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VIB
Dans le projet de loi de finances pour l’année 2020, le palais royal s'est doté un budget comptable de 2,543,503,000 Dirhams (238.511.999,91euros), dépassant de loin le budget de toutes les monarchies européennes réunies.
Il y a 395 membres dans la Chambre des représentants du parlement marocain, tous muets, excepté deux parlementaires de la Fédération de la Gauche Démocratique ont osé proposer réduire ce budget alloué au palais au profit des secteurs de la Santé et de l’Education. Il faut se féliciter de cette initiative, d'après le chroniqueur Salah Elayoubi.
Deux parlementaires de la Fédération de la Gauche Démocratique, Omar Balafrej et Mustafa Chennaoui, ont proposé des amendements au projet de loi de finances 2020, sous la forme d’«une réduction raisonnable» des budgets du Palais, de la Défense nationale, du Parlement, du Ministère de l’Intérieur et du Ministère des Finances, au profit des secteurs de la Santé et de l’Education.
Tout le monde aura noté que la proposition est assortie d’une prudence de sioux et d’une habileté toute politique. En évoquant une « réduction raisonnable » et en ciblant d’autres départements dont ceux dits de souveraineté comme l’Intérieur et la Défense, les deux socialistes évitent une attaque frontale du Palais, dont le budget 2019 alloué sans l’ombre d’une discussion, se monte à deux milliards cinq cent quarante-trois millions et cinq cent trois mille (2,543,503,000) Dirhams (238.511.999,91euros).
On imagine la solitude de nos deux héros, les raclements de gorge, les froncements de sourcils et les sorties précipitées de l’hémicycle, engendrés par cette déclaration dont il faut se réjouir. Ces quelques voix minoritaires pour le moment et qui s’élèvent au sein de la Gauche marocaine, sont au diapason de celles de la société civile. Et même s’il faut se méfier de nos politiciens, en raison des trahisons auxquelles ils nous ont accoutumés, occupés qu’ils sont à brouter au piquet d’un système qui les corrompt et les vide de toute substance, il faut se féliciter de cette initiative et en prendre acte, parce qu’elle pourrait constituer un préambule et un encouragement à d’autres prises de positions similaires.
Il y a 395 membres dans la Chambre des représentants du parlement marocain, tous muets, excepté deux parlementaires de la Fédération de la Gauche Démocratique ont osé proposer réduire ce budget alloué au palais au profit des secteurs de la Santé et de l’Education. Il faut se féliciter de cette initiative, d'après le chroniqueur Salah Elayoubi.
Deux parlementaires de la Fédération de la Gauche Démocratique, Omar Balafrej et Mustafa Chennaoui, ont proposé des amendements au projet de loi de finances 2020, sous la forme d’«une réduction raisonnable» des budgets du Palais, de la Défense nationale, du Parlement, du Ministère de l’Intérieur et du Ministère des Finances, au profit des secteurs de la Santé et de l’Education.
Tout le monde aura noté que la proposition est assortie d’une prudence de sioux et d’une habileté toute politique. En évoquant une « réduction raisonnable » et en ciblant d’autres départements dont ceux dits de souveraineté comme l’Intérieur et la Défense, les deux socialistes évitent une attaque frontale du Palais, dont le budget 2019 alloué sans l’ombre d’une discussion, se monte à deux milliards cinq cent quarante-trois millions et cinq cent trois mille (2,543,503,000) Dirhams (238.511.999,91euros).
On imagine la solitude de nos deux héros, les raclements de gorge, les froncements de sourcils et les sorties précipitées de l’hémicycle, engendrés par cette déclaration dont il faut se réjouir. Ces quelques voix minoritaires pour le moment et qui s’élèvent au sein de la Gauche marocaine, sont au diapason de celles de la société civile. Et même s’il faut se méfier de nos politiciens, en raison des trahisons auxquelles ils nous ont accoutumés, occupés qu’ils sont à brouter au piquet d’un système qui les corrompt et les vide de toute substance, il faut se féliciter de cette initiative et en prendre acte, parce qu’elle pourrait constituer un préambule et un encouragement à d’autres prises de positions similaires.