Les premiers chrétiens dans l'Empire romain se faisaient traiter d'athées : ils ne croyaient pas aux dieux païens, donc on les appelaient athées.
Durant l'âge classique, les auteurs avaient rapidement à la bouche l'accusation d'athéisme envers les philosophes un peu trop originaux (du genre Spinoza ou Hobbes). Il y a seulement chez Pierre Bayle que l'athéisme n'est pas automatiquement une injure.
Les croyants sont athées presque à 100% : ils ne croient pas aux multiples dieux des autres religions de l'histoire. Les athées font seulement un petit pas de plus.
Les croyants sont aussi athées au sens où, sauf une minorité de pieux, ils ne prennent pas vraiment au sérieux les multiples croyances et prescriptions de leurs prophètes. Ils en gardent une partie, celle qui se conforme à leur culture. Par exemple je doute que les catholiques ordinaires soutiennent que Marie était organiquement vierge même en accouchant de Jésus, et pourtant Thomas d'Aquin et le pape JPII l'ont dit. De même, les chrétiens ne s'embrassent plus sur la bouche comme rituel de salutation dans les assemblées, même si Paul l'enseignait. Ou encore les chrétiens ne s'embarrasseront pas des superstitions sur la destinée surnaturelle d'Élie et Jean-Baptiste, mais cela préoccupaient beaucoup les premiers disciples de Jésus.
Durant l'âge classique, les auteurs avaient rapidement à la bouche l'accusation d'athéisme envers les philosophes un peu trop originaux (du genre Spinoza ou Hobbes). Il y a seulement chez Pierre Bayle que l'athéisme n'est pas automatiquement une injure.
Les croyants sont athées presque à 100% : ils ne croient pas aux multiples dieux des autres religions de l'histoire. Les athées font seulement un petit pas de plus.
Les croyants sont aussi athées au sens où, sauf une minorité de pieux, ils ne prennent pas vraiment au sérieux les multiples croyances et prescriptions de leurs prophètes. Ils en gardent une partie, celle qui se conforme à leur culture. Par exemple je doute que les catholiques ordinaires soutiennent que Marie était organiquement vierge même en accouchant de Jésus, et pourtant Thomas d'Aquin et le pape JPII l'ont dit. De même, les chrétiens ne s'embrassent plus sur la bouche comme rituel de salutation dans les assemblées, même si Paul l'enseignait. Ou encore les chrétiens ne s'embarrasseront pas des superstitions sur la destinée surnaturelle d'Élie et Jean-Baptiste, mais cela préoccupaient beaucoup les premiers disciples de Jésus.