospitalité". "Ce modèle d'hospitalité a permis aux migrants arabes de se sentir citoyens sans les forcer à changer leur mode de vie pour celui des locaux", explique le chercheur. "L'assimilation en France ou le multiculturalisme au Royaume-Uni obligent l'arrivant à apprendre directement la langue, se fondre dans la culture et le mode de vie local. Le modèle latino-américain n'a pas cherché l'intégration à tout prix des migrants arabes. Elle les a plutôt laissés s'adapter, chacun à son propre rythme." Enfin, Theresa Alfaro-Velcamp avance un facteur peu mis en avant qui expliquerait le succès de l'intégration : "Pour émigrer, il fallait tout de même avoir un petit peu d'argent. Si les arrivants n'étaient pas fortunés, ils appartenaient à la classe moyenne dans leur pays et à ce titre disposaient de quelques clés pour réussir." Selon les recherches de l'universitaire, la plupart des arrivants sont devenus commerçants. Un résultat confirmé par les archives mexicaines, qui comptabilise 45 % de commerçants chez les migrants arabes. Les arrivants n'ont pas échappé aux clichés Said Bahajin met cependant en garde contre une idéalisation du modèle latino-américain : "Dans une histoire migratoire, rien n'est jamais parfait", nuance-t-il. Dans la première moitié du XXème siècle, "certains arrivants se font piller à la descente du bateau. D'autres sont persécutés et renvoyés de force chez eux. L'histoire du professeur Ghanim Yassin est assez représentative de ces désillusions : en arrivant à Buenos Aires, la police l'empêche de débarquer. Réexpédié vers le vieux continent, l'universitaire ne doit son salut qu'à sa fuite, lors d’une escale au Brésil." Parfois, la répression vient du gouvernement lui-même : "En 1927, le Mexique a passé une loi anti-arabe pour leur interdire les activités commerciales. Au Brésil, dans les années 1930, le président Vargas veut freiner l'immigration arabe", énumère Theresa Alfaro-Vecamp. "Le Chili sélectionne ses migrants en privilégiant les Européens, notamment les Allemands', complète Said Bahajin. Carlos Menem était surnommé "el Turco" par ses adversaires politiques. © Ali Burafi, AFP Confrontés à l’ignorance des populations locales, les nouveaux arrivants se retrouvèrent désignés sous le terme général de "turcos" (turques), aux accents péjoratifs, alors que leurs origines étaient loin d’être homogènes. Le vocable revenait notamment dans la bouche des commerçants locaux, inquiets de la concurrence de ces orientaux introduisant le système de crédit pour faire des affaires. Le cliché en vogue est alors celui du businessman arabe, doué pour les affaires puisque lointain descendant des marchands phéniciens. Autre cliché qui colle aux basques des nouveaux arrivants, la sensualité prêtée à leurs femmes, forcément adeptes de la fameuse "danse du ventre". Et dans ce cas précis, les Syro-Libanais au Mexique vont reprendre à leur compte ce stéréotype et en faire un élément de fierté. Dans les fêtes données par leur élite économique, ces "danseuses exotiques" sont mises en avant. [/QUOTE]
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