Dans liconographie médiatique contemporaine, lhomme Arabo-Musulman ne fait sûrement pas rêver les midinettes et il eut été peu probable quun Arabe ait pu voler la vedette à Georges Clooney et déguster un Nespresso à lécran.
Il faut dire quentre temps, le 11 septembre est venu assombrir la liste déjà bien noircie des tares qui caractérisent le « mâle » Arabo-Musulman : rustre, extrémiste, polygame, souvent gros, à la mentalité figée comme un fossile dans la roche.
Dans nos contes fées, le prince charmant se transforme souvent en crapaud.
Oui, on pourrait objecter que nous sommes victimes de lacharnement des médias, des clichés, des stéréotypes, de la mentalité néo coloniale qui sévit en France, de lincapacité quon les autres à comprendre la profondeur de notre culture Mais on ne fera pas léconomie dune auto-critique qui à défaut daméliorer quoi que ce soit de la situation aura au moins le mérite de susciter le débat.
Ne nous attardons pas sur la perception qua la femme occidentale de lhomme Musulman, il est inutile de vous en brosser le portrait. Il cumule tous les handicaps possibles et autant de défauts réunis en un seul homme relève de la prouesse et de lexploit.
Lorsque certains jeunes décident de se marier, ils simaginent quils vivront une vie de « pacha », avec une femme à leur service qui soit bonne et sulfureuse épouse, excellente cuisinière, femme dintérieur avisée et économe, un peu intellectuelle mais pas trop, juste ce quil faut pour remplir la déclaration dimpôts. Et une bonne mère de famille, of course. Bref, si la perfection était de ce monde, elle aurait pour amie lépouse de notre pacha.
On en rit, on en rit, mais la situation ne prête guère à autre chose qua un sourire crispé et la question qui me taraude en ces chaudes journées dété est la suivante : Lhomme Arabe fait-il rêver?
Beaucoup de jeunes filles maghrébines appréhendent le mariage avec «lun des leurs ». Cest le résultat dune confrontation entre leur univers familiale traditionnel et la culture occidentale dépanouissement dans une liberté absolue. Alors au moment de se marier, les jeunes filles se demandent si elles vont hériter dun mari qui va reproduire le schéma de vie de ses parents : un père souvent autoritaire, une mère au foyer, un schéma patriarcal ou lépouse accepte beaucoup de choses sans broncher. Bref, une vie qui ne fait pas rêver les jeunes filles élevées en plein air en Occident et nourries au bon grain de lépanouissement personnel. Ces jeunes filles gavées de romans à leau de rose « Arlequin », dhistoires damour en tous genres et bercée dans la mythe du prince charmant.
Dès lors, il nest pas étonnant que certaines de ces filles voient en « lautre », le non-Arabe, une sorte de chevalier blanc capable de leur faire mener la vie dont elle rêvaient et de les soustraire au destin qui leur est tracé. Un homme qui ne leur rappelle ni le comportement de leur père, ni celui de leurs frères.
Le mariage est parfois vu par certaines filles comme une soupape, un moyen de se défaire de lautorité familiale. Cet état de fait est dramatique mais est révélateur du tiraillement dans lequel se trouve cette génération charnière entre une génération de parents peu intégrés et très attachés à leurs valeurs et à leurs traditions et une génération mieux intégrée, fortement influencée par le mode de vie Occidental et nayant rien connu des difficultés rencontrées par la génération précédente.
De la le succès des mariages « mixtes » ou de lattrait quon certains français de souche convertis à lIslam, réputés plus tolérants, plus ouverts.
Ce constat nest pas propre aux familles arabo-musulmanes ou africaines mais peut être généralisé à tous les groupes ethniques ou religieux caractérisés par une forte emprunte religieuse et un attachement important à la culture dorigine. La confrontation entre cette culture dorigine e la volonté de sy soustraire pour plus de liberté crée des tensions.
Bien évidemment, cela relève dun défaut déducation. La sévérité de certains hommes avec leur gynécée, la pression permanente, lincapacité frustrante quon ces hommes à proposer un moyen dépanouissement pouvant répondre au besoin de leurs épouses ou de leurs filles, tout cela contribue à accentuer ces pressions.
La Religion Musulmane répond à tous les besoins humains, on y trouve les moyens dépanouissement nécessaires aux jeunes de notre génération. Mais telle que présentée ou représentée, elle peut paraître à notre génération, élevée dans cet Occident libéral et libertaire, comme étouffante. Une pédagogie tenant compte de la psychologie, de la sociologie et de léducation de ces nouvelles générations doit être privilégiée car lIslam est comme une plante. Les abeilles la butinent et en font un miel doux, suave et sucré. Quant à lâne, quand bien même il mangerait la plus savoureuse des plantes, il ne donnerait rien dautre que du crottin.
http://musliminthecity.wordpress.com/
Il faut dire quentre temps, le 11 septembre est venu assombrir la liste déjà bien noircie des tares qui caractérisent le « mâle » Arabo-Musulman : rustre, extrémiste, polygame, souvent gros, à la mentalité figée comme un fossile dans la roche.
Dans nos contes fées, le prince charmant se transforme souvent en crapaud.
Oui, on pourrait objecter que nous sommes victimes de lacharnement des médias, des clichés, des stéréotypes, de la mentalité néo coloniale qui sévit en France, de lincapacité quon les autres à comprendre la profondeur de notre culture Mais on ne fera pas léconomie dune auto-critique qui à défaut daméliorer quoi que ce soit de la situation aura au moins le mérite de susciter le débat.
Ne nous attardons pas sur la perception qua la femme occidentale de lhomme Musulman, il est inutile de vous en brosser le portrait. Il cumule tous les handicaps possibles et autant de défauts réunis en un seul homme relève de la prouesse et de lexploit.
Lorsque certains jeunes décident de se marier, ils simaginent quils vivront une vie de « pacha », avec une femme à leur service qui soit bonne et sulfureuse épouse, excellente cuisinière, femme dintérieur avisée et économe, un peu intellectuelle mais pas trop, juste ce quil faut pour remplir la déclaration dimpôts. Et une bonne mère de famille, of course. Bref, si la perfection était de ce monde, elle aurait pour amie lépouse de notre pacha.
On en rit, on en rit, mais la situation ne prête guère à autre chose qua un sourire crispé et la question qui me taraude en ces chaudes journées dété est la suivante : Lhomme Arabe fait-il rêver?
Beaucoup de jeunes filles maghrébines appréhendent le mariage avec «lun des leurs ». Cest le résultat dune confrontation entre leur univers familiale traditionnel et la culture occidentale dépanouissement dans une liberté absolue. Alors au moment de se marier, les jeunes filles se demandent si elles vont hériter dun mari qui va reproduire le schéma de vie de ses parents : un père souvent autoritaire, une mère au foyer, un schéma patriarcal ou lépouse accepte beaucoup de choses sans broncher. Bref, une vie qui ne fait pas rêver les jeunes filles élevées en plein air en Occident et nourries au bon grain de lépanouissement personnel. Ces jeunes filles gavées de romans à leau de rose « Arlequin », dhistoires damour en tous genres et bercée dans la mythe du prince charmant.
Dès lors, il nest pas étonnant que certaines de ces filles voient en « lautre », le non-Arabe, une sorte de chevalier blanc capable de leur faire mener la vie dont elle rêvaient et de les soustraire au destin qui leur est tracé. Un homme qui ne leur rappelle ni le comportement de leur père, ni celui de leurs frères.
Le mariage est parfois vu par certaines filles comme une soupape, un moyen de se défaire de lautorité familiale. Cet état de fait est dramatique mais est révélateur du tiraillement dans lequel se trouve cette génération charnière entre une génération de parents peu intégrés et très attachés à leurs valeurs et à leurs traditions et une génération mieux intégrée, fortement influencée par le mode de vie Occidental et nayant rien connu des difficultés rencontrées par la génération précédente.
De la le succès des mariages « mixtes » ou de lattrait quon certains français de souche convertis à lIslam, réputés plus tolérants, plus ouverts.
Ce constat nest pas propre aux familles arabo-musulmanes ou africaines mais peut être généralisé à tous les groupes ethniques ou religieux caractérisés par une forte emprunte religieuse et un attachement important à la culture dorigine. La confrontation entre cette culture dorigine e la volonté de sy soustraire pour plus de liberté crée des tensions.
Bien évidemment, cela relève dun défaut déducation. La sévérité de certains hommes avec leur gynécée, la pression permanente, lincapacité frustrante quon ces hommes à proposer un moyen dépanouissement pouvant répondre au besoin de leurs épouses ou de leurs filles, tout cela contribue à accentuer ces pressions.
La Religion Musulmane répond à tous les besoins humains, on y trouve les moyens dépanouissement nécessaires aux jeunes de notre génération. Mais telle que présentée ou représentée, elle peut paraître à notre génération, élevée dans cet Occident libéral et libertaire, comme étouffante. Une pédagogie tenant compte de la psychologie, de la sociologie et de léducation de ces nouvelles générations doit être privilégiée car lIslam est comme une plante. Les abeilles la butinent et en font un miel doux, suave et sucré. Quant à lâne, quand bien même il mangerait la plus savoureuse des plantes, il ne donnerait rien dautre que du crottin.
http://musliminthecity.wordpress.com/