Apeine quelques jours après lopération musclée du FBI à lencontre du site Megaupload, le 20 janvier, plusieurs sites similaires dhébergement de fichiers (films, musique
) ont fermé
de leur propre chef ! Certains sont même allés jusquà désactiver le partage de fichiers et supprimer tous les comptes utilisateurs. Et il y a de quoi puisque les charges qui pèsent contre Kim Schmitz, patron de Megaupload, et six de ses collaborateurs ont de quoi modérer les ardeurs des plus zélés.
Au Maroc, sans atteindre lampleur quon lui connaît sous dautres cieux, le téléchargement illégal fait encore des ravages en étant le principal fournisseur du marché informel. Les pertes sont estimées à 615 MDH en 2010 pour le seul marché des logiciels et le piratage représente près de 93% de lindustrie audiovisuelle. La fermeture du site Megaupload naura eu comme effet immédiat, pour les pirates en herbe, que de se rabattre sur la métropole marocaine de linformel, Derb Ghallef, et sur ses petits revendeurs disséminés un peu partout dans les rues. Le temps pour les sites internet de téléchargement de se restructurer et deffectuer leur migration vers de nouvelles plateformes opérationnelles. Entre-temps, avec les 50 millions dunités de stockage vierges (CD et DVD) qui sont importées chaque année et écoulées à quelques dizaines de centimes lunité, musique, films, et autres jeux copiés illégalement seront échangés sous le manteau.
Loin dêtre une simple question de rapports de force, la lutte contre le téléchargement illégal passe par la sensibilisation. «Internet a répandu lidée que la culture pouvait être gratuite puisque immatérielle», explique Nabil Ayouch, président de lAssociation marocaine de lutte contre le piratage (AMLP). Une époque révolue ?
La vie Eco
Au Maroc, sans atteindre lampleur quon lui connaît sous dautres cieux, le téléchargement illégal fait encore des ravages en étant le principal fournisseur du marché informel. Les pertes sont estimées à 615 MDH en 2010 pour le seul marché des logiciels et le piratage représente près de 93% de lindustrie audiovisuelle. La fermeture du site Megaupload naura eu comme effet immédiat, pour les pirates en herbe, que de se rabattre sur la métropole marocaine de linformel, Derb Ghallef, et sur ses petits revendeurs disséminés un peu partout dans les rues. Le temps pour les sites internet de téléchargement de se restructurer et deffectuer leur migration vers de nouvelles plateformes opérationnelles. Entre-temps, avec les 50 millions dunités de stockage vierges (CD et DVD) qui sont importées chaque année et écoulées à quelques dizaines de centimes lunité, musique, films, et autres jeux copiés illégalement seront échangés sous le manteau.
Loin dêtre une simple question de rapports de force, la lutte contre le téléchargement illégal passe par la sensibilisation. «Internet a répandu lidée que la culture pouvait être gratuite puisque immatérielle», explique Nabil Ayouch, président de lAssociation marocaine de lutte contre le piratage (AMLP). Une époque révolue ?
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