l'an 1666 du blanc ou rouge

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jhasna

Savoure son chou à la M:q
slm, slt à tous,


Connaisez vous l'histoire du drapeau du maroc? hier je suis tombé par hasard sur une vidéo qui expliquait les differentes origines des drapeaux maghrébins et ce n'est pas sans vous dire que l'origine du drapeau marocain est le plus troublant, j'en ai retenu qlq caractéristiques

l'an 1666 accès au pouvoir par la dynastie alaouite,
de la couleur blanc ou ils changent le drapeau en rouge,
au début du 20eme siecle c'est l'etoile de david qui est incrusté sur le trapeau ensuite l'etoile a cinq pic

Mais la question que je me suis toujours posé c'est comment est ce que le maroc n'a pas etait soumis a l'empire ottoman? ces pays voisin si mais pas lui!!!!!

Franchement j'y comprends pas grand chose a tout cela :eek:

voici qlq liens que j'ai trouvé en cherchant un peu plus et que je vous fait partager, biensur l'esprit critique est de rigeur et ne pas prendre tout pr argent comptant :D


http://rami.tv/fr/alaouites/drapeau/drapeau.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_alaouite


bonne lecture


ciao
 
le maroc na jamais ete envahi par les ottomans car le maroc etait (jadis) tres militarises.les ottomans nont jamais reussis a lenvahir
lemaroc = les gaullois des arabes
 
Rebonjour,
Le prince Abdelmalek devient un membre éminent du divan du pacha d'Alger. Avec son frère Ahmed il fait carrière au sein de l'armée ottomane, comme l'illustre sa participation à la bataille de Lépante (1571) aux côtés de l'amiral Ali Pacha, puis à la prise de Tunis par les Turcs sur les Espagnols (1574). En 1576 Abdelmalek se rend à Istanbul où le sultan Murad III le reconnaît comme souverain légitime du Maroc. En contrepartie le Saadien s'engage à reconnaître la suzeraineté ottomane et à verser une taxe de vassalité à la Sublime Porte.
Abdelmalek obtient des autorités turques une puissante armée constituée de janissaires et de spahis, à la tête de laquelle il part à la conquête du Maroc où règne son cousin al-Moutawakil. Après s'être emparées de Fès, les forces ottomanes à la solde d'Abdelmalek écrasent les troupes d'al-Moutawakil près de Rabat et entrent dans Marrakech. Abdelmalek y fait une entrée triomphale, et il y est reconnu comme sultan du Maroc par les oulémas mais en revanche il a des difficultés avec certaines zaouïas influentes comme la Chadilya.
Al-Moutawakil se réfugie au Portugal où il obtient l'appui du jeune roi Sébastien Ier (hanté par des rêves de croisade au Maroc) pour récupérer son trône. En juillet 1578, malgré l'objection de son oncle Philippe II d'Espagne Sébastien prépare une énorme expédition militaire contre le Maroc, rassemblant la fine fleur de la chevalerie portugaise avec des troupes mercenaires espagnoles, italiennes et flamandes. A la tête de toutes ces forces, accompagné d'al-Moutawakil, Sébastien débarque dans le port marocain d'Asilah. Apprenant cela, Abdelmalek remonte avec ses troupes grossies de tribus arabes du Gharb. La rencontre entre les deux armées a lieu sur les rives de la rivière Oued al Makhazine, non loin de la cité de Ksar al Kebir (Alcazarquivir). Cette confrontation prend le nom de bataille des Trois Rois en raison de la participation d'Abdelmalek, de Sébastien et d'al-Moutawakil. Le premier meurt gravement malade sous sa tente de commandement (empoisonné ?) et les deux derniers périssent dans les combats. L'armée saadienne applique la tactique ottomane d'encerclement de l'adversaire, piégeant les envahisseurs dans une sorte de nasse dont ils n'échappent pas.
C'est un désastre pour l'armée portugaise, privée de son chef, qui se laisse massacrer ou capturer. Au soir de la bataille, Ahmed, frère d'Abdelmalek, est reconnu comme sultan par ses troupes, inaugurant le règne le plus brillant de la dynastie saadienne. Quant au Portugal, où le jeune Sébastien ne laissait aucun héritier, il est annexé par Philippe II à l'Espagne. Les Portugais ne se libéreront du joug espagnol qu'en 1640.
Un courant mystique appelé sébastianisme selon lequel Sébastien reviendrait sur Terre à la tête de son armée commence à se développer, surtout au Brésil où il gagne encore des adeptes à la fin du XXème siècle..
 
(suite 1)Avec la prise de Marrakech, les Saadiens étendent leur aire d'influence sur une grande partie du Maroc, appuyés sur les tribus sahariennes et sur celles du Souss, tandis que plus au nord les Wattassides éprouvent des difficultés à se maintenir à Fès. Ailleurs émergent de petits pouvoirs autonomes, comme les principautés fondées à Tétouan et à Chaouen par des réfugiés venus du royaume de Grenade.
Les Saadiens sont d'autant plus populaires que sous leur pression les Portugais abandonnent la plupart de leurs possessions marocaines, à l'exception de Mazagan, Tanger et Ceuta (qui passe sous domination espagnole en 1580).
En 1528 et en 1537 les armées saadiennes équipées d'arquebuses (vendues par les Génois) écrasent les maigres troupes wattassides et se rapprochent de Fès, qui est finalement prise en 1549. Le dernier émir wattasside, Abou Hassoun Ali, se réfugie à Alger, devenue un pachalik de l'Empire ottoman, où il sollicite l'aide de la Sublime Porte pour recouvrer son trône, en échange d'une reconnaissance de la suzeraineté de Soliman le Magnifique. Les Ottomans sont d'autant plus intéressés par les évènements du Maroc qu'en 1552 ils affrontent près de Tlemcen les Saadiens venus conquérir l'Oranais.
 
(suite 2)
Dès lors les Ottomans, maîtres d'un immense espace géopolitique s'étendant d'Alger jusqu'à l'Irak (âprement disputé à la Perse safavide), vont s'employer à essayer de soumettre le Maroc, sans jamais y parvenir. Les janissaires de Salah Pacha poussent l'offensive jusqu'à Fès en 1553, et remettent l'émir wattasside déchu Abou Hassoun sur son trône, mais cette victoire est temporaire car les Saadiens reviennent s'emparer de la ville. En 1554, l'émir saadien Mohammed al Cheikh devient officiellement sultan du Maroc. La Sublime Porte envoie auprès de lui un émissaire, qui est vivement malmené. Devant lui, Mohammed al Cheikh qualifie Soliman de "sultan des barcasses".
Paradoxalement, Mohammed al Cheikh qui s'était illustré dans la lutte contre les chrétiens portugais, cherche à nouer une alliance avec l'Espagne catholique en vue de contrecarrer l'expansionnisme ottoman. Paradoxalement encore, malgré sa vive opposition à la Porte, le sultan saadien recrute une garde personnelle composée...de Turcs. Lesquels ne manquent pas de l'assassiner au cours d'une expédition dans l'Atlas en 1557. La tête d'al Cheikh aurait été apportée à Istanbul dans un coffret d'argent, et Soliman l'aurait fait accrocher sur les remparts de la forteresse de Rumeli Hisari.
Abdallah al Ghalib succède à son père, et continue sa politique anti-ottomane de rapprochement avec les Espagnols, qui persécutent au même moment les Morisques révoltés de Grenade. Al Ghalib fait aussi massacrer la plupart des membres de sa famille qui pourraient le contester. Cette purge brutale au sein de la dynastie saadienne a des conséquences importantes. Deux princes saadiens qui en réchappent, Abdelmalek et Ahmed, trouvent refuge...chez le pacha ottoman d'Alger.
 
(suite 3)
La culture marocaine, fécondée par les tribus nomades du Sud saharien, s'est développée en complète autonomie, à l'écart des influences arabes et turques.
Les minarets à section carrée, tels que la Koutoubia de Marrakech ou la Giralda de Séville (copie conforme de la première), en sont l'illustration. Ils se distinguent des minarets fuselés d'inspiration turque que l'on retrouve en Algérie et au-delà. -
 
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