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“Le cinéma de Sdérot”: la guerre à Gaza devient un spectacle pour des Israéliens installés sur une
colline.
Un promontoire de la ville de Sdérot s’est transformé en poste d’observation pour des Israéliens désireux de voir la bande de Gaza pilonnée par les bombardements.
Certains amènent même de quoi pique-niquer afin d’observer la scène.
“Quand je vois et entends un missile qui tombe sur Gaza, je suis heureux”, raconte un homme présent sur place.
Kevin Dupont 29-07-25
C’est devenu un rituel quotidien. À Sdérot, une colline, le mont Kobi, est devenue le point de ralliement de plusieurs Israéliens. La raison: elle se trouve à seulement un kilomètre de la frontière gazaouie, et constitue un des meilleurs points de vue pour être témoin des bombardements frappant la bande de Gaza.
Certains paient les cinq shekels (environ 1,3 euro) nécessaires pour utiliser la longue-vue installée sur le promontoire. D’autres viennent avec leurs propres jumelles, ou installent des sièges et boivent un coup sur place, les yeux rivés vers l’enclave palestinienne en ruine.
“Nous attendons que cela nous appartienne”
Avec le temps, ce lieu de rendez-vous a pris le surnom de “cinéma de Sdérot”, tant les Israéliens présents prennent plaisir à voir Gaza détruite, malgré les 60.000 morts palestiniens et la famine qui sévit à quelques kilomètres de là.
Certains viennent avec leurs enfants et décrivent la scène comme “le plus beau spectacle de la ville”, note la VRT.
Même des guides et des groupes d’écoliers se rendent sur place.
“Nous attendons que cela nous appartienne”, déclare un homme portant la kippa à la télévision publique néerlandaise NOS, tout en pointant la bande de Gaza et en souriant. “Selon la Torah, Gaza est à nous”, ajoute-t-il.
D’autres considèrent “quasi tous les Gazaouis” comme des “terroristes”, “y compris les femmes”, comme le décrit un homme présent à Sdérot.
“Les quelques innocents qui s’y trouvent devraient simplement partir” de Gaza, complète-t-il. “Nous devons revenir vivre à Gaza.”
“Si cela permet que les massacres s’arrêtent, nous sommes contents”, résume une Israélienne.
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“Le cinéma de Sdérot”: la guerre à Gaza devient un spectacle pour des Israéliens installés sur une
colline.
Un promontoire de la ville de Sdérot s’est transformé en poste d’observation pour des Israéliens désireux de voir la bande de Gaza pilonnée par les bombardements.
Certains amènent même de quoi pique-niquer afin d’observer la scène.
“Quand je vois et entends un missile qui tombe sur Gaza, je suis heureux”, raconte un homme présent sur place.
Kevin Dupont 29-07-25
C’est devenu un rituel quotidien. À Sdérot, une colline, le mont Kobi, est devenue le point de ralliement de plusieurs Israéliens. La raison: elle se trouve à seulement un kilomètre de la frontière gazaouie, et constitue un des meilleurs points de vue pour être témoin des bombardements frappant la bande de Gaza.
Certains paient les cinq shekels (environ 1,3 euro) nécessaires pour utiliser la longue-vue installée sur le promontoire. D’autres viennent avec leurs propres jumelles, ou installent des sièges et boivent un coup sur place, les yeux rivés vers l’enclave palestinienne en ruine.
“Nous attendons que cela nous appartienne”
Avec le temps, ce lieu de rendez-vous a pris le surnom de “cinéma de Sdérot”, tant les Israéliens présents prennent plaisir à voir Gaza détruite, malgré les 60.000 morts palestiniens et la famine qui sévit à quelques kilomètres de là.
Certains viennent avec leurs enfants et décrivent la scène comme “le plus beau spectacle de la ville”, note la VRT.
Même des guides et des groupes d’écoliers se rendent sur place.
“Nous attendons que cela nous appartienne”, déclare un homme portant la kippa à la télévision publique néerlandaise NOS, tout en pointant la bande de Gaza et en souriant. “Selon la Torah, Gaza est à nous”, ajoute-t-il.
D’autres considèrent “quasi tous les Gazaouis” comme des “terroristes”, “y compris les femmes”, comme le décrit un homme présent à Sdérot.
“Les quelques innocents qui s’y trouvent devraient simplement partir” de Gaza, complète-t-il. “Nous devons revenir vivre à Gaza.”
“Si cela permet que les massacres s’arrêtent, nous sommes contents”, résume une Israélienne.
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