L'autriche veut la fin des negociations d'adhesion de la turquie a l'ue

farid_h

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Chancelier autrichien souhaite que les négociations d'adhésion de l'UE avec la Turquie soit mis fin

Date: 04.08.16, 15:20

Chancelier de l'Autriche Christian Kern a appelé mercredi 3 Août l'Union européenne à mettre fin aux négociations d'adhésion avec la Turquie à la suite d'une répression massive du gouvernement suite à un coup d'Etat manqué.

La Turquie de longue date, et a récemment relancé, demande d'adhésion à l'UE a déjà été frappé par la suggestion du président Recep Tayyip Erdoğan qu'il peut réintroduire la peine de mort à la suite de la tentative de putsch le 15 Juillet - un mouvement qui instantanément le disqualifier de se joindre à la bloc.

"Nous devons faire face à la réalité: les négociations d'adhésion ne sont actuellement plus de fiction," Kern a déclaré aux médias autrichiens.

«Nous savons que les normes démocratiques de la Turquie sont loin d'être suffisantes pour justifier son adhésion."

Kern a dit au radiodiffuseur public ORF qu'il veut «démarrer une discussion" lors du sommet du Conseil européen, le 16 Septembre, et «demander un concept différent".

(... suite ...)
 

farid_h

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Contributeur
Le chancelier a déclaré l'économie turque est également resté nettement inférieur à la moyenne de l'UE et bien en deçà des exigences d'adhésion.

Faire Ankara une partie du marché unique de l'Union européenne déclencherait un "bouleversement économique massif" dans un bloc qui luttent déjà pour faire face à son élargissement vers l'Europe centrale et orientale, a t-il averti.

"Nous sommes tous bien avisés de dire maintenant nous appuyer sur le bouton de remise à zéro", a déclaré Kern.

Au lieu de cela, l'UE devrait chercher "de nouvelles alternatives" pour contribuer à rapprocher l'économie de la Turquie des normes européennes.

"(Le pays) reste un partenaire important en matière de sécurité et d'intégration," Kern a déclaré, en soulignant le rôle clé de la Turquie dans la crise des migrants en cours.

En Mars, la Turquie et l'UE ont signé un accord controversé dans lequel Ankara a accepté de reprendre les migrants syriens qui débarquent sur les îles grecques en échange d'incitations politiques et financières.

En plus de Voyage sans visa, le pacte comprend des milliards d'euros d'aide et accéléré les négociations d'adhésion de l'UE.

Kern a dit qu'il ne croyait pas que l'arrêt des négociations d'adhésion serait torpiller le pacte de réfugiés.

"Sur le plan économique, nous avons la haute main. La Turquie dépend de nous ", a t-il ajouté.

Plus tôt cette semaine, Kern a dit qu'il ne céderait pas à «l'intimidation» de la Turquie après avoir reçu des menaces de mort en ligne à partir d'éléments «radicaux» de la communauté turque importante de l'Autriche.

http://fr.azvision.az/Chancelier_autrichien_souhaite_que_-21643-xeber.html
 

farid_h

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Juncker est contre. Il a declare qu'il faut une unanymite des membres de l'UE pour stopper les negociations. Mais il a aussi dit que si la Turquie reintstaurait la peine de mort, elle n'aura plus de chance d'adherer a l'UE.
 
Juncker est contre. Il a declare qu'il faut une unanymite des membres de l'UE pour stopper les negociations. Mais il a aussi dit que si la Turquie reintstaurait la peine de mort, elle n'aura plus de chance d'adherer a l'UE.
l'Italie ne veux plus entendre parler de l’intégration de la Turquie alors qu'il y a encore quelques mois c'etait avec l'Angleterre un des plus fervents pour cette intégration !
l'unanimité est proche
 
la turquie aurais pus y rentrer mais pas avec erdogan comme president mais bon vus l etat de l ue je suis pas sur que les turques y perdent au change

Pas vraiment.
De 2005 à 2011, tout le monde y compris le monde occidental lancé des fleurs à Erdogan.
Pourtant seul un chapitre sur 35 à était conclue.......
 

Islamogeek

Fissoul
L'Europe ne sait pas ce qu'elle veut/

soit elle dit non pour de bon, donc zéro chance de voir la Turquie rester laique,occidental et pro européen de surcroit ce qui est chaud dans les années à venir d'un point de vue géostratégique, rapprochement avec la Russie ou la Chine.

soit elle dit oui pour une fois, donc plus de chance de voir la Turquie redevenir raisonnable sur la démocratisation, la laicité et tout le touin touin ..... et garder le pays face aux dangers venu de l'Est.

En fait , l'Europe comme l'Occident sont de plus en plus coincé quand il s'agit de résoudre les problèmes de l'Orient, çà leur couche cher cette arrogance , de se croire tout maitrisé depuis un temps jusqu'à que l'empereur Bush se plante et détruit complétement la crédibilité avec sa guerre humanitaire contre Saddam.
 
La Turquie ne fait pas partie de l'Europe c'est l'ancienne Asie Mineure
Son gouvernement existe pour l'instant pour soutenir l'entité illégale
non hébreu qui tue les Palestiniens et colonise bien avant 48.
Son entrée dans l'OTAN criminel qui a bombardé le peuple Libyen
et d'autres fut un calcul .
Chypre a été envahi en 1074 et pourtant les autres gouvernements ne disent
rien car complices comme ce qui se passe actuellement avec l'Autriche
 

Yoel1

VIB
L'Europe ne sait pas ce qu'elle veut/

soit elle dit non pour de bon, donc zéro chance de voir la Turquie rester laique,occidental et pro européen de surcroit ce qui est chaud dans les années à venir d'un point de vue géostratégique, rapprochement avec la Russie ou la Chine.

soit elle dit oui pour une fois, donc plus de chance de voir la Turquie redevenir raisonnable sur la démocratisation, la laicité et tout le touin touin ..... et garder le pays face aux dangers venu de l'Est.

j'aurais tendance à choisir cette vision , mais qui prendra ce risque ?
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
j'aurais tendance à choisir cette vision , mais qui prendra ce risque ?
Quelle vision? La Turquie n'est plus laique, plus pro-europeenne, plus occidentale, elle est pro-Daesh quand ca l'arrange, pro-nettoyages, pro-peine-de-mort, etc... Elle n'est deja plus reccupperable pour l'Europe. L'Europe l'a trop fait attendre, et elle s'est tournee ailleurs. Bonne chance dans son nouvel-ancien voisinage. Avec de la chance elle y survivra et arrivera meme a le maitriser un peu, avec moins de chance, elle se fera bouffer litteralement par le chaos environnant. Mais c'est son choix.
 

Yoel1

VIB
Quelle vision? La Turquie n'est plus laique, plus pro-europeenne, plus occidentale, elle est pro-Daesh quand ca l'arrange, pro-nettoyages, pro-peine-de-mort, etc... Elle n'est deja plus reccupperable pour l'Europe. L'Europe l'a trop fait attendre, et elle s'est tournee ailleurs. Bonne chance dans son nouvel-ancien voisinage. Avec de la chance elle y survivra et arrivera meme a le maitriser un peu, avec moins de chance, elle se fera bouffer litteralement par le chaos environnant. Mais c'est son choix.
C'est malheureusement vrai et effectivement c'est son choix
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Depuis le 15 juillet, date de l’échec du coup de force militaire, des dizaines de médias ont été fermés (trois agences de presse, 45 journaux, 16 chaînes de télévision, 23 stations de radio, 15 magazines et 29 maisons d’édition), 150 généraux ont été limogés (parmi lesquels İhsan Uyar, chef de l’armée de terre, et Kamil Başoğlu, chef des entraînements et de la doctrine de commandement), 1.099 officiers ont été exclus de l’armée, plus de 15.000 personnes ont été placées en garde à vue et des milliers de professeurs ont été mis au chômage.

Pour se prémunir d’éventuels mauvais jugements de ses précieux alliés européens, Erdoğan s’est adjoint les services d’« experts » du Conseil de l’Europe après avoir annoncé qu’il dérogerait à la Convention européenne des droits de l’homme.
De quoi satisfaire l’Organisation des nations unies ou l’inénarrable Thorbjørn Jagland, secrétaire général du susmentionné Conseil de l’Europe.

Comme le rappelle Caroline Galactéros dans Le Point, le déclin des kémalistes a commencé dès les années 2000, quand le Conseil national de sécurité turc s’est vu privé de tout pouvoir, sur demande des institutions européennes qui en avaient fait une exigence dans le processus d’adhésion de la Turquie !

Désormais, l’islamisme règne en Turquie, point nodal de la reconfiguration du Moyen-Orient. Pourtant, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, n’en a cure.
Pour l’homme, habitué à rencontrer des « dirigeants d’autres planètes » lorsqu’il a bu un coup de trop, il ne faudrait surtout pas rompre les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union.
Selon ce mondialiste patenté, une telle décision constituerait une « grave erreur de politique étrangère ».

Comment peut-on s’aveugler à ce point ? La Turquie n’est pas un pays européen. Il faut justement se mobiliser pour que ses ressortissants ne puissent pas circuler librement sur le continent.

Les démonstrations de soutien au régime d’Erdoğan, vues à Strasbourg ou à Cologne, où des milliers de Turcs ont manifesté dans les rues, témoignent d’une politique de conquête qui se cache à peine.

Quant à l’accord négocié sur la question migratoire, il est aussi inutile que contre-productif.

L’Europe doit fermer ses frontières extérieures et laisser ses États membres restaurer leurs frontières intérieures.

Seuls moyens efficaces de lutter contre l’invasion.

Heureusement, quelques pays lucides subsistent. Hans Peter Doskozil, ministre de la Défense autrichien, a comparé la Turquie à une « dictature » et a déclaré : « Le temps est venu […] de dire clairement que les négociations avec la Turquie doivent être suspendues ou s’arrêter. »

Nous n’avons pas à pratiquer de droit d’ingérence en Turquie, mais simplement à bâtir une frontière civilisationnelle étanche entre eux et nous.

nobs

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
ET aussi

L’Allemagne se raidit face à la Turquie
6 août 2016 |
Par Thomas Schnee
Suppression du droit à la double nationalité pour les Turcs vivant en Allemagne ou encore expulsion de centaines d’imams payés par Ankara pour prêcher dans les mosquées allemandes.
Depuis la réunion de quelque 20 000 fans pro-Erdogan à Cologne, le 31 juillet, le monde politique allemand hausse le ton face à la Turquie.

mam
 

farid_h

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Contributeur
@mam80, les relations entre l'Allemagne et la Turquie ont deja ete mauvaises auparavent. Ca a culmine dans la resolution du Bundestag du genocide armenien, suivit des menaces physiques turques envers les parlementaires germano-turks et leurs familles en Turquie, etc...
 

Courir

Tas beau courir, Tu ne me rattrapes pas
VIB
la décision n'appartient pas à l'Autriche
c'est tous les états de la communauté européenne
du point de vue stratégique la Turquie fait partie de l'Otan faut faire un choix on a besoin de la Turquie
si non la RUSSIE fera la fête .............une longue histoire coté militaire......................
 
la décision n'appartient pas à l'Autriche
c'est tous les états de la communauté européenne
du point de vue stratégique la Turquie fait partie de l'Otan faut faire un choix on a besoin de la Turquie
si non la RUSSIE fera la fête .............une longue histoire coté militaire......................
la Turquie vient de perdre le soutient de l'Italie et de l'Angleterre pour son integration !
c'etait les 2 plus gros supporters !
ensuite OTAN et Europe ce n'est pas la meme chose !
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
la décision n'appartient pas à l'Autriche
c'est tous les états de la communauté européenne

Il suffit qu'un seul Etat oppose son veto, et il n'y aura pas d'elargissement.

C. Processus

"Un pays qui satisfait aux critères d'élargissement et qui souhaite adhérer à l'Union adresse une demande au Conseil, lequel invite la Commission à rendre un avis. Le Parlement européen doit être informé de cette candidature. Si l'avis de la Commission est favorable, le Conseil européen peut décider, à l'unanimité, d'accorder le statut de candidat au pays concerné. Il décide ensuite — toujours à l'unanimité — d'entamer ou non les négociations d'adhésion, sur recommandation de la Commission. L'ensemble de la législation de l'Union (l'acquis communautaire) est divisé en plus de trente chapitres. Avant l'amorce des négociations, la Commission publie un rapport d'examen qui, pour chacun de ces chapitres, soit recommande le lancement des négociations, soit fixe des objectifs que le pays doit atteindre préalablement à toute tractation. Ensuite, c'est le Conseil qui décide, à l'unanimité, d'entamer ou non les négociations sur les chapitres qui font l'objet d'une recommandation dans ce sens de la Commission. Lorsqu'elle estime que les progrès réalisés par le pays candidat dans un chapitre des négociations sont satisfaisants, la Commission peut recommander au Conseil de «clore provisoirement» ce chapitre. Le Conseil rend une décision arrêtée à nouveau à l'unanimité. Lorsque les négociations sur tous les chapitres sont closes, les modalités et conditions d'adhésion — y compris d'éventuelles clauses de sauvegarde et dispositions transitoires —sont inscrites dans un traité d'adhésion entre les États membres de l'Union européenne et le pays candidat. La signature de ce traité est soumise à l'approbation du Parlement et à l'accord unanime du Conseil. Une fois signé, le traité doit être ratifié par tous les États signataires selon les dispositions de leur régime constitutionnel (c'est-à-dire par le parlement ou par référendum)."

http://www.europarl.europa.eu/atyourservice/fr/displayFtu.html?ftuId=FTU_6.5.1.html
 
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Courir

Tas beau courir, Tu ne me rattrapes pas
VIB
la Turquie vient de perdre le soutient de l'Italie et de l'Angleterre pour son integration !
c'etait les 2 plus gros supporters !
ensuite OTAN et Europe ce n'est pas la meme chose !
Certes l'Europe et l'Otan ce n'est pas la même chose
mais l'Europe fait partie de l'OTAN
Qu'ils font par tout les moyens de garder les liens avec la Turquie au sein de l'OTAN
Pour éviter d'avoir la RUSSIE dans cette zone.......................................
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Certes l'Europe et l'Otan ce n'est pas la même chose
mais l'Europe fait partie de l'OTAN
Qu'ils font par tout les moyens de garder les liens avec la Turquie au sein de l'OTAN
Pour éviter d'avoir la RUSSIE dans cette zone.......................................
UK fait parti de l'OTAN aussi, mais les eurocrates Juncker et Schultz sont super-impatients de les voir brexiter, i.e. d'activer l'article du divorce, meme si c'est au Parlement britannique e decider en toute tranqiilite s'ils veulent sortir.

Alors, l'OTAN, c'est pas tres important pour les Juncker & Co...
 
UK fait parti de l'OTAN aussi, mais les eurocrates Juncker et Schultz sont super-impatients de les voir brexiter, i.e. d'activer l'article du divorce, meme si c'est au Parlement britannique e decider en toute tranqiilite s'ils veulent sortir.

Alors, l'OTAN, c'est pas tres important pour les Juncker & Co...
surtout qu'en se moment c'est la question de la défense européenne qui est sur la table pas l'OTAN
 
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