Il sagit des plus grosses mobilisations depuis celles dirigées en 1992 contre la corruption du gouvernement de lex-président Fernando Collor de Mello, qui avait démissionné durant son procès politique devant le sénat.
La manifestation de Rio, la plus importante du pays, a réuni lundi 100 000 personnes, dabord pacifiquement, contre laugmentation des tarifs des transports publics et les dépenses somptuaires engagées pour préparer le Mondial-2014 de football, avant de dégénérer dans la violence à la nuit tombée.
Un groupe de quelques dizaines de manifestants a pris dassaut le parlement de lEtat de Rio. Les policiers antiémeutes les ont finalement dispersés dans la nuit. Des hommes du bataillon de choc de la police militaire, arrivés sur place à bord de véhicules blindés, ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc contre ce groupe de manifestants et procédé à plusieurs arrestations.
Ces manifestants avaient tiré des cocktails Molotov et des pierres contre le bâtiment. Certains avaient même essayé de sy introduire par des fenêtres. Auparavant, ils avaient incendié une voiture, mis le feu à des poubelles, cassé les vitrines de banques et un distributeur et pillé des commerces, pendant que dautres manifestants leur criaient: «Voleurs! Pas de vandalisme!» Dans les échauffourées, 20 policiers et sept manifestants ont été blessés, dont deux par armes à feu. Mais on ignore par qui ces balles ont été tirées
Manque de repères
Les protestataires sétaient donné rendez-vous sur les réseaux sociaux et ont rassemblé plus de 200 000 personnes dans tout le pays. Il sagit en majorité de jeunes «qui ont perdu confiance dans les partis politiques», selon des analystes entendus à la chaîne de TV en continu Globo news. A Brasilia, cinq mille manifestants ont protesté dans le quartier des ministères, symbole du pouvoir. Quelque 200 dentre eux ont réussi à grimper sur le toit du parlement où ils ont entonné lhymne brésilien avant den redescendre spontanément.
«Nous sommes arrivés dans la maison du peuple. Cest le premier pas pour montrer que nous ne sommes pas morts; ils pensaient que lon sarrêterait pour voir le football mais le Brésil nest pas seulement ça», a déclaré Bruno Pastrana, un étudiant de 24 ans, assis sur le toit du Congrès National. A São Paulo, où 65 000 manifestants ont défilé sur lavenue Paulista, un groupe a essayé denvahir le parlement local mais a été arrêté par les gaz lacrymogènes de la police.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/e20...randes_manifestations_des_20_dernières_années
La manifestation de Rio, la plus importante du pays, a réuni lundi 100 000 personnes, dabord pacifiquement, contre laugmentation des tarifs des transports publics et les dépenses somptuaires engagées pour préparer le Mondial-2014 de football, avant de dégénérer dans la violence à la nuit tombée.
Un groupe de quelques dizaines de manifestants a pris dassaut le parlement de lEtat de Rio. Les policiers antiémeutes les ont finalement dispersés dans la nuit. Des hommes du bataillon de choc de la police militaire, arrivés sur place à bord de véhicules blindés, ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc contre ce groupe de manifestants et procédé à plusieurs arrestations.
Ces manifestants avaient tiré des cocktails Molotov et des pierres contre le bâtiment. Certains avaient même essayé de sy introduire par des fenêtres. Auparavant, ils avaient incendié une voiture, mis le feu à des poubelles, cassé les vitrines de banques et un distributeur et pillé des commerces, pendant que dautres manifestants leur criaient: «Voleurs! Pas de vandalisme!» Dans les échauffourées, 20 policiers et sept manifestants ont été blessés, dont deux par armes à feu. Mais on ignore par qui ces balles ont été tirées
Manque de repères
Les protestataires sétaient donné rendez-vous sur les réseaux sociaux et ont rassemblé plus de 200 000 personnes dans tout le pays. Il sagit en majorité de jeunes «qui ont perdu confiance dans les partis politiques», selon des analystes entendus à la chaîne de TV en continu Globo news. A Brasilia, cinq mille manifestants ont protesté dans le quartier des ministères, symbole du pouvoir. Quelque 200 dentre eux ont réussi à grimper sur le toit du parlement où ils ont entonné lhymne brésilien avant den redescendre spontanément.
«Nous sommes arrivés dans la maison du peuple. Cest le premier pas pour montrer que nous ne sommes pas morts; ils pensaient que lon sarrêterait pour voir le football mais le Brésil nest pas seulement ça», a déclaré Bruno Pastrana, un étudiant de 24 ans, assis sur le toit du Congrès National. A São Paulo, où 65 000 manifestants ont défilé sur lavenue Paulista, un groupe a essayé denvahir le parlement local mais a été arrêté par les gaz lacrymogènes de la police.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/e20...randes_manifestations_des_20_dernières_années