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[QUOTE="mam80, post: 14144696, member: 228134"] C'est la fin d'un feuilleton à rebondissements. Le groupe d'experts soutenu financièrement par Coca-Cola pour étudier les responsabilités respectives de l'alimentation et de l'activité physique dans l'obésité vient d'annoncer sa dissolution, quatre mois après les premières révélations sur ses liens troubles avec le géant mondial des sodas et huit mois après sa création. Baptisé «Global Energy Balance Network» (réseau sur l'équilibre énergétique global), ce groupe de chercheurs réputés a d'emblée diffusé des messages en rupture avec le discours habituel des spécialistes de l'obésité sur la junk food: ils y inculpent le manque d'activité physique des personnes en surpoids et minimisent la responsabilité de l'alimentation occidentale. «Les médias grand public et la presse scientifique se focalisent sur: «Ils mangent trop, ils mangent trop, ils mangent trop», et blâment les fast foods, les boissons sucrées etc.», déclarait ainsi Steven Blair, le vice-président du groupe, dans une vidéo de présentation de l'association. «Alors qu'il n'y a virtuellement aucune preuve tangible que c'est bien la cause (de l'épidémie d'obésité, ndlr)». Des mails compromettants Depuis lundi soir, le site de l'organisation est fermé, ne renvoyant plus que sur un bref communiqué qui justifie sa dissolution par une «restriction de ressources». C'est le quotidien américain New York Times qui a révélé début août l'aide financière fournie au réseau par Coca-Cola. Selon l'agence Associated Press (AP), elle s'élève à 1,5 million de dollars. Les fondateurs du réseau, parmi lesquels Steven Blair, professeur à l'université de Caroline du Sud, dont les recherches ont servi de base à la plupart des recommandations nationales américaines sur l'activité physique, et le Dr James Hill, membre de groupes de travail de l'OMS, se sont défendus d'être influencés par Coca-Cola dans leur travail. Mais des échanges de mails rapportés par AP fin novembre disent le contraire. «Je veux aider votre entreprise à ne pas être considérée comme un problème dans la vie des gens et à redevenir un entreprise qui leur apporte des choses importantes et positives», écrit par exemple le président du réseau à un cadre de Coca-Cola. L'entreprise aurait aussi participé à la création du site du réseau, au choix de ses dirigeants et à la rédaction de ses missions. Le géant agro-alimentaire a déclaré à AP avoir «accepté la démission» du responsable du département science et santé chez Coca, Rhona Applebaum, à l'initiative du rapprochement entre les deux entités. «Un non-sens scientifique scandaleux» Les membres du réseau ont réfuté pendant des mois servir les intérêts de Coca. Mais de nombreux experts de ce champ de recherche ont exprimé leur indignation et reproché à Coca-Cola de reprendre à son compte une stratégie utilisée autrefois par les industriels du tabac, qui payaient des scientifiques pour entretenir le doute sur les méfaits de la cigarette. Dans une tribune publiée en août dans le New York Times cosignée par 35 experts en médecine et nutrition, le directeur du département de nutrition à l'école de santé publique de Harvard dénonce le «non-sens scientifique (…) scandaleux» du message véhiculé par le réseau. «Je pense qu'au bout du compte, le Global Energy Balance Network servait de porte-voix à Coca-Cola», estime pour sa part Yoni Freedhoff, professeur à l'université d'Ottawa, l'un des premiers à avoir émis des doutes sur les financements de l'association. «Et maintenant que Coca ne le finance plus, le porte-voix baisse le rideau. Cela en dit long sur la raison pour laquelle ce réseau a été créé». La polémique avait poussé la faculté de médecine de l'université du Colorado, bénéficiaire d'une bourse d'un million de dollars de Coca-Cola, à y renoncer début novembre. [url]http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/12/02/24364-obesite-strategie-desinformation-coca-cola-tombe-leau[/url] mam [/QUOTE]
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