Première chose, dans un pays comme la France, on se doit de respecter la loi française, il n'y a pas de charia en France
Deuxièmement, les hommes sont aussi concerné par la lapidation autant que les femmes, lorsqu'ils commettent l'adultère
Troisièmement, qu'est-ce qui qui est plus violent, la lapidation ou l'infidélité ? Tout ça pour dire que les sensibilités sont différentes, et qu'il faut tolérer, la souffrance psychique peut être plus douloureuse que la souffrance physique. Donc en faite, la lapidation est plus une forme de dissuasion contre le mauvais comportement.
D'ailleurs, si l'on regarde les témoignages de l'époque du prophète Muhammad, on remarque qu'il a tout fait pour essayer de ne pas user de la lapidation. Les deux seules lapidations qui ont été commise jusqu'à la mort ont été voulu de manière insistante par les coupables, pour pouvoir laver leur déshonneur.
Désolant de lire de telles inepties... comme si les alternatives se limitaient soit à devoir tolérer les infidélités, soit à lapider les adultérins, et que le choix se limitait à cela... on voit vraiment de qui provient ce genre de misère intellectuelle et morale. Comme s'il n'était pas possible de ne pas accepter d'adultère sans pour autant recourir à des châtiments barbares pour le sanctionner.
Le magnifique incarne ici à nouveau cette mentalité si archétypale du musulman lambda éduqué dans le sérail littéraliste: celle qui consiste à restreindre la réflexion jusqu'à poser un choix entre appliquer les peines maintenues par la charia ou devoir supporter le mal qu'elles servaient à combattre dans la société récipiendaire, sous une forme circonstanciée à celle-ci. Comme si en-dehors de ces peines, il n'était nul moyen de prévenir les maux qu'elles servaient à punir, que ce soit par éducation ou par d'autres moyens légaux, et que la fatalité se limitait soit à devoir accepter ces châtiments, soit à tolérer les adultères... Beau conglomérat d'ignorance et de réductionnisme à ce qu'on veut à tout prix maintenir sans trouver d'autres moyens de le justifier que l'efficacité. Consternant.
C'est tellement hilarant de simplisme et de bêtise qu'on ne s'étonne plus même de voir produire ce genre de réflexion de la part d'intervenants si peu aptes à une pensée autonome, et qui ne carburent qu'aux copiés-collés ou à l'adoption de prêt-à-penser.
Nulle surprise non plus à retrouver ici la même hypocrisie que chez le brave prizma, qui se délecte à rappeler les crimes et les tortures commis dans les siècles passés par les autres religions et à jouer les pères-la-vertu en s'en indignant, tout en étant curieusement inapte ici à s'indigner pareillement de châtiments tout aussi cruels et barbares, encore pratiqués de nos jours. Là, l'optique du discours change, il s'agit de peines issues de l'Islam, donc pas question de les condamner, quitte à adopter une géométrie variable dans l'indignation dont ils ne se cachent même plus. Indignation communautariste et contradictions étant un peu le menu fretin de leur intellect, on s'amuse d'une telle représentativité de tout ce qui constitue les carences dialectiques du musulman haineux des autres qu'ils incarnent.