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L'arabe est la langue du sexe
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[QUOTE="nancy3ajram, post: 4866754, member: 64337"] Mais bien sûr que la relation des Musulmans avec le sexe relève de la psychiatrie, et une bonne thérapie collective s’impose. Que dis-je? un exorcisme s’impose:D. La différence entre notre temps, et le monde musulman il y a quelques siècles, et dans l’admission des textes érotiques dans l’espace public. C’est aberrant que dans notre époque, un auteur ne peut pas parler de sexe librement, d’écrire des textes érotiques, tandis que ses aïeuls ont fourni des chefs d’œuvre en la matière. 1001 nuits est un bijou de la littérature érotique universelle, et qui s’ouvre sur une scène d’orgie sexuelle générale ( la femme de roi Shahrayar et ses servantes avec les esclaves noirs du roi , ce qui va déclencher sa terrible vengeance contre les femmes ). Il faut voir l’adaptation faite par Pasolini, le réalisateur et auteur italien, pour comprendre la puissance érotique de ce livre. Al jahiz, le grand érudit musulman a écrit des livres sur tous les sujets liés à la vie en société, dont certains sur le sexe, et même un livre, où des faqihs expliquent leurs préférences respectives pour les femmes et pour les hommes. A ma connaissance, Al Jahiz n’a pas été censuré et ses livres n’ont jamais été interdits, et il est mort sous le poids de ses livres quand sa bibliothèque s’est effondrée sur lui. Donc, ça n’a rien à voir avec la pudeur, et ça ne relève pas du trait culturel et encore moins d'une marque de civilisation comme tu le dis, mais d’une régression sociale de sociétés qui doutent d’elles mêmes. Des sociétés empêtrées dans leurs contradictions et leur schizophrénie. Des sociétés, comme disait Nizar qabani, où les hommes « maudissent les tresses des femmes le jour, et embrassent leurs photos la nuit ». Des sociétés avec des régimes frileux, opportunistes, qui s’accommodent bien volontiers avec le déni des libertés individuelles et collectives. Car la liberté d’expression, artistique ou politique, découlent de la même source : permettre à l’individu d’extérioriser et de donner forme à sa pensée. Ce n’est qu’on donnant à l’individu la possibilité de s’exprimer dans un espace public, que vient la phase de la critique, et la distinction entre un bon livre et un mauvais livre. Et comme disait Oscar Wilde « il n’y a pas de livre moral et un livre immoral. Il y a un livre bien écrit et un livre mal écrit ». [/QUOTE]
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