Une langue arabe pendant la révélation ou la barrière de la langue

43/3 Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez.
12/2. Nous l'avons fait descendre, un Coran en [langue] arabe, afin que vous raisonniez.
A la lecture de ce verset une question s’impose, pourquoi dans le Coran « la langue arabe » serait une langue de « raison » ou « clair » à défaut d’autre langue ? Quel est donc la particularité d’un texte arabe à un texte non arabe ???
Ou plus précisément, qu’en était il de cette langue, vis-à-vis d’autre langue durant la descente du Coran ?
Pour résumer ce questionnement quel est la particularité de la langue « Arabe » durant la vie du prophète ?
Une des réponses possibles se situe ici :
103. Et Nous savons parfaitement qu'ils disent : "Ce n'est qu'un être humain qui lui enseigne (le Coran)". Or, la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère [non arabe], et celle-ci est une langue arabe bien claire
Une des informations importantes dans ce verset, est que le type de langage utilisé pour les affaires religieux n’était peut être pas en arabe, donc qu’une autre langue était utilisée en parallèle de celle-ci, puisque l’arabe n’était pas utilisé pour les affaires religieuses:
« Ce n'est qu'un être humain qui lui enseigne (le Coran)". Or, la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère »
Revenons maintenant sur des preuves archéologiques avant que le Coran soit descendu, et nous constaterons un phénomène très intéressant. Nous voyons beaucoup d'inscriptions en Arabe, cependant, ces inscriptions sont pour la plupart écrits de manière informels et ne parlent pas de questions religieuses ou politiques officielles. Ils sont comme des « graffiti » écrit par les gens lambda en général. Ils parlent des problèmes des gens comme la chasse, de savoir ou trouver de l'eau, des tribus, des familles, l'entretien du bétail, l'amour, la douleur, et d'autres aspects quotidiennes normales de la vie.

D'autre part, dans ces régions où les inscriptions (graffiti) en arabe se trouvent, des milliers d'inscriptions nabatéens peuvent être trouvés. Le Nabatéen est un proche cousin de l'araméen et provient de la même branche des langues sémitiques occidentales. L’Arabe provient de la branche sémitique du Sud. Toutes les inscriptions Nabatéens sont très formelles et parlent exclusivement des affaires religieuses et royales et il n'y a aucune inscription nabatéens qui parle de la durée de vie moyenne des citoyens Nabatéenne. Par conséquent, la durée de vie du citoyen moyen nabatéen est toujours restée un mystère à titre d’exemple.

Jusqu'à récemment, les archéologues pensaient qu'il y avait deux types de personnes non apparentées à cause de l’usage de deux langues différentes qui vivaient dans cette même zone, les Nabatéens et les nomades arabes.
Mais une inscription trouvée près de la région du Néguev a changé tout cela. Et qui parle d'un roi Nabatéen qui consacre la mise en place d'une statue de lui dans la langue Nabatéenne. Mais en plus du texte nabatéen, il y a une inscription en texte arabe.
Voici une traduction approximative :
« Pour Obodas (le roi nabatéen) qui fonctionne sans récompense ni faveur, et lorsque la mort a tenté de nous réclamer lorsqu'une blessure sur nous s’est infecté, il ne nous a pas laissé périr. »

Ce fait archéologique nous permet de comprendre par l’inscription arabe qui exprime sont soutien à son Roi(Obadas), qu’il n’existait pas 2 catégorie de personne non apparenté, mais 2 manière de s’exprimer, donc l’Arabe et le Nabatéen à des fin spécifique, l’un pour les sujets du quotidien et l’autre pour les affaires religieuse ou politico-royal.
Mais le plus important, est que cette preuve archéologique est confirmée par le verset 16:103 qui indique clairement que l'arabe n'était pas la langue de l'enseignement religieux. Donc, ici nous pouvons faire la liaison entre la preuve Coranique et des preuves archéologiques.
Une chose importante à savoir est que la plupart des roturiers (classe populaire) ne comprenaient pas le langage religieux de l'élite et cela a aidé l'élite religieuse et politique afin de monopoliser le pouvoir. Mais pour quel raison ??Nous y reviendront plus tard.

Donc a l'époque du prophète, si un Juif voulait apprendre sa religion ou des questions à ce sujet, ils lui seraient enseignées en hébreu, qui, comme le nabatéen, est aussi une langue sémitique occidental. Si un chrétien voulait apprendre les questions d’ordre religieuses, ils lui seraient enseignées en araméen ou grec. Si un païen voulait en savoir plus sur ses idoles nabatéens, il lui serait enseigné dans nabatéen araméen.

L’histoire nous apprend que se fut l'un des moyens que le clergé à utilisé pour maintenir son contrôle sur les gens ordinaires, il a donc construit une « barrière de la langue » réserver exclusivement au clergé et a la bourgeoisie royaliste.
Par exemple, jusqu'à ce que le 14ème siècle, le langage de la religion en Angleterre était le latin. Le changement a été provoqué par la mort de plus de la moitié du clergé de langue latine au cours de la peste de 1348 à 1354 parce qu'ils vivaient dans des quartiers proches dans les monastères. Les roturiers anglophones ont remplacé ces membres du clergé et des services en anglais se généralisaient. Peu de temps après, des traductions de la Bible en anglais ont commencé à apparaître et peu de temps après, les réformateurs, comme les protestants, ont commencé à contester l'autorité de l'Eglise catholique romaine. Le cas de la peste a eu un impact significatif sur la langue anglaise et la façon dont il est utilisé. Des mots et expressions qui n'avaient pas de connotation religieuse anglais ont commencé à prendre une forte signification religieuse. Par exemple, des expressions telles que "votre honneur", qui avait l'habitude d'être simplement une manière respectueuse de s'adresser à quelqu'un en Angleterre, peut maintenant désigner un rituel religieux.

Le verset 16:103 a des implications importantes voir même capital sur la façon dont nous pouvons comprendre le Coran et le sens des mots, et du coup mieux comprendre les raisons de la corruption religieuses dogmatiques et les mythes qui entourent l'histoire du prophète. Dans ce sujet, nous tenterons de construire une théorie cohérente sur l’Arabe «pré-coranique». Celle-ci sera basée sur des preuves Coranique et des preuves archéologiques. Aussi, contrairement à toutes les théories existantes, nous allons éviter de nous appuyer sur des rumeurs ou des ouï-dire.
 
Grâce au verset 16:103, nous avons découvert que l'arabe n'est pas une langue utilisé pour la religion, mais était une langue utilisé par des gens ordinaires. Cela expliquerait comment le terme «ummi » qui vient de "ummat" est venu à signifier «analphabètes».
Cela expliquerait aussi des versets tels que 62/2 et 3/75, où le sens du mot «analphabète» n'a pas de sens puisqu’il est évident que tout les gens durant la vie du prophète et même avant, n’étaient certainement pas que des illettrés. En nous appuyant sur le verset 16:103 et confirmé par les preuves archéologiques, les significations suivantes de "ummi" convergent plutôt vers:
1. Etre analphabète dans la langue religieuse de l'élite, qui est la langue des livres précédents.

2. Sont des gens ordinaires (les «ummat").

On peut alors constater que le Coran s’adresse à deux publics:
3.20.فَإنْ حَآجُّوكَ فَقُلْ أَسْلَمْتُ وَجْهِيَ لِلّهِ وَمَنِ اتَّبَعَنِ وَقُل لِّلَّذِينَ أُوْتُواْ الْكِتَابَ وَالأُمِّيِّينَ أَأَسْلَمْتُمْ فَإِنْ أَسْلَمُواْ فَقَدِ اهْتَدَواْ وَّإِن تَوَلَّوْاْ فَإِنَّمَا عَلَيْكَ الْبَلاَغُ وَاللّهُ بَصِيرٌ بِالْعِبَادِ
3.20. S'ils te contredisent, dis-leur : «Je me soumets à Dieu, moi et ceux qui me suivent.» Après quoi, demande à « ceux qui ont reçu l'Écriture » et « les ommiyin » : «Et vous? êtes-vous soumis à Dieu?» S'ils se déclarent soumis à Dieu, c'est qu'ils ont pris la bonne voie , mais s'ils s'en détournent, rappelle-toi que ton rôle se limite à transmettre le Message. Dieu observe constamment Ses serviteurs.
3.20. Fa-in hajjooka faqul aslamtu wajhiya lillahi wamani ittabaAAani waqul lillatheena ootoo alkitaba waal-ommiyyeena aaslamtum fa-in aslamoo faqadi ihtadaw wa-in tawallaw fa-innama AAalayka albalaghu waAllahu baseerun bialAAibadi
Selon la théorie des traditionalistes sunnites, ceux qui ont reçu le livre « les gens du livre » se réfère aux chrétiens et aux descendants d'Israël tandis que "al-ummiyin» fait référence aux païens analphabètes. Sauf que cela pose de gros problèmes de logique et surtout de compréhension, puisque comme on peut le voir à partir du verset 2/78, qui décrit les descendants d'Israël comme « ommiyyoona » :
2.76.وَإِذَا لَقُواْ الَّذِينَ آمَنُواْ قَالُواْ آمَنَّا وَإِذَا خَلاَ بَعْضُهُمْ إِلَىَ بَعْضٍ قَالُواْ أَتُحَدِّثُونَهُم بِمَا فَتَحَ اللّهُ عَلَيْكُمْ لِيُحَآجُّوكُم بِهِ عِندَ رَبِّكُمْ أَفَلاَ تَعْقِلُونَ
2.76. Rencontrent-ils des croyants, ils affirment aussitôt : «Nous sommes des vôtres» , mais dès qu'ils se retrouvent entre eux, ils se disent : «Allez-vous leur livrer ce que Dieu vous a enseigné pour qu'ils en tirent argument contre vous, auprès de votre Seigneur? Est-ce raisonnable?»
2.76. Wa-itha laqoo allatheena amanoo qaloo amanna wa-itha khala baAAduhum ila baAAdin qaloo atuhaddithoonahum bima fataha Allahu AAalaykum liyuhajjookum bihi AAinda rabbikum afala taAAqiloona
2.77.أَوَلاَ يَعْلَمُونَ أَنَّ اللّهَ يَعْلَمُ مَا يُسِرُّونَ وَمَا يُعْلِنُونَ
2.77. Oublient-ils que Dieu connaît toutes leurs pensées, des plus apparentes aux plus intimes?
2.77. Awa la yaAAlamoona anna Allaha yaAAlamu ma yusirroona wama yuAAlinoona
2.78.وَمِنْهُمْ أُمِّيُّونَ لاَ يَعْلَمُونَ الْكِتَابَ إِلاَّ أَمَانِيَّ وَإِنْ هُمْ إِلاَّ يَظُنُّونَ
2.78. Il y a parmi eux certains « illettrés » pour lesquels la connaissance du Livre se borne à quelques chimères ou à quelques simples conjectures.
2.78. Waminhum ommiyyoona la yaAAlamoona alkitaba illa amaniyya wa-in hum illa yathunnoona
Nous savons donc dans le verset 2/78 et le contexte des versets précédent que le terme «ommiyyoona » englobe les descendants d'Israël qui étaient Juifs ou Chrétiens. Nous comprenons donc que «ommi » n’est ni un culte païens, ni être analphabète, mais se sont les gens ordinaires « les ommi » qui n’ont pas la connaissance de la langue de l'élite religieuse.
Fait intéressant, selon Lisan Al-Arabe ommi peut signifier, «ne sachant pas le livre, sauf" amany "" pour la récitation". Lisan Al-Arab explique aussi que les Arabes utilisé l'expression «quelqu'un qui« yatamana » » pour signifier "quand quelqu'un dit/récite ce qu'il ne sait pas".
Cela implique clairement que certain des « ommi » devaient réciter comme un perroquet sans comprendre ce qu'ils disent, ainsi juifs, chrétiens et Arabes récitaient leurs livres dans une langue étrangère sans comprendre ce que cela signifie. Ces Arabes probablement récitaient les livres dans une langue étrangère et non dans leur propre langue parce qu'ils pensaient que cette langue étrangère était en quelque sorte sacré. Parce qu'ils ne comprenaient pas les textes religieux, selon toute vraisemblance, ils ont suivi aveuglément l'élite religieuse. Comme de nombreux musulmans de nos jours.

Ainsi, à l’époque «pré-coranique» il y avait une division entre deux groupes principaux. Le premier groupe est l'élite religieuse / politico-royal, donc «ceux qui ont reçu le livre" et le second groupe est celui des gens ordinaires / "al-ummiyin".
Et selon le verset 59/2, "ahl al Kitab" vivait dans des châteaux fortifiés, ceci confirme encore qu'ils ne sont pas des gens ordinaires, mais bien l'élite politique / religieux :
59.2.هُوَ الَّذِي أَخْرَجَ الَّذِينَ كَفَرُوا مِنْ أَهْلِ الْكِتَابِ مِن دِيَارِهِمْ لِأَوَّلِ الْحَشْرِ مَا ظَنَنتُمْ أَن يَخْرُجُوا وَظَنُّوا أَنَّهُم مَّانِعَتُهُمْ حُصُونُهُم مِّنَ اللَّهِ فَأَتَاهُمُ اللَّهُ مِنْ حَيْثُ لَمْ يَحْتَسِبُوا وَقَذَفَ فِي قُلُوبِهِمُ الرُّعْبَ يُخْرِبُونَ بُيُوتَهُم بِأَيْدِيهِمْ وَأَيْدِي الْمُؤْمِنِينَ فَاعْتَبِرُوا يَا أُولِي الْأَبْصَارِ
59.2. C'est Lui qui a chassé de leurs demeures les négateurs parmi les gens des Écritures, lors de leur premier exode. Vous ne pensiez pas qu'ils s'en iraient, de même qu'eux s'imaginaient qu'ils seraient protégés contre Dieu par leurs forteresses. Mais Dieu les atteignit par où ils s'attendaient le moins. Il jeta l'effroi dans leurs cœurs au point qu'ils démolirent à l'aide des croyants leurs demeures avec leurs propres mains. Méditez cette leçon, vous qui êtes doués d'intelligence !
Du coup, le Coran éliminé les différences entre ces deux groupes et permet aux gens ordinaire de combler cette barrière de la langue :
43.31.وَقَالُوا لَوْلَا نُزِّلَ هَذَا الْقُرْآنُ عَلَى رَجُلٍ مِّنَ الْقَرْيَتَيْنِ عَظِيمٍ
43.31. Puis ils ajoutèrent : «Pourquoi n'a-t-on pas révélé ce Coran à quelque personnage important de l'une ou l'autre des deux villes?»
43.31. Waqaloo lawla nuzzila hatha alqur-anu AAala rajulin mina alqaryatayni AAatheemun
Le verset 43:31, en plus de soutenir les preuves archéologique et les autres versets sus mentionnés, rend incompatible les histoires sunnites sur le prophète avant de recevoir la révélation, où il est décrit comme quelqu'un qui est tenu en haute estime et les juges entre les
 
gens dans des différents domaines. Cela confirme encore une fois que le prophète n'était pas issu d'une famille prestigieuse.

Maintenant nous pouvons comprendre pourquoi, l'élite religieuse a résister farouchement au message et au messager, et que le Coran a pu être compris et pus se propager rapidement. C'était dans la langue des gens ordinaire, que tout le monde pouvait comprendre. Le fait que le Coran n'était pas réserver aux religieux, mais était également accessible dans la langue du peuple, a surement provoquer des véhémences puisque l'élite religieuse et politique étaient aussi visés :
9.31.اتَّخَذُواْ أَحْبَارَهُمْ وَرُهْبَانَهُمْ أَرْبَاباً مِّن دُونِ اللّهِ وَالْمَسِيحَ ابْنَ مَرْيَمَ وَمَا أُمِرُواْ إِلاَّ لِيَعْبُدُواْ إِلَـهاً وَاحِداً لاَّ إِلَـهَ إِلاَّ هُوَ سُبْحَانَهُ عَمَّا يُشْرِكُونَ
9.31. Ils ont élevé au rang de divinités en dehors de Dieu leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Messie, fils de Marie, alors qu'ils avaient reçu ordre de n'adorer que Dieu l'Unique, en dehors duquel il n'y a point de divinité. Gloire à Lui ! Il est infiniment au-dessus de ce qu'ils prétendent Lui associer.
9.31. Ittakhathoo ahbarahum waruhbanahum arbaban min dooni Allahi waalmaseeha ibna maryama wama omiroo illa liyaAAbudoo ilahan wahidan la ilaha illa huwa subhanahu AAamma yushrikoona
9.34.يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ إِنَّ كَثِيراً مِّنَ الأَحْبَارِ وَالرُّهْبَانِ لَيَأْكُلُونَ أَمْوَالَ النَّاسِ بِالْبَاطِلِ وَيَصُدُّونَ عَن سَبِيلِ اللّهِ وَالَّذِينَ يَكْنِزُونَ الذَّهَبَ وَالْفِضَّةَ وَلاَ يُنفِقُونَهَا فِي سَبِيلِ اللّهِ فَبَشِّرْهُم بِعَذَابٍ أَلِيمٍ
9.34. Ô vous qui croyez ! Un grand nombre de rabbins et de moines dévorent d'une manière illégale les biens de leurs semblables et les écartent de la Voie de Dieu. Annonce à ceux qui thésaurisent or et argent, au lieu de les consacrer à la Cause de Dieu, un châtiment douloureux,
9.34. Ya ayyuha allatheena amanoo inna katheeran mina al-ahbari waalrruhbani laya/kuloona amwala alnnasi bialbatili wayasuddoona AAan sabeeli Allahi waallatheena yaknizoona alththahaba waalfiddata wala yunfiqoonaha fee sabeeli Allahi fabashshirhum biAAathabin aleemin
Une des premières conclusion, est que l’élite religieuse et politico-royal a toujours utiliser la barrière de la langue, afin de pourvoir maintenir son pouvoir en place. Et considérait la langue arabe comme étant celle des gens ordinaires, et non une langue littéraire ou savantes, donc celle des « ommi ».
JIHILIYA POÉSIE

Selon la tradition les poètes arabe du temps de la Jahiliya ont été respectés et leurs poèmes étaient très prisés. La traditions affirment que les dirigeants politiques puissants, comme les rois ghassanide, invitaient les prétendus païens poètes arabes durant de grande instancel. Les instances Ghassanides, comme ceux du roi Numan, étaient censés être des lieux de la récitation de panégyrique.
Cependant, comme nous l'avons vu plus tôt, l'élite religieuse et politico-royal considéraient la langue arabe comme celle des gens ordinaires et pas une littéraire et savante. Il est donc très peu probable qu'ils courtisaient ces poètes arabes présumés.

Si l'on essaie de reconstituer l'histoire sans tenir compte des ouï-dire traditionnelles, ce qui est perceptible à partir de preuves archéologiques physique est que, en dépit d'être les Arabes, les Ghassanids n'ont pas utiliser l'arabe dans leurs communications politiques et religieuses formelle. Par exemple, voici ce que l'archéologue spécialisé en byzance et arabe archéologie du 6ème siècle a récemment déclaré au sujet d'une importante excavation de l'église ghassanide et les inscriptions religieuses trouvé [I. Shahid, le complexe de l'église du VIe siècle à NITL, en Jordanie. La dimension ghassanide]:

"Remarquable, est le fait que les inscriptions ne sont pas en arabe et en grec, en dépit du fort sentiment d'identité arabe, que les Ghassanids possédaient"

Fait intéressant, certaines inscriptions en arabe ont été retrouvés sur les rochers recyclés réutilisées pour construire une église à Umm Al-Rasas en Arabie du Nord. Les roches sont inscrites en arabe avec des noms de personnes arabes. Ceci suggère que l'église a été construite dans une zone où les Arabes ont vécu et qu’ils ont servie à la restauration de paroisses arabes. Malgré les paroissiens arabes, comme nous l'avons vu précédemment, les inscriptions religieuses étaient étrangères.

Donc, nous voyons ici une contradiction évidente remarqué par les archéologues. Comment se fait que les inscriptions religieuses ne sont pas en arabe, malgré la très forte identité arabe des Ghassanids? En outre, si les Ghassanids lieu des poésies arabe tenue en si haute estime, alors comment se fait il, et ceci parmi la multitude d'inscriptions arabes, qu' il n'y a aucune inscription de toute prétendue poème de la Jahiliya arabe ou même d'un seul verset de celui-ci?

Encore une fois, le verset 16:103 résout parfaitement cette contradiction. Arabe n'était tout simplement pas une langue de l'enseignement religieux ou littéraires. C'est pourquoi les traditionalistes ne peuvent pas produire un seul manuscrit "pré-coranique" ou une inscription de même un verset d'un poème présumé de la Jahiliya. Ce n'est pas comme si les Arabes n'ont pas écrit comme le prétendent certains traditionalistes. Il ya des milliers de pré-inscriptions coraniques arabes qui parlr de choses beaucoup moins importantes que cette poésie Jahiliya présumé et pourtant il ya des preuves absolument zéro "pré-coranique" de cette poésie si important. Toutes les inscriptions arabes sont de nature informelle.

Les Poètes existent dans toutes les cultures il y avait donc durant la période «pré-coraniques" . Même les cultures primitives sans littérature avancé ont des poètes parce qu'ils ont des chansons. Le chant est la forme de base de la poésie. Cependant, ceux qui chantaient des chansons folkloriques et même "Mary avait un petit agneau» est un style totalement différent de celle des poèmes de jahiliya qui aurait elle été proférées par et pour les rois Arabes et qui donnait du prestige à celui qui a la capacité cité des verset mécaniquement et en rime.

Le prétendu poète "pré-coranique" le plus important est Imru 'Al-Qays. Ce qui suit est un exemple de sa poésie: http://www.islamic-awareness.org/Quran/Sources/qais1.gif

Le simple fait que le lecteur arabe moderne est capable de lire le poème ci-dessus sans aucune difficulté éveille des soupçons sur son authenticité. Beaucoup de poètes présumés ont été soi-disant de tribus arabes du Sud. Par exemple, Imru 'Al-Qays a été accusé d'être de la tribu
 
arabe du Sud du royaume Kinda et donc aurait parlé et produit dans un style Southern arabe (OSA) dialecte Vieux comme Sabaic qui aurait été difficile à comprendre et non le familier arabe du nord dialectal du Coran que nous voyons ci-dessus.

Quiconque a étudié attentivement la poésie allégué à la Jahiliya sait que les poèmes Jahiliya, y compris ce qui précède, sont parmi les œuvres les moins habiles de la littérature. Tout ce qu'on a à faire pour prononcer une poésie Jahiliya est de suivre la rime. C'est pourquoi vous pouvez facilement prendre un poème Jahiliya et insérez des versets entre ou réorganiser l'ordre des versets sans rien perdre de la personnalité de l'auteur qui semble inexistant.

Encore plus choquant, c'est que les passages soulignés ressemble presque mot pour mot à certain verset dans le Coran (54:1, 54:29, 54:31, 54:46, 93:1-2, 21:96, 37 : 61) et cela a donné des munitions aux détracteurs du Coran. Les détracteurs de l'islam disent en gros que le prophète aurait copiés les versets coranique à partir » Imru 'Al-Qays ». Ils se réfèrent à des prétendus versets du poème Jahilya ci-dessus et aux traditions douteuses telles que les suivantes:

"Fatima (fille du Prophète) a été répéter un couplet et a été entendue par la fille de Imru 'Al-Qays, qui a dit:« O que c'est ce que votre père a pris de l'un des poèmes de mon père, et l'appelle quelque chose qui a descendre à lui du ciel. "

Malgré cela, les traditionalistes n'ont pas cherché à rejeter cette Imru 'Al-Qays et ont continué à faire confiance à l'authenticité des poèmes de jahiliya présumés.

Il est temps que les gens cessent de faire confiance aux poèmes de la jahiliya présumés parce qu'il ya des preuves archéologiques physique catégorique que le plus important poète de la Jahiliya, Imru 'Al-Qays soit un personnage fictif basé sur la vie d'un vrai roi arabe.

Cette preuve est fournie par une inscription célèbre appelé l'inscription Namara. Voici une traduction de l'inscription Namara:

«C'est le monument funéraire de Imru al-Qays, fils d'Amr, roi des Arabes;? Et son titre d'honneur était le maître de Asad et Madhhij Et il soumit la Asad-s, et ils ont été submergés ensemble [?]. avec leurs rois, et il a mis en fuite Ma (DH) hij par la suite, et est venu de les conduire dans les portes de Najran, la ville de Shammar, et il soumit Ma? ajouter, et il a traité doucement avec les nobles des tribus, et nommé les vice-rois, et ils sont devenus phylarchs pour les Romains. Et aucun roi a égalé ses réalisations. Par la suite, il mourut en l'an 223 sur le 7e jour de Kaslul. Oh la bonne fortune de ceux qui étaient ses amis. "
[Source: Bellamy, J. (1985). «Une nouvelle lecture de l'inscription Namarah," Journal of the American Oriental Society 105,1, 34.]

Des pourparlers d'inscription d'un roi puissant nommé Imru 'al-Qays qui a du faire de grandes chose et qui a du être aimé par son peuple.

L'année nabatéenne 223 correspond à l'année 328 après Jésus Christ. Le prétendue poète de la Jahiliya Imru 'al Qays, aurait été morts plus de 200 ans plus tard dans l'année 540.

Nous avons apparemment deux personnalités du même nom exact: Imru 'al Qays, et les deux sont des personnages célèbres. C'est ainsi que les traditionalistes expliqués la grande différence dans les dates.

Cependant, l'explication traditionaliste n'est pas possible parce que les similitudes étonnantes entre le poète alléguée et la personne décrite par l'inscription ne s'arrêtent pas là. en 328 avec le vrai Imru 'al Qays (puisque nous avons des preuves archéologiques de son existence), nous trouvons d'autre similitudes frappantes avec le fictif de l'an 540 « Imru' al Qay s », le poète prétendu être de la periode pré-coranique.

Par exemple, les deux sont Royals, le Imru 'al-Qays de 328 est appelé le «roi des Arabes», et dans l'histoire des traditionalistes , l'autre « Imru' al-Qays » était le fils du dernier roi de Kinda, une ancienne tribu arabe. Et quand son père fut assassiné, lui aussi fut Roi.

En l'an 328A Imru 'al-Qays a mené une tribu appelée Assad. L'autre al-Qays Imru »a été banni par son père(roi) en raison de sa poésie passionnée puis sa tribu parti à la guerre avec une tribu rivale appelée: Bani Asad! Qui a assassiné son père!

Les deux Imru 'al Qays 1 et 2 défait leurs ennemis Asad.

Les deux 'al Qays et celui de l'an 540 ont essayé d'unifier les tribus d'Arabie.

Les deux 'al Qays et celui de 540 ont fait des alliances avec les Romains pour vaincre les ennemis de leur tribu.

Nous savons que celui de 328 a existé parce qu'il y a une preuve archéologique physique dans l'inscription Namara. Nous savons seulement sur l'existence de l’Al Qays de l’an 540 au travers des histoires et des poèmes qui ont été découvert dans le 8 ème et 9 ème siècle après JC.

Ces similitudes frappantes ne peuvent pas être une coïncidence, mais c'est exactement ce que l'on pourrait s'attendre des conteurs et que la véritable histoire du vraie Imru 'Al-Qays est tournée à travers les générations dans la légende du Imru' Al-Qays et parsemé de poésie et embelli pour en faire du divertissement. Cela démolit complètement l'historicité du Imru 'Al-Qays de l’an 540 et l'ensemble du récit traditionnel de la période Jahilya et sa poésie.

Le fictive Imru 'al Qays de l’an 540 est considéré comme l'inventeur de la "qasida» ou « ode classique ». Ses poèmes sont considérés comme le plus important, les plus célèbre et les plus fiable. Il est également considéré comme le plus grand poète de la Mu'allaqat, les poèmes qui méritent d'être suspendu à la Kaaba présumée. Par conséquent, si son historicité se révèle être problématique, cela aurait des conséquences de grande portée pour l'historicité de toute poésie Jahiliya et même la prétendue nom propre « Kaaba.

Les traditionalistes sunnites ont contré les doutes dans l'authenticité de la poésie Jahiliya en faisant valoir que la transmission orale de la poésie Jahiliya était comme la transmission du Coran et donc les deux sont conservés de la même façon.

Heureusement, ces arguments traditionalistes ne sont pas ancrés dans la réalité. Contrairement à la poésie Jahiliya présumée où il ya une absence totale de manuscrits et d’inscriptions, il ya beaucoup d'anciens manuscrits du Coran que l'on peut dater du premier siècle de l'ère nouvelle. Ainsi, le texte original du Coran peut être datée à une période encore plus tôt. Étant donné qu'il ya seulement une probabilité de survie minime de ces manuscrits, le fait que nous avons un si grand nombre indique qu'ils proviennent d'une très grande population. En outre, il
 
ya beaucoup d'inscriptions rupestres de parties du Coran qui sont datées du premier siècle de l'ère nouvelle. Plus important encore, le Coran lui même nous dit que c'est un «Kitab». Le mot «Kitab» désigne un «document écrit».

Les traditionalistes ont également soutenu qu'une vaste conspiration était nécessaire pour la fabrication de la poésie Jahiliya à une telle échelle. Cependant, en réalité, il n'est pas nécessaire pour une conspiration. La loi naturelle de l'offre et de la demande nie la nécessité d'une conspiration.


La poésie a été dit par les conteurs à des fins de divertissement. Ainsi, à la différence des poètes plus tard, tous les prétendus poètes Jahiliya ont des histoires de vie très intéressante et étonnante. Les poèmes sont tissés dans les histoires et fait avancer l'intrigue de telle façon à ce que le poème soit toujours prononcé au moment opportun. Ainsi, comme dans un film de Bollywood où le héros et un chœur de chanteurs et danseurs est toujours prêt au bon moment dans l'histoire de ravir spontanément le public avec une chanson, les présumés poésie de la Jahiliya nous divertissent avec leurs poèmes dans le moment idéal avec leurs histoires mélodramatiques. Ce sont toutes les caractéristiques classiques de la fiction et les légendes et les comptes historiques non réels.

Il est étonnant que certaines personnes croient encore que les poètes tels que Imru 'Al-Qays (le hameau d'Arabie), Antara (le talon d'Achille de l'Arabie), et Qays Ibn Al-Mulawah et Layla (le Roméo et Juliette de l'Arabie) ont vraiment existé et ils ne sont pas le fruit de l'imagination des Omeyyades et Abbassides conteurs de l'époque. Ce n'est pas différent que de croire que Hamlet et Roméo et Juliette ont réellement existé et ne sont pas le fruit de l'imagination de Shakespeare. Les traditionalistes acceptent même que de la poésie Jahiliya, à été du temps d'Ibrahim (un autre millénaires) ou prononcées par Adam dans l'avis de décès de son fils, avec un arabe facile a comprendre!

Si les traditionalistes veulent comparer la préservation supposée de la poésie dite Jahiliya à quelque chose, alors ils peuvent comparer les Hadiths. Il existe des preuves de ces organes de la littérature eux-mêmes qu'ils ont été propagées par le Qasassin (les conteurs). Ce sont des artistes qui sont passés d'une ville à l'autre pour raconter leurs histoires. Bien sûr, les conteurs devaient donner au public ce qu'ils voulaient entendre. Ainsi, pour un public libérales, ils racontent l'histoire de Imru-Al-Qays et ses efforts romantiques ou Qays Ibn Al-Mulawah et Layla. Dans les villes les plus conservateurs, les conteurs racontaient les histoires des poètes monothéistes et des récits de courage et de bravoure. Plus tard, les mêmes conteurs ont propagées les Hadiths que la théocratie abbasside a repris pour que la propagation religieuse augmente. Il existe des preuves de la bibliographie de Bukhari qu'il a commencé comme un de ces conteurs lui-même, voyageant de ville en ville. L'extrait suivant de la biographie de l'Imam Bukhari, raconte une de ses performances lors d'un voyage à Bagdad:

«Les gens avaient entendu parler de l'Imam Bukhari? S mémoire extraordinaire. Ils ont décidé de le tester pour voir si l'imam était digne des attributs qui ont été émises à lui. Cent hadith différents ont été choisis qui avaient leurs témoignages et le texte modifié. Ces altéré hadith devait être récitée à l'Imam Bukhari par une dizaine de personnes l'heure actuelle, une foule s'était rassemblée pour assister à l'issue de ce test délibérée Un par un, chaque tradition altérée a été récitée L'Imam a fait remarquer à la fin de chaque récital...:? Pas à ma connaissance?. Après toutes les traditions ont été présentées, l'imam a démontré la puissance de son mémoire en corrigeant le témoignage et le texte de chaque tradition dans l'ordre ».

Bien sûr, l'histoire ci-dessus ressemble plus à du cirque ou un divertissement public comme les conteurs et non à l'entreprise scientifique d’un traditionalistes. Cette situation malheureuse a été décrite ici:
36.6. Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le
prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant.

En résumé, la poésie dite Jahiliya a été prouvé pour être un produit de omeyyade et abbasside, les animateurs des dynasties politiques et propagandistes, les mêmes forces sociales qui ont produit des Hadiths. La loi naturelle de l'offre et de la demande et les conteurs répandent leurs histoires de ville en ville, ce qui explique la large diffusion de ces fabrications sans la nécessité d'un complot systématique.


Histoire de la Jahiliya
Malheureusement, les historiens s'appuient souvent sur la poésie Jahiliya afin de reconstituer l'histoire de la période «pré-coranique" en Arabie. Ils s'appuient également sur des histoires "post-coraniques», tels que ceux produits par Ibn Is-haq. Le tournant le plus connu dans l'histoire «pré-coranique» semble être l'année présumée de l'éléphant. C'est l'année où une expédition d'Abyssinie, sous la direction d'Abraha aurait été vaincu, pour envahir la « Mecque » « Maka ».. C'est aussi l'année où le prophète était censé être né. Cette année est donné par les historiens traditionnels comme l’an 570.

Heureusement, nous pouvons objectivement enquêter sur l'histoire de « Abraha », car dans ce cas, nous avons des preuves archéologiques physiques sous la forme d'une inscription très détaillée écrite pour commémorer son expédition. Cette grande inscription est représenté sur un rocher près d'un puits dans le sud de l'Arabie: http://www.mnh.si.edu/epigraphy/e_pre-islamic/fig04_sabaean_img.htm

L'inscription Abraha est un exemple du genre de preuves archéologiques qui fournit des informations qui contredisent totalement le point de vue officiel de l'histoire de la Jahiliya.

Translittération:

"Bi khayl Rahmanan wa masyha malikan Abraha Zybman malik Saba 'wa wa Zuraydan Hadramut wa wa Yement R'a rab hamw twadam wa thamat Satro zn Satran k'ghazow ma'ndam ghazwatn rab'atan b'warkhan Zthbatan Kafa saadu kl bani AMRM wa zaki malikn abjabar b ainam KADAT Wain w basharm bin hasahanm bainm san barrage wa wa Mardam hadaru qadami jayshan autres bani yamram KADAT plainte bi liasse samrakh wa wa Mardam Sadam bi bourre bi Minhaj Tarban wa wa zabahow SARW wa wa ghanamw zaisam makhdah Malakin bi Halban wa aube ka Zalam maidam wrahanw wa badanahaw NWA sa'aham mw Amram Ben Mazran wa rahanamw bin Haw wa sata khalafw ala ma'dam wa qafalw bin hal (bi) n bi akhayal Rahmanan wa rakhaw Zalan salthany w Sathya ws ".
 
Traduction:

"Grâce à la puissance du Tout-Puissant et Son Messie roi Abraha Zeebman, le roi de Saba'a, Zuridan et Hadrmaut et le Yémen et les tribus (sur) les montagnes et la côte écrit ces lignes sur son combat contre la tribu de Ma »annonce (en) la bataille d'al-Rabiya dans le mois" de Dhu al Thabithan "et a combattu tous Bani A'amir et nommé le roi Abi Jabar avec Kinda et Al, Bishar bin Hasan avec Sa'ad, Murad, et Hadarmaut en face de l'armée contre Bani Amir de Kinda. et Al dans Zu vallée markh et Murad et Sa'ad dans la vallée de Manha sur le chemin de Turban et tués et capturés et pris le butin en grandes quantités et le roi et se sont battus à Halban et atteint Ma'ad et a pris le butin et les prisonniers, et après cela, conquis Omro bin al-Munzir. (Abrha) a nommé le fils (de Omro) comme chef et retour de Hal Ban (Halban) avec la puissance du Tout-Puissant dans le mois de A'allan de Zu dans l'année soixante-deux et six cents ".

L'inscription ci-dessus décrit en détail l'expédition de « Abraha » jusqu'à son retour. Comme on peut le voir clairement, contrairement aux contes de fées que nous entendons des traditionalistes il n'y a absolument aucune mention de tout ce qui concerne les éléphants, la Kaaba , ou la Maka . Selon l'inscription, c’est Abraha qui a vaincu et revint après avoir conquis les tribus arabes et non l'inverse comme les traditionalistes soutiennent.

Il n'est pas surprenant que l'inscription ne mentionne pas les éléphants. Il n’aurait pas du tout été pratique d’amener des éléphants dans le désert et porter leur poids en eau. En outre, les éléphants étaient tombés hors d'usage avec les engins de bataille environ sept siècles plus tôt. Une des simples raisons est que les pieds d'éléphants sont très sensibles et il est très facile de vaincre les éléphants dans une bataille en plaçant des épines ou des objets pointus sur leur chemin. De plus les éléphants auraient beaucoup souffert dans les sables brûlants du désert en ne donnant aucun avantage à une armée d'invasion. Ainsi, il est très peu probable qu’Abraha utilisa des éléphants.

Le sourate 105 du Coran ne dit rien à propos de la Kaaba , de Maka, ou d’Abraha. À la lumière des versets tels que 11:82 et 15:74 qui parle de la punition du peuple de Lot et d'être frappé par "7ijarat min sijjil", c'est exactement le même terme arabe dans la sourate 105, la sourate est plus susceptible de se référer au peuple de Loth et non Abraha.

En outre, il ya aussi d'autres implications linguistiques intéressantes à la façon dont les personnes vivant à l'époque «pré-coraniques" comprenaient le langage du Coran. Le terme Al-Rahman est souvent interprété dans les dictionnaires arabes classiques pour signifier «Miséricordieux» ou «Miséricordieux». Ce n'est pas en accord avec la façon dont l'attribut est utilisé dans le Coran, où, par exemple, au verset 19 :45, nous entendons le prophète Ibrahim dire à son père qu’il rejet les idolâtres, "je crains que vous seriez frappé par la colère de Al-Rahman. " Le mot Al-Rahman dans le verset 19:45 est plus susceptible d'invoquer la crainte des représailles, par opposition à l'espérance du profit ou de la grâce. L'inscription Abraha confirme le sens d’Al-Rahman tel qu’il est utilisé dans le Coran pour désigner un attribut qui est lié à la puissance, donc « Le Tout-Puissant ». Les preuves archéologiques physique (par opposition aux ouï-dire donc les hadiths) et le Coran sont en adéquation parfaite sur la façon dont les gens à l'époque du prophète ont dut avoir compris le sens de Al-Rahman. Remarquez aussi dans l'inscription de l'utilisation de «zaki» pour signifier «promouvoir» et non pas «faire la charité».



Comme nous l'avons vu dans l'histoire d'Abraha, et comme il est mentionné dans l'inscription, l’histoire des arabes est un peu terne et sans happy end. D'autre part, les histoires relatées par les traditionnalistes sunnites sont remplis de détails incroyables, de suspense et de drame. Ils captent l'imagination des gens avec un détail incroyable sur le caractère d'un vieil homme frêle (le fictif Abd Al-Mutilib) debout dans la trajectoire de l'armée de Abraha. Les histoires ont des effets spéciaux, des créatures étonnantes (les éléphants) et gore (la chair et le sang coulait comme l'eau et la peau d'Abraha et ses soldats tombèrent a un point ou l’on voyait les os, etc.) Ces histoires relatées par les Arabes ont été concocté longtemps après les faits, et on prit de la valeur dans le divertissement pour la masse. Cependant, ils n'ont pas de valeur pour ceux qui s'intéressent à la vérité. Les Arabes étaient très fiers de leurs ancêtres comme en témoignent les nombreuses inscriptions portant sur la lignée familiale et l'appartenance tribale. Ainsi, quand ils ont repris le pouvoir, ils ont réécrit l'histoire et transformer la défaite humiliante de leurs ancêtres aux mains d'Abraha, en une victoire légendaire.

Petite info supplémentaire, la date de l'inscription après conversion devient l’an 552. Mais selon les traditionalistes, le prophète est né dans l'année de l'expédition d'Abraha et ils disent qu'il est né dans l’an 570. Cela repousse la date de naissance du prophète d'environ 20 ans. Cela crée un gros problème pour les traditionalistes sunnite. Ils vont devoir maintenant réviser toute l'histoire du prophète ou ils doivent renoncer à tous leurs Hadiths "Sahih », puisque toutes les chaînes de transmission de leurs hadiths ont un écart de 20 ans.

Comme on a put le constater, toute les histoires les plus célèbre et bien connu dans l'Arabie, dont la date de naissance du prophète, ne sont pas en adéquation avec les fait archéologiques, et les traditionalistes sunnite se retrouve face a une grande problématique. En outre, les preuves archéologiques ont des conséquences importantes sur la façon dont des mots comme «La Mecque (t)» et «Kaaba (t) doivent être comprit.


MAKKA

Il n'est pas surprenant que l'inscription d'Abraha ne mentionne, ni même fait allusion à une ville appelée Maka. Il y a aucune preuve d'une ville nommée Maka avant la révélation du Coran et tous les débat sur l'historicité de Maka conviennent que le nom « Maka » n’apparait dans aucune inscriptions «pré -coraniques « . Les promoteurs de l'historicité de la Mecque sont contraints d'apporter la seule référence par « Ptolmey » en une ville insignifiante du nom de Macoraba et non Maka (t) pour la simple raison qu'ils savent très bien qu'il n'y a absolument aucune référence de la soi-disant importante ville de Maka (t). Ceci malgré le fait qu'il ya beaucoup de références, y compris l'inscription de Abraha ci-dessus, dans les villes beaucoup moins importantes en Arabie que cette prétendue Makka (t).

Selon les dictionnaires arabes classiques, le mot "maka (t)» signifie surtout "destruction / usure». Il est répertorié dans les dictionnaires arabes classiques sous deux racine « MKK ou MK ».

Al-Mohit répertorie sous MKK, le sens donné est : la destruction et la porte vers le bas ce qui est cohérent avec le contexte d'impasse en 48:24. Il indique également le sens de TMKK et de l'insistance de l'adversaire sur quelque chose, ce qui est également conforme à l'impasse en 48:24.
 
Lisan Al-Arab répertorie sous MK et le sens de MK (t) est considéré comme une "destruction" et TMK comme «détruire».

Al-Wasit répertorie sous MK, les significations données sont: insistant sur la vengeance d'un adversaire, et la chose, qui est usé ou détruit.

Al-Ghani répertorie sous MKK, les significations données sont: sucer, insistant avec des demandes sur un adversaire.

Voici une traduction de 48:24 à l'aide de dictionnaires arabe classique et le contexte de la guerre des versets de traduire la description commune "maka (t)":
48 :24. C'est Lui qui a écarté leurs mains de vous, de même qu'Il a écarté vos mains d'eux, au milieu de la destruction, après vous avoir fait triompher sur eux. Et Allah voit parfaitement ce que vous oeuvrez.

Comme on peut le voir, le sens arabe classique clair s'inscrit parfaitement dans le cadre de l'impasse militaire dans le verset 48:24.

Basé sur le contexte du "Coran", les preuves linguistiques à partir de dictionnaires arabes, et l'absence de toute preuve qu'il y avait une ville "pré-coranique" nommé Maka (t), la seule conclusion logique est que «maka (t)" n'est pas le nom d’une ville «pré-coranique », mais est simplement un nom commun banal comme des milliers d'autres dans le Coran ;

Ce n'est pas le but de cet article à spéculer sur pourquoi ou comment ce mensonge sur le mot «Mecque (t)" a été saisit. Nous savons que le pire reste à venir, comme celle de Jésus est le Fils de Dieu.
Qui c’est propagé très rapidement. Donc, si les humains peuvent fabriquer un tel mensonge brut, ils peuvent certainement fabriquer et propager le mensonge beaucoup moins important comme "la Mecque (t)" etant le nom d'une ville. L'élite politique et religieux arabes avaient l'habitude de tromper les gens en renommant ce qu'eux-mêmes construits longtemps après les faits pour correspondre à des concepts dans le Coran. Par exemple, même les traditionalistes admettent que ce qui est actuellement appelé Al-Masjid Al-Aqsa a été construite pendant l'époque des Omeyyades et a été nommé si longtemps après les faits, et reconnaître que ce n'est pas «al-masjid al-aqsa » qui est cité dans le Coran.

suite......................;
 
Les arabes sont avant IsmaEl, et ismael s'est mélangé avec eux, en principe le Yemen est l'ancienne civilisation d'ou veinnent les arabes, la sagesse est yamani, les migrations sont de hadramawt !!
 
Les arabes sont avant IsmaEl, et ismael s'est mélangé avec eux, en principe le Yemen est l'ancienne civilisation d'ou veinnent les arabes, la sagesse est yamani, les migrations sont de hadramawt !!
salam
tu me prouve que tu na même pas pris le temps de lire le post, mais tu tes contenter de lire le titre et mettre un arguement.
car j'ai même pas eu le temps de relire la moitier du post que tu as déjà poster un arguement

salam
 
salam
tu me prouve que tu na même pas pris le temps de lire le post, mais tu tes contenter de lire le titre et mettre un arguement.
car j'ai même pas eu le temps de relire la moitier du post que tu as déjà poster un arguement
salam

Si toi tu n'as meme pas relu ton post, comment veux tu que moi je le termine une première fois
résumes nous ton message, oriente ton débat, sinon je te présente les excuses, des fois mes doigts chatouillent!
 
Si toi tu n'as meme pas relu ton post, comment veux tu que moi je le termine une première fois
résumes nous ton message, oriente ton débat, sinon je te présente les excuses, des fois mes doigts chatouillent!

pour entreprendre un post, il est je pense plus intelligent d'apporter des arguements, donc resumer cela me parait bien difficile.
prend le temps de lire et on en parleras après inchaLAH
 
Le sort du Coran est lié à la langue arabe. C'est un texte en langue arabe... pour les arabes.

« C'est une révélation de la part du Tout –puissant, du Très –Miséricordieux, pour que tu avertisses un peuple dont les ancêtres n'ont pas été avertis » (Coran 36 : 5-6).

« Aussi le révélons–nous une lecture en langue arabe, afin que tu avertisses la mère des cités (La Mecque). » (42 : 7).

Par contre,l'évangile n'est pas attaché à une langue spéciale: il a été révélé en grec (la grande langue internationale de l'époque et immédiatement traduit en plusieurs langues. (L'évangile existe même en arabe dialectal,, kabyle, tachelheit, tarifit, tamazight, hassaniya, ...)
Aujourd'hui il existe des portions de la Bible dans 5700 langues: aucun autre livre n'approche ce chiffre. C'est clairement un message universel.

A la fin de l'évangile, Jésus envoie ses disciples (juifs) en leur disant: allez dans le monde entier...

Lors de la Pentecôte un miracle a eu lieu les apôtres ont pu s'exprimer dans les langues de tous les peuples rassemblés pour la fête ce qui a permis la dissémination rapide du christianisme de partout.
 
3

3afrite

Non connecté
Oh c'est retors ça mais tellement vrai, j'avais même jamais fais le lien mais t'as tout a fais raison. :D

Je comprend mainant d'où vient ce terme péjoratif en faisant la parallèle avec la pierre noir et la niquabé qui l'abrite. :sournois:
De quoi vous parler cher ami, je n'est point dis de telle chose aussi rétros, êtes vous sur de ne pas être posséder par un jinn amoureux, qui vous fait de telle waswas ?
 
De quoi vous parler cher ami, je n'est point dis de telle chose aussi rétros, êtes vous sur de ne pas être posséder par un jinn amoureux, qui vous fait de telle waswas ?
A la réflexion faîte... J'ai souvent mal de tête, je rêve souvent de kabaa niquabé, je ressent comme des petit fourmillement dans les jambes, et diverse substance liquide sorte de mon corp... C'est grave mr raqui? Dois je passer par l'eau bénite coranisée?
 
3

3afrite

Non connecté
A la réflexion faîte... J'ai souvent mal de tête, je rêve souvent de kabaa niquabé, je ressent comme des petit fourmillement dans les jambes, et diverse substance liquide sorte de mon corp... C'est grave mr raqui? Dois je passer par l'eau bénite coranisée?
On passe en Mp, j'ai une chose a te dire ! Sur la kaaba téton rêve !
 
Kabaa peut aussi désigner quelque chose de proheminant, de surélevée, monter des fondation, laver les pied jusqu'au chevilles...

Salam
salam Mitouns,

Kaaba (T)

Il existe absolument aucune preuve qu’un sanctuaire "pré-coranique" fut appelé Kaaba . Il ya une abondance de sanctuaires "pré-coraniques" en Arabie et aucun d'entre eux est décrit comme Kaaba (t) dans les milliers d'inscriptions sur ou autour de ces sanctuaires. En fait, le nom de Kaaba (t) ne peut être trouvé dans toutes les inscriptions «pré-coraniques» ou manuscrits.

Nous savons du Coran que les «pré-coranique » Arabes adoraient des idoles nommé Allat, Aluzza et Manwat (voir 53:19-20). Ce sont toutes des idoles Nabatéens. Alors que les gréco-romaines ont toujours représenté leurs dieux avec une forme humaine, les Nabatéens ont représenté leurs dieux avec des formes géométriques telles que des blocs de pierre carrés, des météorites sacrés, ou des formes carrés gravés sur un mur de pierre et parfois renforcée avec les yeux ou un nez de manière schématiques. Les sources historiques, tels que le Lexicon Suda, affirment que la statue de l'idole nabatéen Dhu Al-Shaara est un carré pierre noire non travaillé. Maxime de Tyr commenta dans son livre Philosophoumena dans le 2ème siècle après JC, que les Arabes avaient une statue, qui était une pierre carrée. Il existe des preuves archéologiques abondants que les cubes de pierre, comme celui de la ville actuellement appelé Maka , dont la hauteur est légèrement plus long que les autres dimensions est une représentation de l'idole Dhu Al-Shaara.
suite.........
 
Le « nom » Kaaba n’a jamais été trouvé ou associée à l'un des cubes "pré-coraniques" arabes, d'autre part, nous voyons que le nom de Dhu Al-Shaara est associé à ces cubes. Cela nous amène à la conclusion que dans la période «pré-coraniques » le cube de pierre n'a pas été nommé Kaaba, mais qu’il a été nommé Dhu Al-Shaara.


En renommant Dhu Al-Shaara « Kaaba », les païens ont réussi à poursuivre la pratique de tourner sept fois autour de Dhu Al-Shaara pour fêter les naissances sous couvert du Coran.


Comme la ville actuellement appelé Maka, le cube idole de pierre a été renommé de Dhu Al-Shaara à Kaaba (t) en fonction du nom commun «Kaaba (t)" dans le Coran. Comme "maka "(destruction) nom commun, qui a un sens qui s'inscrit dans le contexte de 48:24, en tant que substantif «Kaaba " a un sens commun qui s'inscrit dans le cadre du 5:97.

Le terme «ka3b» est utilisé en arabe pour désigner le talon / base de la chaussure. Aujourd'hui, les gens utilisent encore l'expression «ka3b al-Wadi" pour désigner le fond de la vallée. Par conséquent, la signification de «Kaaba » est" base " et ce sens est conforme au contexte du verset 5:95 et 5:97.:


5.97.جَعَلَ اللّهُ الْكَعْبَةَ الْبَيْتَ الْحَرَامَ قِيَاماً لِّلنَّاسِ وَالشَّهْرَ الْحَرَامَ وَالْهَدْيَ وَالْقَلاَئِدَ ذَلِكَ لِتَعْلَمُواْ أَنَّ اللّهَ يَعْلَمُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ وَأَنَّ اللّهَ بِكُلِّ شَيْءٍ عَلِيمٌ

5.97. Dieu a érigé la Ka`ba « la base » de la Maison sacrée en un lieu de rassemblement pour les hommes , de même qu'Il a institué le mois de la restriction, les offrandes et les guirlandes, afin que vous sachiez que Dieu sait tout ce qu'il y a dans les Cieux et sur la Terre, et que Sa science embrasse toute chose.

5.97. JaAAala Allahu alkaAAbata albayta alharama qiyaman lilnnasi waalshshahra alharama waalhadya waalqala-ida thalika litaAAlamoo anna Allaha yaAAlamu ma fee alssamawati wama fee al-ardi waanna Allaha bikulli shay-in AAaleemun



La maison est la "base" où les gens peuvent entrée en toute sécurité.


2.125.وَإِذْ جَعَلْنَا الْبَيْتَ مَثَابَةً لِّلنَّاسِ وَأَمْناً وَاتَّخِذُواْ مِن مَّقَامِ إِبْرَاهِيمَ مُصَلًّى وَعَهِدْنَا إِلَى إِبْرَاهِيمَ وَإِسْمَاعِيلَ أَن طَهِّرَا بَيْتِيَ لِلطَّائِفِينَ وَالْعَاكِفِينَ وَالرُّكَّعِ السُّجُودِ

2.125. C'est alors que Nous fîmes de la maison un lieu de retraite et un havre de paix pour les hommes, en leur recommandant de faire de la station d'Abraham un lieu de prière. De même que Nous confiâmes à Abraham et à Ismaël le soin de préserver la pureté de Notre temple à l'intention de ceux qui viendront y accomplir des circuits rituels, faire une retraite ou s'incliner et se recueillir.

2.125. Wa-ith jaAAalna albayta mathabatan lilnnasi waamnan waittakhithoo min maqami ibraheema musallan waAAahidna ila ibraheema wa-ismaAAeela an tahhira baytiya liltta-ifeena waalAAakifeena waalrrukkaAAi alssujoodi



Il s'agit d'une signification naturelle non forcée, comme la Chambre des représentants est la base de la législation où ils se réunissent en toute sécurité afin d’établir des lois.

Les historiens divergent sur ce Dhu Al-Shaara est. Certains pensent que c'est une montagne en Arabie tandis que d'autres pensent que c'est le corps céleste comme le soleil ou Vénus. Les Nabatéens étaient astronomes d'experts et ils ont même utilisé un calendrier basé sur le zodiaque. Ils étaient aussi des marins qui ont voyagé aux quatre coins du monde antique. Ainsi, ils ont dû voir beaucoup de montagnes à travers le monde qui sont plus élevés et plus majestueux que n'importe quelle montagne en Arabie. Par conséquent, il est hautement improbable que Dhu Al-Shaara était une montagne en Arabie. Les archéologues ont également prouvé que l'idole Al-Uzza était Vénus. Ainsi, cela nous laisse avec le soleil comme étant probablement Dhu Al-Shaara. La célébration de la naissance de l'idole autour du solstice d'hiver est également en relation avec le soleil. La structure actuelle du cube de Dhu Al-Shaara en Arabie Saoudite a également une origine païenne. Par exemple, le cube est alignée de telle sorte que l'angle sud-est dans la direction du lever du soleil d'hiver. Fait intéressant, dans ce coin se trouve le soi-disant Pierre Noire, qui est l'objet le plus vénéré par les traditionnalistes qui aiment l’embrasser et la caresser.

Face au lever du soleil d'hiver au cours de la prière était la pratique païenne commune. C'était aussi la pratique chrétienne commune comme en témoigne églises chrétiennes telles que Sainte-Sophie et Sainte-Irène.

Les Juifs d'autre part, face à Jérusalem.

1 Rois 08:44
«Quand ton peuple sortira pour combattre son ennemi, quel que soit le chemin où tu dois leur envoyer, et ils prient le Seigneur vers la ville que tu as choisie et vers la maison que j'ai bâtie à ton nom"

Le Talmud juif a également des références à face à Jérusalem.

Tosefta Brachot 03:16
"Ceux de la face nord au sud, ceux de la face sud au nord, ceux de la face Est de l'ouest et ceux de la face ouest à l'est afin que tous prie Israël vers un seul endroit"
 
43/3 Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez.
12/2. Nous l'avons fait descendre, un Coran en [langue] arabe, afin que vous raisonniez.
A la lecture de ce verset une question s’impose, pourquoi dans le Coran « la langue arabe » serait une langue de « raison » ou « clair » à défaut d’autre langue ? Quel est donc la particularité d’un texte arabe à un texte non arabe ???
Ou plus précisément, qu’en était il de cette langue, vis-à-vis d’autre langue durant la descente du Coran ?
Pour résumer ce questionnement quel est la particularité de la langue « Arabe » durant la vie du prophète ?
Une des réponses possibles se situe ici :
... .
Salam Bashir
Excellent post, mais certains points auraient due être traité séparément .. mais bon.

Pour la langue "Arabe", comme tu l'as bien remarqué. Le coran se considère comme étant dans une langue "très claire". Et tu as bien raison de te poser cette question "en quoi une langue pourrait elle être plus claire qu'une autre (A'jamy) ?

En effet, la première idée qui nous vient a l'esprit, c'est cet histoire de barrière de la langue.. Que la langue arabe était accessible a tout le monde tandis que celle de la religion était plutôt réservée a une certaine élite.

Sauf que je trouve que le coran présente les choses d'une manière un petit peu différente... je dirais même que c'était plutôt l'inverse.

Comment peut on expliquer ce verset par exemple:

41. 44. Si nous avions fait un Appel, al-Qur’ân, en une langue "étrangère", ils auraient dit: « Ah, si ses Signes étaient intelligibles, non pas en une langue "étrangère", mais en arabe... ! » Dis: « Il est pour ceux qui adhèrent guidance et guérison. Ceux qui n’adhèrent pas ont dans leurs oreilles une lourdeur, comme s’ils étaient appelés d’un lieu très lointain... »

Si cette langue "étrangère" était celle de l'enseignement religieux. Je ne comprends pas pourquoi demanderaient ils qu'il soit plutôt en "arabe"?!!
Je ne sais pas si tu comprends ou je veut en venir... mais si quelqu'un vient prêcher dans la langue "de l'enseignement religieux" les gens auraient plutôt tendance a le prendre au sérieux, a l'écouter, et a y adhérer surtout sil il vient confirmer les anciennes écritures. La langue étant plutôt considérée comme "sacrée", ils ne lui auraient jamais demandé qu'il prêche dans une autre langue que celle-là ...

Cette traduction de chouraqui est la plus proche mais elle ne respecte pas vraiment la forme originale du verset.
Dans la version arabe, la conclusion qu'on peut en tirer est la suivante:
Si le coran était A'jamy (traduit par étranger), il aurait était les deux "A'jamy & Araby".
Les traducteurs officiels pensent que Araby ici désigne le prophète. Mais je pense que c'est plutôt la langue A'jamy qui n'est pas si A'jamy (étrangère) que ca... grande influence arabe ? de l'arabe déformé ?!

Il y a aussi un autre indice dans les versets suivants (que je préfère traduire pour essayer de respecter la version arabe):

26. 192. Et il (le Coran) est "une descente" du Seigneur de l’univers,
193. Descendu par l’Esprit "digne de confiance"
194. sur ton cœur, afin que tu sois parmi les avertisseurs,
195. en langue arabe "très claire".
196. Et il est dans les Ecritures des premiers.
197. N’est-ce pas pour eux un signe, le fait que les savants des Enfants d’Israël le connaissent ?
198. Si Nous l’avions fait descendre sur quelqu’un parmi les A'jamyn,
199. et que celui-ci le leur eut récité, ils n’y auraient pas cru

Ces versets prouvent encore la même chose. A savoir, que dans la langue des A'jamyn, personne n'y aurait cru. Chose impossible si la langue A'jamy était une langue d'enseignement religieux.

Ce qui est intéressant aussi dans ces versets, c'est la succession des trois versets (195, 196, 197) et leur opposition aux A'jamyn.

On dirait que c'est une évidence pour le coran. sa langue n'est pas étrangère aux enfants d'Israël (en tout cas ils la comprennent puisque il dit qu'ils "le connaissent").
Mais est ce que cette connaissance se limite au contenu ? ou comprend elle aussi le contenant (la langue) ?!!
En tout cas, le verset 196 peut être compris de différentes manières.

Il y a aussi ces versets qui nous renvoient encore une fois aux enfants d'Israël et a Moise:

46. 10. Dis: «Que direz-vous si ça venait d’Allah et que vous n’y croyez pas, et qu’un témoin parmi les fils d’Israël en atteste la conformité et y croit pendant que vous, vous le repoussez avec orgueil... En vérité Allah ne guide pas les gens injustes!»
11. Et ceux qui ont mécru dirent à ceux qui ont cru: «Si ceci était un bien, ils ne nous y auraient pas devancés». Et comme ils ne se seront pas laissés guider par lui ils diront: «Ce n’est qu’un vieux mensonge!»
12. Et avant lui, il y avait le Livre de Moïse, comme guide et comme miséricorde. Et ceci est confirmateur, en langue arabe, pour avertir ceux qui font du tort et pour faire la bonne annonce aux bienfaisants

Cet appel aux enfants d'Israël comme témoins est étrange... pourquoi le coran ne fait il pas appel aux juifs ou aux nasaras si la conformité ne concernait que le contenu ?!! Pourquoi est il question d'enfant d'Israël ?

comment doit on comprendre la précision "en langue arabe"?!! comme un rappel et une confirmation de la langue du livre de Moise ? ou cette précision ne concerne que le coran..

l'autre détail a prendre en compte c'est le sens des mots " 'Araby" et " A'jamy "

Quand on analyse le sens de ces mots, on a l'impression que le Coran ne parle pas de deux langues, mais plutôt de deux formes d'expression d'une même langue.

l'une est claire et agréable a entendre (arabe). tandis que l'autre est comme si on avait quelque chose sur la langue. Les mots sont mal exprimés, et pas clairs (A'jamy).

on retrouve d'ailleurs ce même sens de "3rb" dans la bible:
Psaumes 104:34 Puisse mon cantique lui être agréable (y-3rb) ! Moi je mets ma joie en Yahweh.

Ces dénominations ne peuvent donc pas designer deux langues distinctes.... mais deux formes d'expressions (bonne et mauvaise) d'une seule et même langue.

Tout ca pour dire que la version coranique est très différente. Que l'épisode nabatéen est certes tres proche (araméen vs arabe) mais il n'explique pas tout.

Note: la langue Arabe ne provient pas de la branche sémitique du Sud. Sa forme pré-coranique est appelée "Ancien Nord Arabique (subdivisé en: Safatic - Dedanitic/Lihyanitic - Thamudic - Hasaitic - Hismaic - Taymanitic - et Dumaitic).
elle est datée du 6e siècle Av. Jc. pour l'instant. Et on peut dire qu'elle est attestée par Hérodote (au 5e siècle BC).
Cette langue était d'abord écrite en "sudarabique" (chose normal puisque cet alphabet contient les 28 lettres nécessaires a l'arabe)...
mais peu a peu, les arabes ont fini par remplacer cet alphabet de 28 lettres par l'alphabet nabatéen (araméen) qui n'en compte que 22 lettres !!!
un choix qui les poussa plus tard, a inventer les points pour ajouter les 6 lettres manquantes de cet alphabet...

Je pense que cette transition est liée a l'évolution du christianisme "araméen" chez les arabes ... je pense surtout aux deux puissants royaumes rivaux les Ghassanides et les Lakhmides. Celui des lakhmides en particuliers puisque Imru 'Al-Qays était l'un de leurs rois (de 295 a 328 ap. jc)
 
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